A la suite de plusieurs rencontres en Allemagne, j'ai organisé avec des amis une petite Rencontre wifiennne dans ma Ville de Schweinfürt. Je vais conter ce qui s'est passé ici, de manière très succinte.

 

Schweinfurt Convention

 

Nous étions 12 personnes, voici les participants :

Anthon : Vous vouliez un joueur agréable, pleins de gentillesse, patient ? Ben passez votre chemin : il est chiant, se plaint tout le temps et s'énerve vite devant les attaques de ses adversaires. Peut-être que c'était moi, mais il fut une erreur dans le casting. Mes partenaires, je l'avoue, n'ont pas tout à fait le même avis, aussi négatif. Il faut mettre de l'eau dans son vin...”Pourquoi t'a fait ce déplacement, t'avais pas le droit”.

Christophe (dit « Chris ») : Le ruleskeeper du groupe et inventeur de pleins de trucs qui ont toujurs un lien avec : “Grands Stratégique-Uchronie-WiF”. Un grand amateur de géostratégie et adorateur d'Uchronies, il aime aussi jouer le Japon (« ce pays recueille tous mes suffrages, il mêle une gestion complète et totale sous WiF, yeepeeee »). Il parle parfois un peu bizarrement avec des haussements de voix et des onomatopées incompréhensibles (« espèce de P..... de dé de M.... !!!! ») quand çà marche pas comme il le voudrait. Il est très intelligent et ce gars... c'est moi*.

 

* -vous comprenez mieux pourquoi des fleurs sont lancées souvent dans sa direction-.

 

Didier : Un nouveau joueur amené par Stéphane : débutant à WiF , on lui donne souvent des pays qui n'agissent pas tout de suite dans la partie, temps pour lui de s’acclimater. Il pose des questions sans arrêt (« j'adore ») et nous coupe tout au long de la partie. Etant un groupe plutôt soudé et foncièrement pédagogue (faut bien avec un tel jeu), nous répondons avec plaisir. Il semble doter d'une bonne vision digne d'un Maréchal d'Empire. Une très bonne recrue, merci Stéph. On l'a souvent entendu dire : « mais si, j'ai lu les règles, mais pourquoi tu as déplacé cette Armée ici ?? ».

 

Diezel : Mais qu'est ce que ce gars qui nous assure qu'il joue tous les pays et qui se noie quand il prend le Japon ? Un Râleur doublé d'un mythomane ! Un joueur difficile à jouer. Je crois qu'on ne le reprendra pas. “Je suis sûr que j'ai raison”.

 

Erik : Un joueur assez lunaire, certains diront lunatique. A participé à plusieurs conventions de WiF qui se sont tenues en Allemagne (à Cologne je crois, mais je n'en suis pas sûr). Il aime les Puissances Navales mais ne déteste pas l'emploi des chars :-)). Il bredouille en Allemand quand il réfléchit, au grand dam des non-polyglottes « C'est vrai que là, tu m'irrites ! ».

 

Felix : Un ami d'Erik et de Chris. Un gars tout simplement génial. On lui cherche toujours un défaut, mais sans jamais y parvenir. LE joueur idéal et Chris est très heureux qu'il se soit joint au groupe. Il apprécit de jouer des Etats assez puissants (aime particulièrement le système du rouleau compresseur). A parfois du mal à nous comprendre en français, mais Chris ou Erik traduit -c'est très rare, mais cela est arrivé-. N'apprécie pas les grandes réunions et aime les petits comités : « Quand il s'agit de jouer, si mon boulot me le permet, c'est moi qu'il faut appeler ».

 

Fredrik : un débutant, parfois difficile à cerner. Il ne parle pas beaucoup, il est très jeune (19 ans) et nous a montré qu'il jouait pas mal, mais à tendance à quitter la partie sitôt les difficultés rencontrées -la jeunesse...-. On a eu besoin de beaucoup le cadrer pour le voir jouer correctement. La WiFCon à été un révélateur, en tout cas je le crois, pour lui. Il en est ressorti plus sûr de ses propres possibilités. “Il faut me lâcher”.

 

Pieter : l'archétype du joueur allemand, à mon avis : intelligent, décidé, calculateur et foncièrement gentil. J'adore sa compagnie malgré le fait qu'il ne maîtrise que sa langue d'origine. Je l'ai rencontré lors d'un banquet pour les enseignants chercheurs de Schweinfurt. Il était alors en thèse et on a devisé pour ce rendre compte qu'on aimait WiF tous les deux. La soirée s'est alors enrichie d'un sujet de discussion supplémentaire :-). Il possède une solide expérience à WiF. “Vous n'avez rien à craindre...”.

