La France se range Ailleurs ou « L'Axe donne naissance au Pacte »

 

 

Historique détaillé:

Nous sommes en Mai 1937, de partout les signes avant-coureur de la Guerre sont là et ne laissent que peu d'espoir d'un règlement de la tension à l'amiable. L'agitation sociale est grande en France et les partis d'extrème-droite décident d'en profiter. Avec le soutien financier du Goouvernement Allemand, des émeutes interviennent dans plusieurs grandes villes de France et obligent le Gouvernemet Français a décréter l'Etat d'Urgence le 15 Mai au matin. A cette date, la France se réveille avec les militaires en bas des rues, l'arme équipée de sa baïllonnette au canon. C'est un déferlement de protestation de tous les partis politiques qui hurlent à la dictature et appellent à des manifestations Générales pour le lendemain, le 16. Les mouvements du Front Populaire, au pouvoir, réagissent par des contre-manifestations chargées de montrer l'indéfectible soutien du Peuple à son Gouvernement. Les mouvements de Droite, pour une première fois réunis sous la tutelle de Paul Reynaud, se préparent avec ferveur et son premier représentant chauffent les troupes pour le défilé à Paris du lendemain. Dans la nuit du 15, à Paris, ruelle des Charmilles, dans le 13eme, des soldtas viennent frapper au domicile de Reynaud où il tient un semi-meeting d'avant « grand soir ». Les soldats annoncent qu'ils sont venus chercher Mr Reynaud. Une esclandre s'en suit, des coups de feu partent, Reynaud décède sur son trajet à l'hopital. Le lendemain matin, la mort de cet homme, aimé par la majorité des Français, mais dont les positions faisaient parfois peur, soulève une indignation telle que les manifestations ne rassemblent plus la France en colère mais toute la France. Des millions d'anonymes, de petit bourgeois et même d'ouvriers viennent spontanèment dans la rue pour témoigner de leur émois. Les partis de gauche ne prennent pas au sérieux ce réveil démocratique et ne font rien : ils auraient dû, car les soldats sont encore à l'extérieur de leurs casernes et des escarmouches surviennent dans plusieurs villes, dont quelques unes à Paris. S'en est trop pour beaucoup, et la menace d'une révolte éclate au grand jour. Des milliers de personnes, les plus radicales, attaquent les divers endroits du Pouvoir à Paris. La Sorbonne, l'Elysée et Matignon, le Sénat et l'Assemblée Nationale sont attaquées, prises puis perdues dans des combats de rues souvent sporadiques mais toujours violents où le sang coule à flot. Le Front Populaire prend peur, craint l'anarchie et décrète l'arrestation immédiate de tous les meneurs. Mais cette révolte n'est plus tenue réellement par des meneurs, elle vient du fond de la France, de la colère sourde qui tapissait dans les coeurs de millions d'êtres humains déçus de la politique, déçus des promesses non tenues, déçus d'un gouvernement de Gauche que l'on critique comme trop mou et proche, sinon inféodé, de Moscou.

 

 

Dans de pareilles colères se rassemblent toutes celles agrégées durant des années, de la rancoeur et la deception qui n'ont souvent rien à voir avec la politique. Certains contemporains diront que « cela devait se dérouler, les circonstances ont été propices, le Gouvernement en place n'a pas su y faire face et répondre aux réelles demandes du Peuple, celui-ci à alors prit ses responsabilités ». La condamnation unanime des attaques de l'Armée sur les manifestants en colère finit de décribiliser le pouvoir en place. Il faut un chef, les hommes de Droite le savent, si possible un miilitaire pour rassurer l'Armée qui tient toujours la haute main sur la sécurité du Pays : Pétain apparaît et, en coulisse, accepte de gouverner. L'Amiral Darlan fait mine de s'intérésser au poste, il se ravise et brigue celui de Premier Ministre. On annonce aux Français par la radio d'Etat aux mains des « putchistes » comme ils aiment s'appeler, que le Gouvernement n'est plus légitime, qu'il n'est plus en mesure de gouverner et que le Maréchal Pétain, dans ces temps sombres mais nécéssaires au renouveau français, accpepte la mission qui lui semble comme un devoir, celle de prendre la tête de l'Etat. Le nom de Pétain sonne dans tous les coeurs français, les hommes politiques de tous bords sont estomaqués de la nouvelle : Pétain est hors des partis, c'est un homme qui rassemble tous les clivages. Les possibilités qui restent alors au gouvernement de gauche encore en place sont plus que minces, bien que possèdant encore les rênes administratives, il se sent décharger de sa tâche : les Français veulent voir Pétain prendre les rênes de la France, seul, à leurs yeux, capables de sortir leur pays du marasme politique. Le 29 Mai 1937, le gouvernement du Front Populaire donne au Président élu sa démission, puis c'est le Président lui-même qui remet au Peuple son pouvoir. Le Sénat, en scéance extraordinaire est dissous, ce sont seuls les Députés qui auront droit de voter pour un nouveau Président : Pétain est seul en course et celui-ci nomme l'Amiral Darlan Premier Ministre. L'Extrème-droite est dérrière tout ces votes et en moins de 4 mois fait arrêter tous les députés et sénateurs de gauche. C'est Darlan qui possède la haute main sur la France et annonce de grands changements dans la politique extérieure de la France.