 

Razik (dit “Manstein”) : Un homme doué d'une grande intelligence. La stratégie semble couler dans ses veines !. Il m'avait dit qu'il s'était exercé depouis tout petit avec des quantoités de jeux sur plateaux, mais il mérite d'être connu ! On dirait qu'il déplace ses pions avec l'intelligence de Manstein. On 'a vite surnommé... Von Manstein. Il n'a jamais protesté, alors on a gardé le surnom ^^. Aime jouer l'Allemagne. “Vous ne devriez pas jouer çà, c'est mauvais”.

 

Stéphane (« Stéph » pour le groupe) : Allemagne. « The master » (c'est mieux quand on dit Meister, private joke). C'est un joueur expérimenté souvent aux mains des puissances terrestres. C'est un joueur qui suit les Scénarios Uchroniques avec un plaisir non feint (« J'ai l'habitude, mais cela ne m'empêche pas de toujours trouver une manière pour te mettre dedans »). Il est très curieux et cherche toujours à zieuter les pions auquels il ne devraient en aucun cas jeter un coup d'oeil. Ce n'est pas un grand lecteur des règles mais il a toujours une stratégie au début de partie qu'il garde jusqu'à la fin (c'est la mère de toutes les victoires). Les autres joueurs connaissent la qualité du personnage. « J'adore quand tu me bombardes, cela me permet de constater que tu ne sera pas assez fort pour ma prochaine attaque »).

 

Suttman : un gars vachement gentil, à la limite de Charlie Chaplin dans son accoutrement et sa démarche. Il n'a jamais un pantalon à sa taille. Vous l'aurez comprit : c'est un artiste ! Il produit des quantités de maquettes pour des boîtes de cosmétique. C'est le premier gars non scientifique qui s'intérésse à WiF que j'ai rencontré. Très plaisant, surtout quand il lâche son bédo pour se concentrer sur sa Production, souvent à désirer. “Je ne suis pas là, faites comme si je n'étais pas là”.

 

Wolfgang : un grand amateur d'Histoire. Il aime les grandes offensives, à une passion pour l'époque Napoléonienne. Il bredouille des mots de français apprit dans la prime jeunesse. Pour lui, la gestion d'un pays dans WiF est une drogue dans une vie bien terne. Il travaille 14 jours d'affilé, puis à 14 jours de vacances ! Comment peut-on accepter de telles conditions ?? Dans tous les cas, il a été là pour cette Rencontre. Un grand merci. Il nous a dit souvent : “Vous, les Français, vous êtes trop arrogants, mais pas encore suffisamment pour gagner une Guerre!”.

 

 

 

 

Comme nous étions un nombre assez conséquent, et que le temps qui nous était imparti était assez faible, on a décidé de faire des alliances nombreuses avec peu de parties.

 

Les règles sont celles qui ont cours à la WiFCon aux United States of Iraki.

 

Le fonctionnement du jeu est ultra simple : chaque camp joue à son tour. Chaque camp est “suivi” par un arbitre qui est en charge du bon déroulement du tour ainsi que de la régularité des mouvements et combats. Cela évite ainsi aux joueurs de zieuter constamment les règles pour le nombre de mouvements permis, la météo sur une zone, etc...

Dans le déroulement, je peux vous dire que cela à fait gagner au-moins 30% de temps sur une partie normale.

 

Dans le cas d'une contestation d'un camp sur un mouvement ou action de l'autre camp, le camp demandeur s'adresse à l'arbitre du camp opposé, si l'arbitre et le camp demandeur restent toujours en conflit, l'arbitre général est le seul en charge de décider.

 

Vous avez bien sûr comprit qque les postes d'Arbitre (de “camp” ou “général”) ne sont pas donnés aux débutants mais aux joueurs les plus confirmés.

 

 

 

 

 

1er GR : La Curée pour les défaitistes.

 

Scénario Fascist Tide.

 

Arbitre pour les Alliés : Chris.

 

Chine Nationaliste : Razik

USA : Anton

France : Erik

Angleterre : Wolfgang

URSS : Suttman

 

Arbitre pour l'Axe : Pieter

 

Allemagne : Fredrik

Japon : Diezel

Italie : Didier

 

Arbitre Général : Félix.

 

Stéphane sera celui qui écrira les différentes étapes importantes du Jeu.

 

 

1939

 

la Guerre commence par l'anéantissement de la Pologne en un tour rondement mené. Les Alliés se mobilisent mais ne veulent pas avancer en Allemagne. Une campagne de bombardement est lancé par les Britanniques dès l'Hiver.

 

 

1940

 

L'Allemagne passe à l'offensive dès mars 40 en prenant le Bénélux et en blietzant les Français qui se retrouvent acculés rapidement. Ils tiennent des Alpes à Bordeaux à l'été tandis que l'Axe se déchire avec le refus de Mussolini de DoW les Alliés à cette date. L'Allemand préfère la conquête totale de la France et l'année s'achève sur la destruction des dernières poches de résistance françaises en Métropole. Défaites navales importantes de la Royal Navy en Bay of Biscay, de nombreux Cps sont coulés.

En Asie, le Japonais montre sa déficience en lançant des attaques terrestres stupides en Chine et montre des carences dans sa gestion navale.

 

 

1941

 

Au printemps, tout s'emballe. L'Axe DoW l'Espagne Nationaliste et le Portugal. L'Italie sort enfin de sa réserve et attaque en Egypte, tout en DoWant la Grande-Bretagne. L'Espagne tombe tandis qu'Alexandrie voit le Duce revêtir la toge romaine devant ses parvis.

Le Japon sombre par la faute de son joueur qui ne pousse aucune porte et se contente de ne pas bouger en Chine. L'Américain s'en pourlèche les babines tandis que l'Anglais abandonne l'Asie et rapatrie une forte quantité de troupes et de navires vers l'Europe.

 

 

1942

 

Gibraltar est enfin prise, tout autant que Malte. Les Anglais sont à la rue mais voient arriver le renfort Américain qui arrive en masse en Europe. Le Japon devrait s'en réjouir, mais la stratégie US est la bonne : le Jap ne déclenche que des attaques en Chine qui voient tout de même un net recul des Chinois qui abandonnent de nombreuses villes pour trouver un refuge dans les montagnes. Hitler déclenche Barbarossa et pénètre profondément en Russie : l'Ukraine tombe, tout comme les Etats Baltes, la Biélorussie. La Wermacht arrête l'offensive face à un Hiver tardif, mais rigoureux.

 

 

1943

 

Les Italiens avancent partout en Afrique et solidifient l'Afrique du Nord. Les Français sont chassés de Syrie tandis que les Alliés consolident comme ils le peuvent le Moyen-Orient. Une attaque britannique échoue sur Mourmansk, tenue par les Finlandais, ces derniers choisissent de stopper leurs offensives pour tenir les terrains gagnés. La Wermacht fait face à une contre-offensive qui liquida le sixième de ses forces, mais en retour, les Soviétiques perdirent la totalité de leurs réserves. Hitler ordonne un renforcement des effectifs et une contre-attaque générale : les deux étant impossibles à exécuter en même temps, l'année s'achève par peu de terrains gagnés des deux côtés, Moscou reste à portée de canons allemands tandis que les Américains intensifient les bombardements sur le Reich.

 

 

1944

 

Les Allemands déclenchent une offensive générale en Russie qui abattent les Soviétiques, la Blietzkrieg réussie et l'Armée Rouge se morcelle en plusieurs morceaux, le Caucase est évacuée, les forces de l'Axe tiennent toute l'Eurasie tandis que l'Américain, en mal de points de victoire, attaque en Asie sur les maigres posessions de Tokyo, rapidement balayé.

 

 

1945

 

Un débarquement massif des Alliés échouent sur Bordeaux. Les Alliés demandent une paix séparée avec le Reich tandis qu'un autre débarquement à lieu au Japon même, mal défendue.

 

 

Importante Victoire de l'Axe.

 

Après-Match :

 

Anthon : USA. “La seule chose qui me soit arrivé de mal c'est ce débarquement qui aurait pu tout changer. Je m'y suis mal prit car j'aurais du le lancer avec Wolgang plus tôt, avant que Fredrik ne renvoie vers l'Europe de l'Ouest toutes ses troupes. Je me rends compte que cette défaite est un peu de ma faute. Il faudra revoir le tempo pour la prochaine fois.”

Didier : Italie. “Mon pays s'est plutôt bien comporté, malgré les efforts de Friedrik pour me pousser dans la guerre dès l'attaque sur la France. J'ai voulu attendre pour me renforcer au maximum. Le jeu de l'Italie est très simple, faire office de faire-valoir un ou deux ans face aux Alliés si j'attaque prématurément, uniquement pour faire plaisir à mon allié allemand, ou bien attendre pour se reconstruire un peu plus et ainsi disposer d'une marge de manoeuvre suffisante pour se batir un Empire en Afrique au détriment de l'Anglais, c'est ce qui c'est passé et c'est tant mieux”.