 

 

Il affiche ses idées devant les français en acceuillant, le 21 Juin 1937, Hitler à Matignon, puis dans sa maison de Campagne, près de Compiègnes. Le destin de la France est désormais scellé. Le 3 Août de la même Année, la France et l'Allemagne signent un traité de « Co-opération mutuelle ». La semaine du 15 Août voit de violentes manifestations à l'appel des partis de gauche mais sont durement réprimées et fait 15 morts et des centaines de blessés, accompagnés de centaines d'arrestations où les principaux protagonistes sont jugés et emprisonnés pour des peines allant jusqu'à 5 ans de prison pour « troubles graves à l'ordre public ». Le 12 Novembre, des exercices de tir de l'Armée face au Pièmont irritent le Duce. Pétain fait alors un voyage jusqu'à Rome où il est reçu dans un décor imitant en tout point l'Empire Romain. La France semble alors le jeu de la course politique entre l'Allemagne et l'Italie qui se la dispute farouchement. C'est Darlan qui en récoltera les lauriers en organisant un sommet tripartite le 3 janvier 1938 à Strasbourg où Hitler avoue alors ses vues sur la Tchécoslovaquie et les Sudètes. Ce pays, allié traditionnel de la France, va voir alors comment cette Puissance majeure ne se fait peu de cas d'un tel allié : darlan avalise son invasion sine-die. Ce pacte entre suppôts du diable scélla le sort des 3 pays qui annoncèrent, le 7 janvier 1938, la naissance d'un pacte tripartite liant les 3 Etats de France, d'Allemagne et d'Italie. Le choc fut important, surtout en France où les démocrates réagirent en éditant un manifeste pour réveiller de la torpeur les français, mais ces derniers avaient déjà montré leur colère une fois durant ce siècle.... Ce manque de réaction insita les forces d'extrème-droite à passer à la vitesse supérieure en incarcérant, dans la nuit du 20 au 21 Février 1938, des milliers de démocrates. Ils furent jugés sommairement et plusieurs reçurent une sentence de peine capitale pour des faits qu'ils n'avaient tout simplement jamais commis. Des milliers de français des classes moyennes décidèrent, dans cette période, d'émigrer, principalement aux Etats-Unis, toujours sous le règne de Roosevelt. Dans ce pays jeune et dynamique, l'arrivée de l'extrème-droite en France bouscula les idées reçues sur la douceur politique qui était sensé y régner depuis plus d'un siècle. Mais quand Hitler édicta les lois raciales de Nuremberg et que la France suivit le mouvement le 30 Juillet 1938, Roosevelt s'aperçu que des centaines de milliers de Juifs étaient en danger en Europe.

 

 

Il fit un très grand effort en faveur du Peuple Elu, et força le Gouvernement Français à expatrier la plupart des Juifs de France où Allemands partis en France en fuite face aux exactions allemandes pour le Portugal, qui reçut une énorme somme d'argent en échange d'accepter tous ces réfugiés : Fin 1938, ils étaient plus de 2 millions de Juifs venant de toute l'Europe à s'être exilé, avec le soutien financier américain, pour ce pays, nouvel eldorado pour tout un Peuple. En Amérique, on pavoisa sur la politique juive du président, mais celui-ci se défendit bec et ongle et envoya Hollywood au Portugal pour filmer et témoigner, devant des yeux américains embués, comment les Juifs étaient dorénavant traité sur le Vieux Continent. Ce fut la 1ere fois qu'un Président Américain prenait autant parti pour une « minorité ethnique », et c'est ce qui lui pourrait lui coûter sa place aux élections de 1940. Il n'empêche, grace à lui, l'Histoire le retiendra, près de 3 millions de Juifs seront sauvés de l'Horreur, ce qui fait de lui « UN BIENFAITEUR DE L'HUMANITE ».

 

 

Pendant ce temps, la France construit doucement mais sûrement sa fondation d'Etat dictatorial et obtient, à l'image de l'Allemagne, des réussites économiques particulièrement impressionnantes : le chômage est pratiquement éradiqué, l'Armée est modernisée à l'image de celle des Allemands qui envoient de nombreux ingénieurs en France sur tous les domaines de pointe et où l'Hexagone semblee avoir un retard afec à l'Allemagne. La France organise un nouveau sommet, cette fois-ci international, pour la Paix le 13 janvier 1939 où le « Pacte », diminutif du Pacte tripartite, regroupant les Français, les Italiens et les Allemands, se montre tout guilleret devant leurs invités. Ce sommet aceuilla, outre ces 3 pays, l'Angleterre avec Chamberlain, très seul sur son île, Molotov pour l'U.R.S.S, et Treavor pour les Etats-Unis. Les Polonais refusèrent séchement l'invitation. Durant les travaux, le Pacte indiqua que l'intégrité territoriale de la Pologne n'était pas en cause et serait préservée si un accord sur Dantzig était trouvé. Chamberlain rétorqua qu'en l'absence des principaux intéréssés, cette question restait en l'état, et qu'en conséquence l'Angleterre continuerait à assurer la sécurité de la Pologne en cas de conflit. Des pours-parlers secrets entre l'Allemagne d'un côté et Molotov de l'autre sur le sort de la Pologne ne donnèrent rien. Treavor, quant à lui, indiqua que son pays s'éfforcerait de soutenir toutes les Démocraties en danger, ces propos jettèrent un froid pendant le reste de la Conférence. Restait un dernier point à régler : le sort de l'Autriche. Cette dernière était le point noir du Pacte depuis plus de 2 ans : les Italiens refusaient l'annexion pure et simple de ce pays par son voisin du nord, et pour se faire, joua habilement en tournant la France de son côté. L'Allemagne, mise en minorité dans son propre camp, recula et essuya cette rebuffade comme un affront fait directement à son chef, mais n'en laissa rien paraître à la cloture du sommet.