 

Diezel : Japon. N'a pas été invité à s'exprimer.

 

Erik : France. “Ce pays est toujours en queue de peloton chez les Alliés mais je pense que j'ai pu tenir un maximum de temps. L'Allemand ne voulait pas de Vichy, cela m'a permit de récupérer le maximum d'unités du cercle de production pour les placer là où je pouvais espérer les sauvegarder le plus longtemps possible. J'ai été chassé de Syrie assez tard dans le jeu, ce fut en partie à cause du custom que j'y avais fait depuis le début en prévision de la chute de Paris”.

 

Fredrik : Allemagne. “Tout le monde me prend pour un débutant, et bien j'ai comme même réussi à gagner la Partie et à tenir tous les états de l'Axe hors de l'eau !!! Je suis pas peu fier de ce résultat. C'est un très bon début dans la Convention pour ma pomme”.

 

Razik : Chine Nationaliste. “Le jeu habituel de ce pays à un peu évolué en face de mon adversaire Japonais – rires-. Les attaques un peu déconfites qu'il m'a lancé tout au long de la partie ont démontré que sans une vraie offensive concertée des forces du Mikado, le Chinois peut espérer tenir jusqu'à la fin de la partie et même tenter de reprendre une partie des territoires perdus au départ de la campagne. Il faut aussi avouer que cette partie ne fera pas date dans mon histoire de joueur : le japonais ne jouait absolument pas son plein potentiel, rendant ma propre activité suspecte de tricherie ^^”.

 

Suttman : URSS. “Je croyais tenir ce petit Fredrik, mais c'est lui qui m'a finalement mis dans ses filets !. Je crois que l'erreur principale fut de contre-attaquer trop tôt et de ne pas m'être arrêté à temps, c'est à dire avant qu'une dizaine de Corps d'Infanterie ne soient engloutis dans une bataille inutile près de Rostov. Je crois que l'Allemand a profité grandement de cette erreur, sinon la situation aurait été tout autre”.

 

Wolfgang : Angleterre. “Mon pays s'est vu offrir une porte de secours avec la passivité japonaise mais cela n'a pas suffit. Mon attaque sur Mourmansk était mal préparée, tout comme le débarquement en Europe qui avait bien commencée mais qui fut rejeté à la mer faute, en ce qui me concerne, de soutien aérien conséquent (l'Américain se chargeait du bombardement sur le Reich tandis que je produisais des FTRs en nombre pour le soutien des troupes terrestres). L'Allemagne n'a qu'à bien se tenir, i'ill be back !!”.

 

 

 

 

GR n°2 : Hypothétique Espoir.

 

Scénario Fascist Tide.

 

Arbitre pour les Alliés : Stéphane.

 

Chine Nationaliste : Suttman

USA : Didier

France : Félix

Angleterre : Pieter

URSS : Razik

 

Arbitre pour l'Axe : Wolfgang

 

Allemagne : Fredrik

Japon : Chris

Italie : Anton

 

Arbitre Général : Erik

 

Diezel sera celui qui écrira les différentes étapes importantes du Jeu.

 

 

1939

 

La Guerre débute avec l'écrasement de la Pologne. Les Anglais tapent du poing sur la table et arrivent au Danemark. Les Français montrent de l'agréssivité à la frontière, pourtant bien garnie.

En asie, le Japon montre les dents et lance, après une très solide préparation, une vaste offensive (offensive chit) sur le front chinois qui se disloque de toute part. Le Mikado n'a pourtant pas assez de troupes pour profiter pleinement de l'écroulement chinois qui arrive donc à se relever, en fuyant vers les montagnes.

 

 

1940

 

L'Italie se joint à la guerre mais ne parvient pas à percer à la frontière française tandis que les Allemands réussissent à rejeter les britaniques de Copenhague. Cela provoque un lourd retard sur l'assaut en France qui est tout de même lancé, mais échoue lamentablement avec une lourde défaite à Lille. La météo n'aide pas les nazis avec du Blizzard en Octobre !.

Les Italiens n'avancent pas et même reculent en Lybie tandis que le Somaliland est dévasté par les troupes coloniales anglaises.

Les Chinois appellent à l'aide la Communaué internationale face aux agissements japonais, les Américains sont les seuls à menacer Tokyo de représailles, ce qui ne semble guère inquiéter la péninsule qui possède à cet instant plus de la moitié de la Chine.

 

 

1941

 

L'attaque nazie en France finit son oeuvre mais les Anglais reprennent de la vigueur en prenant la Grèce et en poussant la Yougoslavie dans son giron. La Lybie finit d'être liquidée, s'en est finit du rêve d'empire du Duce.