 

 

Ce dernier n'aboutit alors qu'à laisser les différentes parties sur leurs positions et à laisser encore un peu de temps à la Pologne avant le grand cataclysme.

Fin juin 1939, les forces anglaises reçurent un rapport confidentiel fournis par ses espions présents dans l'administration militaire Français. Ce rapport provenait de l'OKH Allemande et était envoyé au Quartier général des Forces françaises à Dijon où était indiquait, très précisément, ce qu'il fallait faire pour « matter ces agitateurs du chiffon Polonais que sont les bulgares, les Hongrois et les Roumains » et pronaît une invasion rapide de ces trois Etats, pourtant tous trois germanophiles convaincus. Les Anglo-saxons mirent plusieurs jours pour vérifier la véracité de ce rapport ultra-confidentiel, mais la réalité abrupte de ce texte était incontestable. Les chefs militaires anglais durent prirent acte que le Pacte semblait posséder un embryon de Commandement Unifié, ce qui était extrèmement déroutant, mais aussi que les préparatifs de guerre du Pacte étaient pratiquement finalisés. Le 21 Downing Street s'empressa de remettre cette « patate chaude » aux principaux intéréssés, c'est à dire aux pays cités à l'intérieur qui, preuves en main que ce texte était véridique, rapidement et dans une action commune, rompèrent totalement leur relation avec le Pacte. L'Histoire va maintenant se jouer, à partir de vos décisions, et les votres uniquement.

 

 

 

Scénario Alternatif « L'Axe donne naissance au Pacte » fonctionnant sous WIF FE et Raw 7.0 (Septembre/Octobre 1939 à Mai/Juin 1945)

 

Ce jeu couvre toute la guerre en Europe depuis l'invasion de la Pologne par l'Allemagne en septembre 1939 jusqu'à la fin de la Guerre en Juin 1945. Les puissances du Pacte auront l'initiative certainement durant deux bonnes années, mais les Alliés interviendront de plus en plus au fur et à mesure du temps et devraient, au final, prendre pied en Europe pour finalement acculer le Pacte jusqu'à sa défaite finale.

 

Joueurs : Le Pacte (Allemagne et France) contre les Alliés (U.R.S.S, France Libre, Commonwealth et USA). Le positionnement de l'Italie reste à l'appréciation de son joueur.

 

Premier Tour : Septembre/Octobre 1939

 

Nombre de tours : 35.

 

Dernier modificateur météo : Aucun. Le jet de dé pour la première impulsion de la partie donne « 4 ».

 

Cartes employées : Amérique, Europe occidentale et Europe orientale.

 

Initiative : Case +2 Axis. Le Pacte commence avec l'initiative et doit jouer la première impulsion.

 

Etats de Guerre :

Durant sa 1ère impulsion, l'Allemagne et la France doivent déclarer la guerre à la Pologne et l'Allemagne doit annoncer qu'elle réalise l'Anschluss avec l'Autriche. Le Pacte (incluant la France et l'Allemagne) ne peut pas déclarer la guerre à un autre pays à sa première impulsion. Durant sa première impulsion, le Commonwealth doit déclarer la guerre à l'Allemagne et à la France (et ensuite le Commonwealth peut déclarer la guerre à un autre pays).

Les Etats-Unis obtiennent un règlement à la dernière minute avec le Japon, qui n'interviendra pas dans la Deuxième Guerre Mondiale. Il n'y a donc pas de pool le concernant.

La Russie ne possède pas de Pacte de neutralité avec l'Allemagne. Libre à ces deux Etats d'en signer un quand ils le souhaiteront.

Si le Portugal est DoW par le Pacte, cela revient à un coût d'action sur l'entrée US de 90 points. Si l'Espagne est alignée, cela revient à un coût d'action sur l'entrée US de 47 points.

 

 

L'Allemagne, par l'annonce faite de l'annexion de l'Autriche avec son pays, met le Duce Italien hors de lui: il envisage de DoW le Pacte, mais se ravise et préfère attendre le cours des évènements pour décider dans quel camp son pays ira. L'Italie peut être DoW à n'importe quel moment de la partie à partir de S/O 1939, sinon l'Italie déclarera la guerre aux Alliés ou au Pacte, 6 mois exactement après le premier DoW entre le Pacte et la Russie (soit celle du Pacte à la Russie ou celle de la Russie sur le Pacte).

Exemple : La Russie DoW le Pacte (Allemagne et France) le 1er Août 1942. L'Italie, neutre jusqu'alors, devra, le tour de J/F 43, sortir de sa neutralité et choisir son camp et soit DoW les Alliés ou bien DoW le Pacte, à sa stricte convenance.

 

 

A cause de la parution du rapport ultrasecret provenant du département de la Guerre Allemand en direction des Français, et découvert par les Services Secrets Anglais, de grands bouleversements politiques sont intervenus rapidement après et qui ont pour conséquence d'empêcher l'alignement par l'Allemagne de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Hongrie. La Belgique, la Hollande et la Norvège rejoignent ce groupe et seront alignés par le CW si le Pacte les DoW. Seule reste la Yougoslavie qui peut encore être alignée par la France si 4 Corps Français sont à sa frontière. La Finlande, reste, quand à elle, une indéfectible alliée de l'Allemagne et peut être alignée par elle comme stipulé dans la Raw 7.0.

 

Entrée US: Seuls les pools « Ge/It » sont joués. Tous les pions des pools Ge/It coûtent le double de leur valeur (au lieu d’1,5 fois). Les Etats-Unis commencent avec 2 pions d'entrée. Les Etats-Unis peuvent choisir un pion d'entrée durant la phase d'entrée américaine même s'ils avaient déjà tiré des pions dans la phase d'entrée américaine du tour précédent. Vous pouvez toujours tirer 3 pions (chaque 2ème tour) en 1942 et après. Vous pouvez choisir une option d'entrée non désignée seulement si vous avez suffisamment de pions dans les pools Ge/It.

Exemple: Vous pouvez fermer le canal du Panama si vous avez une valeur cumulée de vos pions de 17 ou plus dans votre pool d'entrée Ge/It.

 

Réserves : Aucune puissance majeure n'a fait appel à ses réserves.

 

Contrôle : Comme indiqué sur la carte sauf que :

L'Allemagne a aligné la Tchécoslovaquie ; et

L'Italie a conquis l'Ethiopie et a aligné l'Albanie.

 

Points de Renseignements : Aucun.

 

Production hors carte :

·         URSS ~ 4 usines, 6 ressources pétrolières et 11 autres ressources depuis le bord Est de la carte.

·         CW ~ 3 usines et 3 ressources non pétrolières depuis le bord est de la carte. En outre, il a 1 point de ressource supplémentaire pour chaque groupe de 2 points de convoi CW présent dans la section 0 du « pool de transfert » (voir ci-dessous) durant la phase de production. Ces ressources supplémentaires sont plafonnées à 3 points de ressource pétrolière et à 7 points de ressource non pétrolière (AfA Option 1 : 3 pétrolières et 4 non pétrolières), tant qu'elles sont transportées via la Mer Rouge. Le Commonwealth peut au lieu de cela, les transporter par la zone maritime du Cap Basin, mais dans ce cas, le Commonwealth obtient seulement 1 point de ressource pour chaque groupe de 3 points de convoi présent dans le pool de transfert.

·         La France ~ 1 point de ressources non pétrolière de disponible qui peut être transporté via la Mer Rouge s'il y a 3 points de convoi français non utilisés pour transporter des ressources françaises dans le pool de transfert. La France peut au lieu de cela, utiliser 5 points de convoi pour transporter sa ressource via le Cap Basin.

 

Règles spéciales : Les unités de garnison et de milice australienne, indienne et néo-zélandaise pouvant arriver en renfort sont enlevées du jeu. Toutes les autres unités de ces pays apparaissent à Suez ou en Afrique du Sud (au choix du Commonwealth). Si ces 2 lieux sont contrôlés par le Pacte, les unités restent sur le cercle de production jusqu’à ce que l’un d’eux soit de nouveau contrôlé par les Alliés.

 

 

Les usines soviétiques peuvent être transportées hors de la carte en les déplaçant par rail vers le bord est de la carte, au coût de 3 mouvements sur rail par usine.

Les limites d'activités du Commonwealth et des Etats-Unis ne sont pas divisées par deux après 1941. Les unités Alliées qui tracent une ligne de ravitaillement vers le pool de transfert peuvent les tracer vers la Mer Rouge ou le Cap Basin.

 

France : il y a une si forte opposition face à la Politique de Pétain et Darlan que, lorsque les Etats-Unis arriveront en guerre, jetez, durant le tour d'arrivée US, un dé pour déterminer le contrôle des territoires qui font cesséssion et qui se placent sous la direction de la France Libre (voir § 17. pour la Création de la France Libre et le § 17.2 pour la détermination des régions aux mains des Français Libres dans le Livret de Règles de la Raw 7.0 – le seul modificateur possible au dé de détermination est celui-ci : -1 au jet de dé si il y a moins de 3 unités Françaises présentes sur le Territoire en question-). Si aucun territoire ne revient à la France Libre, le nouveau pays mère de la France Libre sera Londres jusqu'à ce qu'un territoire de l'Empire Français soit libéré par une unité Américaine et qui accueillera ensuite le Gouvernement Libre. Attention : la création de la France Libre n'implique pas celui de Vichy, qui n'existe pas dans ce scénario. Il existera deux Etats français : la France alliée de l'Allemagne et la France Libre dans le camp des Alliés. D'un autre côté, si un territoire devant revenir, par le jet de dé, aux Français Libres et qu'il est déjà aux mains des Alliés, ceux-ci doivent rendre le contrôle immédiatement au Français Libre.