Le japon DoW les Etats démocratiques et s'empare d'une grande partie des ressources de sa zone d'influence. Singapour est la dernière à tomber au moment où une violente bataille navale americano-japonaise s'engage près de Truk, les forces navales américaines venaient soutenir leurs forces alliées des Philippines, ils repartent victorieux mais ont perdu 6 Corps en échange.

 

 

1942

 

Les Britanniques sont appuyé par l'arrivée des Soviétiques qui DoW l'Axe. Les Allemands sont en position défensive - ils s'apprêtaient à attaquer l'Espagne semble t-il tandis que ses sattelittes tombent sous les coups des Alliés. Une mauvaise nouvelle chassant l'autre, ce sont les USA qui DoW l'Axe (malgré l'attaque des Soviétiques dans le jeu).

Trieste est la ville qui est l'enjeu de l'année : les italiens parviennent à la garder.

La nouvelle-Guinée est prise tandis que les forces navales des deux camps font un jeu de cache-cache qui se soldent par une victoire japonaise devant Formose : les ressources vers la Mère Patrie sont dorénavant assurées.

 

 

1943

 

Les Allemands perdent progressivement la maîtrise des évènements et Berlin est occupée tandis qu'un débarquement allié au Danemark (le second du jeu !!) pousse la Wermacht à se réfugier vers la Hollande.

Le Japon maîtrise son sujet mais doit reculer face aux forces navales US devenues trop nombreuses pour être contenues en l'état.

 

On décide d'arrêter là cette partie.

 

Victoire Mineure des Alliés.

 

 

Après-Match :

 

Anthon : Italie. “Pourquoi ne pas avoir renforcé la Lybie avant le DoW?? Raison : aucune !. J'ai mal joué, j'ai poussé l'Anglais à venir se frotter à moi en Afrique, je me suis fait laminé et ensuite il a pris la Grèce et donc la Yougo et là les choses ont commencé à sentir le roussi. Partie très moyenne, voire nulle”.

Didier : USA. “Le Combat en Europe s'est bien déroulé, ce fut Fredrik qui se trouva en danger rapidement et on a vu que là, malgré sa précédente victoire, il manque encore de self-control : on la prit à la gorge et il ne chercha pas à se depétrer de son piège avec assez d'ardeur. Je crois qu'un joueur expérimenté aurait agi plus efficacement et se serait sorti de ces pièges. En asie, Chris m'a tendu des pièges en nombre et certains se sont retournés contre lui. J'aurai bien aimé joué jusqu'en 1944, car mes efforts pour le contrer commencaient à porter ses fruits”.

 

Chris : Japon. “Mon pays, celui que je préfère, s'est révélé toujours aussi sûr de ses qualités et de ses faiblesses -sic-. Mais le plus important fut l'effort entreprit pour amener un maximum de forces vers moi et ainsi faire souffler mon jeune allié allemand qui avait du mal à parer tous les coups portés à son pays. Je me suis posé la question d'un repli défensif vers la fin 1943, mais, à réfléchir ensuite, je crois que je ne l'aurai pas fait”.

 

Félix : France. “J'avais vu jouer Fredrik à la première partie et j'ai vu qu'il avait une bonne technique d'attaque mais que sa défense était à revoir. Avec Pieter, on a décidé de lui mettre la pression, et çà a marché complètement. J'avoue que face à un débutant, il ne faut pas tenter des coups de pro : ce n'est pas sport, mais là on l'a pas fait méchamment. En plus, on l'a cadré pour lui faire apprendre qu'un bon joueur à WiF, c'était surtout de bien savoir défendre, l'attaque passe après”.

 

Fredrik : Allemagne. “Ils m'ont laminé! Je savais qu'ils avaient prévu quelque chose après ma belle victoire en 1ere partie, mais ils ont commencé fort dès la pemière impulse et ce débarquement au Danemark. A chaque fois, je les ai balayé mais c'était de plus en plus chaud à tenir. Jai voulu prendre l'Espagne comme en 1ere partie, mais Razik en a profité pour me taper dans le dos. Je ne suis pas arrivé à m'en remettre. Une partie très tendue”.

 

Pieter : Angleterre. “Pourquoi laisser les nazis fairent ce qu'ils veulent si on a les billes pour freiner la machine allemande ? On a vu avec ce GR qu'une attaque concertée franco-britannique dès le début pouvait, au-moins, ralentir considérablement berlin dans ses visées expansionnistes. C'est un exemple à suivre pour les Alliés dans les prochaines parties. L'aide du Russe au bon moment scella notre victoire”.