Quand un territoire passe aux mains des Français Libres grâce à ce lancé de dés, retirez la moitié -1 des unités Françaises originelles présentes sur le territoire. L'autre moitié +1 est alors pris dans le FP des Français Libres disponibles et directement placée sur la carte et le territoire en question. Cette zone étant maintenant définitivement à la France libre, les villes qui peuvent s'y trouver ravitaillent uniquement les unités Françaises Libres présentes sur cette zone. La France doit DoW les Français Libres dès sa 1ere impulsion de création (pas de Chit US possible). La France Libre peut construire autant d'unités qu'elle le peux (pas de gearing Limlit au 1er tour) et possède le même FP (mais pas Pool de construction, de réparation ou de réserve) que la France du Pacte. A chaque tour de production, le joueur Français du Pacte joue alternativement avec le joueur Français Libre pour choisir ses unités à construire (le joueur Français du Pacte commence). Si la France Libre perd tous ses territoires, son nouveau pays mère sera les Etats-Unis et New York pour capitale. Si Paris est prise par les Alliés, la France Libre devient la France et jouera la France. La France du Pacte cesse d'exister immédiatement. Ses unités sont détruites sans avoir de possibilité de revenir dans les FPs. Retirez toutes unités françaises présentes dans le Pool de construction, de réserve ou de réparation du Français du Pacte.

 

 

A l'apparition de la France Libre, retirez le QG de Gaulle de France et placez-le directement dans le territoire où se situe la nouvelle capitale de la France Libre. Les unités de la France Libre ne coopèrent qu'avec les unités Américaines et non avec celle du Commonwealth.

 

USA : la situation en Europe étant particulière avec le basculement d'une Puissance Majeure initialement démocratique dans le camp des Dictatures, les Américains ont conscience que la Guerre sera bien différente de celle de 14-18. En 1940, en plein combat en Europe, au tour de J/A 40, des élections américaines ont lieu. Le joueur Américain lance alors 1D10 : sur un 6 ou moins, Roosevelt est battu par le Républicain Lindsey, moins favorable à la guerre que son adversaire Démocrate. Si c'est le cas, la politique pro juive affichée ostensiblement par l'Homme Politique face à la barbarie des idéologies ignobles développées par des malades mentaux semble avoir tout de même heurté les consciences américaines. Cette élection à pour conséquence de retirer 4 Chits du pool d'entrée US contre le Pacte, si, bien sûr, les Etats-Unis ne sont pas encore en guerre avec les Dictatures Européennes.

Si Roosevelt reste en place, poursuivez le jeu normalement.

 

Les demandes de rectification de frontières de la part des Etats de l'Est ne sont pas jouées. La colère et l'indignation de ces Etats face aux menaces d'invasion qui pèsent sur eux de la part de la Wehrmacht les prévient d'aggraver leur propre situation politique régionale.

 

 

Production : USA ~ Les Etats-Unis peuvent seulement employer la moitié de leurs usines, ressources pétrolières et autres ressources qu’ils contrôlent, ou qu’on leur donne. Celles inutilisées sont écartées du jeu - elles ne peuvent pas être données ni utilisées par toute autre puissance majeure.

 

Pool de Transfert : Le pool de transfert représente les conflits navals dans des théâtres hors carte. Employez la zone maritime du Canal du Mozambique pour figurer le pool de transfert (cette zone maritime est une abstraction de plusieurs zones maritimes des cartes Asie et Pacifique).

Des unités navales Alliées peuvent entrer, ou sortir, du pool de transfert pendant n'importe quelle phase de mouvement navale. Pour se faire, elles doivent atteindre les zones maritimes de la Mer Rouge ou du Cap Basin avec 1 point de mouvement et de portée restant. Vous pouvez alors les déplacer dans le Canal du Mozambique. Vous pouvez les baser à Pretoria. Elles peuvent quitter le pool en dépensant 1 point de mouvement et de portée pour entrer dans l’une des 2 zones précitées. Tant qu’elles sont dans le pool de transfert, ces unités suivent toutes les règles habituelles s’appliquant aux zones maritimes (par exemple, elles doivent retourner à leur base si elles sont dans la section 0 à la fin du tour).

Les unités aériennes alliées peuvent aussi entrer et quitter le pool de transfert (on suppose que le pool est connecté à la Mer Rouge et au Cap Bassin par une ligne de communication bleue – voir en 14.1.2).

Les unités du Pacte peuvent entrer dans le pool de transfert de la même manière et y initier des combats navals normalement.

Conditions de victoire spéciales : Aucune.

 

 

Objectifs historiques : Vous avez deux possibilités (à déterminer avant le match) : soit le camp qui possède le plus de points à la fin de la partie a gagné ou bien voici les objectifs recalculés mathématiquement :

CW 11

France 5

Allemagne 3

Italie  0

USA  11

URSS 10

 

Placement : Suivre exactement le placement donné pour le scénario à 2 cartes nommé « La Marée Fasciste » inclut dans le « Scenario Booklet » accompagnant la Raw 7.0.

 

 

 

Rapport de Jeu semi détaillé combinant le Scénario « L'Axe donne naissance au Pacte », avec les pions et cartes de WIF FE et sous RAW 7.0. Jeu commencé en Mars 2004 et terminé en Mai 2004.

 

Joueurs :

 

Christian : Commonwealth et USA. Joueur assez spécial. D'humeur bouguonne mais très bon Comédien : se place toujours dans le rôle du dirigeant politique lorsqu'il dirige ses armées. Un cul au dé hors du commun. Assez réservé sur ce nouveau scénario. Sa maxime favorite : «  Les Huns n'ont pas permit à l'herbe de repousser, toi je ne te permettrai pas d'avancer un pas de plus »).

 

Stéphane (« Stéph » pour les intimes) : U.R.S.S et France Libre. C'est un joueur expérimenté qui a l'habitude de jouer les puissances terrestres et c'est lui qui choisit de jouer la Russie. Curieux de nature, il glousse devant ce nouveau challenge. Ce n'est pas un fana des règles mais c'est celui qui possède la meilleure stratégie (« j'adore quand tu me bombardes, cela me permet de constater que tu ne sera pas assez fort pour ma prochaine attaque »).

 

Didier : Italie. Un nouveau joueur amené par Stéphane : totalement novice dans WiF (peut être pas génial de commencer avec un Scénar uchronique, mais bon), on lui donne ce pays qui n'agira pas tout de suite dans la partie, temps pour lui de s’acclimater. Il pose des questions sans arrêt (« j'adore ») et nous coupe tout au long de la partie. Etant un groupe plutôt soudé et foncièrement pédagogue (faut bien avec un tel jeu), nous avons répondu avec plaisir. Il semble doter d'une bonne vision digne d'un Maréchal d'Empire. Une très bonne recrue, merci Stéph. On l'a souvent entendu dire : « mais si, j'ai lu les règles, mais pourquoi tu as déplacé cette Armée ici ?? ».

 

Christophe (« Chris » pour la Compagnie) : Allemagne et France. Le ruleskeeper du groupe et inventeur de ce scénar... Un grand amateur de géostratégie et adorateur d'Uchronies, il aime particulièrement jouer le Japon (« ce pays recueille tous mes suffrages, et mêle une gestion complète et totale sous WiF, yeepeeee »). Il parle parfois un peu bizarrement avec des haussements de voix et des onomatopées incompréhensibles (« espèce de P..... de dé de M.... !!!! ») quand çà marche pas comme il le voudrait. Il est très intelligent et ce gars... c'est moi*

 

* -vous comprenez mieux pourquoi des fleurs sont lancées souvent dans sa direction-.

 

 

Placement Initial :

 

Comme stipulé dans le scénario, on place nos unités en fonction.

 

URSS : Stéph place ses unités dans une ligne défensive allant de Leningrad à Stalingrad.

 

Allemagne : Chris positionne son Armée sur la Pologne, une unité SS se place à la frontière danoise. La Luftwaffe se tient prête à se fritter aux chasseurs Anglais.

 

Italie : Ses unités sont regroupées principalement sur Rome, Tarente et Milan. Une faible armée tient la Libye.

 

France : Ses unités sont envoyées dans ses territoires et principalement en Algérie et en Syrie.

 

Angleterre : Elle se prépare à de violents combats en Afrique contre les Français et craint par dessus tout la perte de ses précieux convois lui apportant son nécessaire, vital à sa survie.

 

USA : Rien de folichon vu ses unités disponibles au démarrage. La menace du Japon étant écartée, toutes ses forces militaires sont en direction de l'Europe.

 

 

Tour 1 : S/O 39 – Le Pacte DoW la Pologne ! Les Anglais répondent : la Seconde Guerre Mondiale démarre

Tout le monde connaît le temps qui intervient aux premières impulsions

 

Le Pacte (France et Allemagne) à obligatoirement l'initiative et doit jouer en 1er. Elle DoW la Pologne (+2 Chits) et profite de la surprise pour bousculer l'unité INF polonaise placée à la frontière (« bouge de là » crie Chris, çà démarre bien...). La Luftwaffe prend le pool des forces aériennes polonaises et cloue sur place les avions qui osent prendre leur envol. Des Stukas tentent de ground striker des unités polonaises à Lodz mais un mauvais jet de dé les empêche de le faire.

L'Angleterre, dans une effervescence qui trahie une grande inquiétude, finit par annoncer, par son Premier Ministre Chamberlain, la Déclaration de Guerre de son pays au Pacte (pas de Chit).

Le mauvais temps au final stoppe temporairement les hostilités.

 

 

Tour 2 : N/D 39 – La Royal Navy ne craint ni le mauvais temps ni ses adversaires

L'Hiver arrive précocément cette année.

 

L'Angleterre sort sa Flotte Z sous la neige (2 CV & 4 BB & 4 Croiseurs) et tente de trouver en Mer du Nord le CP Allemand situé là. Rien n'y fait.

Le Blizzard n'empêche pas la Royale de sortir de Brest et couler 3 CPs dans les Féroé. Un groupe de LeO 451 français bombardent stratégiquement Londres, mais sont abortés par la chasse anglaise. Ce fut suffisant pour le Cabinet de Chamberlain pour jeter l'éponge. Churchill est appelé à la rescousse et le Lion Britannique forme son Cabinet de Guerre d'Union Nationale. Il promet « des sangs et des larmes, mais la Victoire à la clé ».

 

 

Tour 3 : J/F 40 – La boulette après des jets météo tous exécrables

Oh, mais quel temps ! Horrible !

 

Les généraux Allemands s'impatientent tellement devant le mauvais temps et Lodz qui leur échappe encore qu'une attaque idiote de Rundstedt se solde par la perte d'une Div allemande. Hitler rappelle son Maréchal pour une séance privée d'invectives bien senties.

 

 

Tour 4 : M/A 40 – La Wehrmacht montre ce qu'elle sait faire de mieux : Blitz!

De jolies éclaircies au milieu du tour

 

Les Allemands obtiennent enfin des renseignements mais préfèrent les garder pour plus tard, qui sait !