 

Razik : URSS. “On voit souvent le Russe enfoncé par les blindés allemands et bien là je suis ravi de constater que ce fut l'inverse qui se produisit. Il ne faut pas croire que l'Allemand jouait mal, je pense que j'ai bien organisé mes lignes avec l'idée, depuis le début, d'attaquer avant d'êter attaqué. J'ai pensé à cela au moment où les Alliés ont débuté le jeu, il était clair qu'ils voulaient presser l'Allemand et que cette pression allait en relâcher un peu à l'Est. J'ai bien fait de prendre une posture et un dispositif agressif devant la Pologne. Je regrette juste mes Corps d'Armée placés en Sibérie, j'ai vu trop tard qu'il n'y aurait aucun danger de ce côté du Monde”.

 

Suttman : Chine Nationaliste.” Cette partie fut vraiment cool pour moi avec un joueur qui adore jouer le Japon. La campagne à commencé avec une offensive de grand style de Chris. J'ai assez bien tenu mais j'ai du abandonner des centaines de kilomètres aux envahisseurs. Ensuite, je me suis senti un peu moins étouffé à mesure où l'Américain arrivait en Asie avec ses forces. La fin prématurée du Jeu n'a rien changé à ma situation, je ne voyais qu'une réelle amélioration vers 1945, pas avant”.

 

 

 

GR n°3 : Recherche d'Avenir.

 

Scénario Fascist Tide.

 

Arbitre pour les Alliés : Anthon.

 

Chine Nationaliste : Suttman.

USA : Erik

France : Freidrik

Angleterre : Pieter

URSS : Wolfgang

 

Arbitre pour l'Axe : Razik

 

Allemagne : Félix

Japon : Didier

Italie : Stéphane

 

Arbitre Général : Chris.

 

Diezel sera celui qui écrira les différentes étapes importantes du Jeu.

 

 

1939

 

La Guerre ! La Wermacht avance très difficilement sur Varsovie, qui se rend avec les honneurs. Une forte composante des forces allemandes pénètre en Hollande.

Les japonais piétinnent en Chine devant une résistance farouche engagés par les forces de Tchang Kai Tchek.

 

 

1940

 

La Belgique tombe tandis que les français mettent peu de coeur à l'ouvrage pour défendre son territoire qui tombe sous les coups de Rommel et de ses unités blindées.

Une large campagne de bombardement est lancée par Goering sur les industries anglaises qui ne produisent, au final, qu'a moitié de leur production normale. Hitler intensifie la production de sous-marins. 1941 sera chaud sur les mers et les plages anglaises...

Le Japon se désintéresse de la Chine et attaque les forces anglaises et bataves avec des succès inquiétants pour la survie de la Démocratie dans la région. Des actions japonaises poussent les USA au bord de la guerre.

On parle d'un débarquement en Australie, rumeur vite dégonflée avec le mouvement vers l'est des navires de combat japonais.

Les Italiens avancent en Egypte, sans toutefois obtenir un succès qui scellerait leur main-mise en Afrique du Nord.

Malte est attaquée, mais la résistance anglaise ici comme partout ailleurs dans le monde s'organise.

 

 

1941

 

Les nazis tergiversent un peu sur la mtéhode à appliquer face aux anglais : une attaque navale et sous-marine à outrance pour affamer la Grande-Bretagne avec une invasion hypothétique à la clé et une arrivée prématurée de l'Amriécian échaudé par les actions des Dictatures dans le Monde ou une attaque sur l'URSS. Il semble qu'Hitler ne voie pas plus loin que le bout de son nez et prend le pas du court sur le long terme : Barbarossa est engagée et les soviétiques perdent quantité d'hommes dans des batailles qu'ils sont obligés de perdre. Ils parviennent tout de même à détruire les finlandais dans leurs assauts sur Leningrad.

Le Japon déclare la guerre aux USA et attaque Pearl Harbor, 3 Cvs et 5 Cls sont coulés sans perte pour les Japonais, Roosevelt promet la Victoire à son peuple.

Tokyo célèbre cette victoire par la prise de Rangoon, l'Inde est sa prochaine cible. La Sphère de Co-prospérité tant vantée est en passe d'exister.

 

 

1942

 

Les Alliés au grand complet ne s'avouent pas vaincus et les Dictatures, toujours offensives, sont forcées de manger leur plain blanc face à la résistance acharnée qui leur fait face. Les Soviétiques contiennent, à grands cris et souffrances, les nazis. Stalingrad est prise mais si le Sud semble à portée, le front Nord offre des perspectives pour l'Armée Rouge. Joukov reçoit l'ordre de former les troupes et civils à la techno-guérilla, quel visionnaire ce Staline !! 40 ans d'avance et pas une ride ^!^.