Le début du tour laisse espérer aux Polonais que leur pays sera encore sauvé ce tour, mais l'espoir fut de courte durée : aux premiers rayons de soleil, Rundstedt, échaudé après l'entrevue avec son Chancelier, mène lui-même l'assaut sur Lodz qui est prise avec une facilité déconcertante. La Luftwaffe abat les derniers avions qui étaient cloués au sol faute de pétrole. Varsovie est contournée et encerclée après une manoeuvre d'un Corps MOT et d'une INF partie de Königsberg. La marine polonaise tente de fuir avant qu'une ARM allemande ne les overrune mais la Kriegsmarine sort pour l'intercepter : c'est un massacre, aucun polonais ne survit. Donitz ordonne de saluer dans l'honneur la vie de ces marins courageux.

La Royal Navy profite de ces instants d'émotions pour arriver au contact de la Marine Allemande, mais aucun camp ne se trouve.

Dernière impulsion avec le jet météo : Londres est fier d'empirer le dé avec ses renseignements, Varsovie ne tombera comme un fruit mûr qu'au tour prochain.

 

 

Tour 5 : M/J 40 – Le Pacte sort ses griffes, navales

Très beau temps tout au long du tour, c'est vrai qu'il a beaucoup à se faire pardonner !!

 

Le Pacte profite enfin de l'assurance d'un temps toujours au rendez-vous pour marquer les consciences mondiales : L'Allemand prend Varsovie et écrase les restes de l'Armée Polonaise éparpillée sur tout son territoire (le QG est overrunée près de la frontière avec la Russie) tandis qu'en Syrie, la TERR Française syrienne s'avance, visiblement avec de mauvaises attentions, vers les possessions Anglaises plus au sud. Les forces françaises et Anglaises étant en lente augmentation, peu de combats aériens ne se déroulent, sauf une attaque aérienne sur Gibraltar qui ne donne rien.

Pour les questions navales, c'est une autre affaire avec la sortie de la Royale en Med. à partir de Toulon. Un combat naval s'engage où les CA Duguay Trouin, Primaguet et Lamotte Picquet coulent et le CA Duquesne est aborté tandis que les BB Iron Dukes, Revenge et Ark Royal et le CVE Hermes sont coulés dans le camp de la Reine. Des SMs allemands chassent en atlantique mais ne voient rien. Les Français semblent prévoir quelque chose en Méditerranée, mais ne laissent rien transparaître sur leurs intentions exactes.

Les Anglais ne sont pas mécontents de ce combat naval qui permet d'espérer moins d'agressivité de la part du Pacte sur ses convois pour les tours à venir.

 

 

Tour 6 : J/A 40 – La Pologne abandonne, la Wehrmacht ouvre sa mâchoire sur les Balkans, l'Armée Française prend avec brio Gibraltar

Il faudrait prévoir de la crème à bronzer !

 

Hitler ne se satisfait pas de la situation à l'Est : ses armées pourraient attaquer dès à présent la Russie, mais se méfie de l'Italien (il n'arrête pas de regarder vers ses positions au nord ce qui inquiète passablement les militaires Allemands). De plus, il faut régler le compte des petits Etats des Balkans pour ensuite démarrer Barbarossa plus calmement. Enfin, le français l'assure qu'une action militaire d'éclat va rapidement sortir l'Italie du giron Anglais... En conséquence, le Pacte DoW la Bulgarie et la Hongrie (1 Chit). Le beau temps permet de finaliser la prise de ces 2 pays 2 impulsions avant la fin du tour. Les Roumains, dit-on, ont des sueurs froides ! Hitler leur réserve une attaque pleine de colère et de ressentiments.

La flotte française, restée en Med (section 2), employant une Offensive Chit (la première de la partie) navale, envoie ses TRS près de Gibraltar et la prend avec brio après une escarmouche avec la TF Home revenant de la Transfert Pool qui a vu le BB Ise couler sans contrepartie française. Les Anglais sont catastrophés par cette perte.

En dernière impulsion, le Pacte DoW le Danemark (1 Chit) et le Corps SS prend aisément Copenhague.

Les Elections Américaines voient la Victoire de : Lindsey (Chris : « yessss ») et 4 Chits sont retirées de la main de l'Américain (Christian : « Mais ils sont où ? », « quoi ?» demande Didier, « ben, mes Chits d'entrée ? » répond, abasourdi Christian. Le groupe est mort de rire devant l'incrédulité affichée par le joueur US).

 

 

Tour 7 : S/O 40 – L'Espagne arrive dans le Camp du Pacte, la Roumanie subit une peine radicale

La pluie n'empêchera pas les Hommes de se battre

 

Avec l'arrivée de l'Espagne de Franco dans le Camp de la France et de l'Allemagne, c'est autant une bonne qu'une mauvais nouvelle pour les Alliés : 5 Chits supplémentaires contre le Pacte en Entrée US tandis que L'Angleterre se voyait fermer la plus belle porte d'entrée vers la Méditerranée qu'on pouvait imaginer. Les convois anglais vont devoir faire tout le tour, mais le peu de pertes des Sous-Marins du Pacte permet une redistribution suffisante des ressources par la ligne des convois à travers l'Afrique.