Les Américains DoW le Portugal et établissent une tête de pont solide en Europe. Franco négocie secrètement avec les deux parties pour connaître l'avenir probable de son pays. L'Egypte tombe mais les Italiens sont à bout de souffle et le Duce refuse d'envoyer de nouveaux renforts.

Le Japon avance sur le territoire de la future Bangladesh, qui ne sera autre que le pakistan Musulman lors de son indépendance. Des places fortes anglaises résistent toujours, empêchant le Japonais d'exploiter ses premiers succès.

 

 

1943

 

Hitler décide de jouer ses va-tout pour tenter d'empocher le paquet avant que les nuages noirs ne s'amoncellent trop au-dessus de son crâne : il déplace une partie conséquente de ses blindés du sud vers le Nord de la Russie, ce mouvement lourd empêche une véritable offensive de se déclencher, tandis que les Soviétiques font le mouvement inverse (des troupes du nord vers le sud) : la parole est alors donnée aux forces aériennes où la Luftwaffe sort grande gagnante avec la promesse du Furher de rendre prioritaire la production de nouveux chasseurs d'appui disponibles pour le début de 1944.

Le chef nazi ordonne à sa Krieg Marine de sortir de ses ports pour se mesurer aux Alliés et freiner l'ascension des forces anglo-américaines : Le Tirpitz sonne la charge et permet une large victoire allemande en Mer du Nord : les Anglais décident de répondre à la menace des batiments lourds ultra-modernes germanique en engageant la totalité de ses navires, Doenitz préfère reculer.

Tokyo engage aussi tout ce qui flotte pour rivaliser avec l'Américain qui perd Rabaul dans un assaut aéroporté qui a fait frémir la totalité des joueurs présents, quelle classe ce Didier ! Les Japonais peuvent être fier de lui. Les Sous-marins US commencent à faire subir des pertes de plus en plus difficile à combler à la marine marchande de l'Empereur.

 

 

 

1944

 

Churchill décide de frapper un grand coup et lance une violente contre-attaque en Inde qui refoule les japonais jusqu'au Viet-Nam où une activité des partisans mêlée à un débarquement français rabaisse le caquet des Japs. Les Alliés DoW l'Espagne Nationaliste et atteignent Madrid sans grande perte. Le Dictateur espagnol hurla au secours à son nouvel allié allemand mais c'est l'Italien qui envoie par la France des contingents nombreux, l'Allemand subit l'offensive de printemps puis d'Hiver des forces de Staline, des unités SS viennent renforcer les troupes de Russie sonnées par la charge. La Wermacht, malgré sa puissance, est incapable de parer efficacement et à perdu 600 Km de front depuis le début de l'année. La Biélorussie est proche d'être libérée.

Le Japon subit le contre-coup des pertes navales trop lourdes pour son économie, l'Américain reconquiert les iles perdues et, dans une attaque concertée, reconquière les Philippines tandis que Vatoutine prend les commandes de l'Armée Rouge en Sibérie et, sous le patronyme de Staline, DoW les forces japonaises et fond sur la Mandchourie.

Les Italiens, soutenus per des restes des forces espagnoles, parviennent à contenir les Alliés à Bayonne.

 

 

1945

 

Les Alliés ne peuvent plus être arrêté, ils avancent en France tandis que l'Armée Rouge pousse jusqu'en Pologne, qui est finalement totalement libérée.

Le Japon est exsangue et n'a plus que sa propre Patrie à protéger.

L'Américain tente bien d'organiser un flux aérien de bombardement ininterrompu sur l'île principale mais les défenses aériennes japonaises, encore jusque-là presque inutilisées, repoussent efficacement les assaillants du Ciel de la Patrie.

 

Victoire Moyenne des Alliés.

 

 

Après-Match :

 

Erik : USA. “Vous voulez un homme puissant pour un Etat puissant ? Vous avez trouvé à qui parler ! Je ne me suis pas dégonflé, à aucun moment. Le Japonais pouvais bien fourmiller ses armes et l'Allemand joué des muscles, une stratégie tenue du début jusqu'à la fin, cela tient toujours ! J'ai aodré la reconquête de l'Asie sur un Japonais à bout de souffle pourtant bien parti. La résistance de l'Axe en Europe fut aussi plaisante. Très bon jeu”.

Didier : Japon. “Je ne croyais pas que j'allais finir si piteusement ! C'est vrai que les places fortes anglaises ont été contournées, mais je l'avais déjà fait, et je ne crois pas que cela soit le responsable de ma défaite : je n'ai pas cherché l'affrontement naval et l'Américain en a profité pour se faufiler et abattre mes TRS chargés de denrées vitales à mon économie. Ce piège, je le connaissais, mais j'ai cru pouvoir m'en sortir en étendant mes lignes, cela aurait pu marcher si ce russe ne m'était pas tombé dessus plus tôt que prévu et le gear-up US à fait le reste...”.

 

Wolfgang : URSS. “Je me suis, au début, retrouvé dans un drôle de plan avec un front pratiquement coupé en deux, mais Moscou assurait la liaison. Heureusement que j'avais blindé le front nord, car grace à çà j'ai éradiqué très tôt la menace finlandaise et tenu très solidement Léningrad et ses environs, si bien que les Etats Baltes étaient à prtée de canons, même au plus fort des combats. Dans le même temps, l'Armée Allemande avait mit le paquet au sud, là ou le bas blessait pour mon Armée. Cela s'est bien coïncidé pour les deux forces qui ont ensuite prit du temps pour se réequilibrer, un temps juste nécéssaire pour empêcher l'Allemand d'avancer plus chez moi puis ma prod s'est accentuée pour prendre le dessus sur des forces allemandes vaillantes mais pas invincibles. Suffisamment fortes tout de même pour m'empêcher de prendre pied en Allemagne, la Pologne étant le dernier pays à être libérée par mes forces”.

 

Félix : Allemagne. “Çà c'est du combat ! Vous vouliez de la stratégie, je vous en offre une bonne dose. La France prise rapidement, il fallait choisir : j'ai choisi et je pense que c'était la bonne décision, une Opération Otarie était trop risquée avec ma Marine trop faible et une Luftwaffe trop faible numériquement. Mes blindés étaient placés principalement devant l'Ukraine et je crois que c'était un choix judicieux. Ils ne furent arrêtés qu'après la prise de Stalingrad, il fallait que je m''arrête pour réorganiser la Wermacht devant un front nord qui pouvait, à tout moment, se disloquer et éliminer l'Allemagne de la Carte. Ma résistance, ensuite, fut un chef 'oeuvre d'organisation – si si, sans modestie aucune-. Le débarquement sur le Portugal puis l'attaque sur l'Espagne me laissa le temps de préparer ma défense en France et la victoire stratégique Alliée ne m'empêchera pas de croire que l'Axe à obtenu celle tactique”.

 

Fredrik : France. “Ben faut avouer que j'ai été balayé. Les français ne sont pas top dans le jeu, mais j'ai défendu comme je pouvais. J'aurai voulu jouer plus longtemps mais les poids lourds se sont montré aussi fort qu'attendus, je ne pouvais pas rivaliser”.

 

Pieter : Angleterre. “Face à un Allemand revanchard qui me bombarde mes usines dès le début, l'Anglais est un peu malmené. Mais j'ai de la volonté et suffisamment de rage pour reprendre du poil de la bête quand il faut. J'ai beaucoup laissé l'Américain devant, mais j'ai compensé par une solide défense en Asie qui a beaucoup contribué à notre victoire sur Tokyo. Seul regret : ne pas avoir tenté de débarquement en Italie, cela aurait certainement contribué à diminuer la défense de l'Axe en Espagne et ainsi décider plus rapidement le sort de l'Allemagne”.

 

Stéphane : Italie. “La partie fut belle tout autant qu'acharnée. Les joueurs étaient tous en pleine fureur face à tous ces combats qui ont été déclenché à travers le Monde. J'ai rarement vu autant de tension dans un jeu de WiF, il y a eu de nombreuses enguelades concernant des combats, les Arbitres ont été coools et pro, çà aide. Sinon je crois que mon jeu à été un modèle pour l'Italie : après la conquête de l'Egypte, j'ai fait mon boulot et j'ai ensuite gérer pour ralentir les Alliés, de plus en plus offensifs. Très bon jeu, très prenant, des joueurs vraiment dans leur rôle”.

 

Suttman : Chine Nationaliste. “J'ai prit une tôle au début mais j'ai attendu mon heure. Si les montagnes n'existaient pas en Chine, je crois qu'aucun joueur ne prendrait la peine de jouer ce pays ! Avec l'arrivée des Soviétiques, j'ai pu balayer, le mot est juste, le reste des forces japonaises du Continent. J'ai même organisé quelques raids aériens depuis mes bases vers le Japon en fin de partie : le tigre de papier se transforme en Bête de combat, attention, je mords :-)”.