Pendant ce temps-là, Hitler ordonne la mise en branle de la Wehrmacht contre la Roumanie qui reçoit la Déclaration de Guerre (1 Chit) du Pacte en bonne et due forme par un Bombardement stratégique de Bucarest. Les Soviétiques envoient un billet d'indignation à Hitler, celui-ci n'en à cure. Les Roumains font face à toute l'armada allemande (pratiquement 4 groupes d'Armées germaniques sur elle) et ne résiste pas longtemps (on sent la colère rentrée de l'Allemagne se jetant sur cette proie facile). Elle capitule au bout de 4 impulsions, la Luftwaffe y teste de nombreuses manoeuvres de guerre en prévision de Barbarossa, avec beaucoup de réussite. Cela promet contre la Russie (le Russe regarde l'écrasement roumain, dégoûté).

 

 

Tour 8 : N/D 40 – Ruse de sioux ! Les Indiens sont grecs ??

Le froid vous avez dit ? Non, pas que je sache !

 

Les Français envoient 4 Corps d'urgence à travers les forêts d'Autriche, leur but est clair: aligner la Yougoslavie.

Christian demande au Ruleskeeper : « Chris, est-ce que la Yougoslavie peut aussi être alignée par les Alliés », réponse : « oui, en envoyant à ses frontières 4 Corps d'Armées Anglais à ses frontières ». La cause était entendue, les forces Anglaises boutées de Gibraltar se regroupent en Egypte et DoW la Grèce (Chris : « grumphh », Christian : « hé hé »), Athènes est garnisonnée par les 2 unités grecques disponibles. Après un puissant bombardement côtier offensif et un soutien en aviation massif, Gort et ses troupes prennent la ville d'Héraclès en perdant toutefois 1 INF dans le combat. Les Français n'arriveront devant la Yougoslavie que pour la voir alignée par l'Angleterre. Paris est furieux de ce concours de circonstance. Combats aériens au-dessus de la Manche en faveur du Pacte.

 

 

Tour 9 : J/F 41 – L'Allemagne DoW la Yougoslavie

Temps plutôt frisquet.

 

Hitler s'excuse auprès des Français devant cette erreur Allemande (ils n'ont pu soutenir les Grecs, ses unités étant en plein placement en prévision de Barbarossa) et le Reich se voit forcer de DoW la Yougoslavie (1 Chit). Il dépêche des unités de réserve venant d'être construites d'Allemagne du Sud pour la Yougoslavie. Les Anglais ne demandent pas leur reste et abandonnent la Grèce, jugée trop proche des combats (Chris « et, mais vous allez où comme çà ? », Christian jouant la femme offusquée : « nous ne sommes pas les bienvenus ici, alors nous partons ! », ce Christian quel comédien !). Les troupes allemandes, sous la neige, ne peuvent que se maintenir aux frontières de ce nouvel ennemi et attendent un meilleur temps pour « dresser » ces yougoslaves. Rommel est dépêché sur place pour organiser l'attaque.

Il semble que l'Américain est proche d'entrer en guerre, étonnant car il ne possède pas tant de pions que cela, Chris réfléchit à cette nouvelle menace. Christian sifflote devant le joueur allemand pensif en face de la carte Européenne. Stéphane propose qu'il siffle l'internationale, Chris menace d'un Barbarossa immédiat s'il s'exécute, rires dans la salle.

 

 

Tour 10 : M/A 41 – Plan Allemand retardé tandis que Belgrade subit des attaques aériennes incessantes

Le Temps est d'un naturel taquin : il joue à cache-cache avec le soleil

 

Il semble que face aux résultats des jets de dé, le joueur Allemand ne sache pas maîtriser ses nerfs. On le comprend quand on regarde son dispositif : il aurait pu déclarer la guerre à la Russie si le temps avait été plus régulier...Mais que veux cet Allemand, contrôler la Météo ? Même la Wehrmacht ne sait pas contrôler les conditions climatiques ! Cela ne sert à rien de pester.

Les Combats en Palestine s'intensifient avec l'envoi de plusieurs Corps Français passant à travers les mailles des SMs du Commonwealth. Des paras allemands sautent et prennent Chypre tandis que, plus au nord, Belgrade reçoit un feu du ciel toujours plus grand pendant que les unités allemandes se font toujours attendre pour la prise de la ville. La météo (que Chris, toujours en colère, qualifiera de « dégeulasse ») protège, comme une volonté divine, les belgradois de l'attaque des troupes du Pacte. Athènes est libérée de l'emprise Britannique.

Les Français se sentent assez forts pour DoW la Belgique (1 Chit). Georges et Billotte mènent ce combat inégal, les belges ne croyant toujours pas leurs yeux avec l'arrivée de français couverts par des panzers ! Bruxelles tombe, mais la Belgique décide de continuer le combat à partir du Congo belge.

Combats navals en Italian Sea et en Atlantique entre la Royale et son homologue anglaise, où les BB Fuso, Repulse, Royal Sovereign et le Malaya sont coulés tandis que les Français perdent le BB Provence et les CA Foch et Duplex. Les Français regroupent les restes de leur marine de guerre à Toulon. Les ports de l'Atlantique ne serviront qu'à la sortie des sous-marins du Pacte contre les convois du CW.

 

 

Tour 11 : M/J 41 – Barbarossa lancée, le Pacte accuse le coup de tant de débauches de moyens

Temps assez décevant, seulement 5 impulsions exploitables

 

Chris ordonne la lancée de l'attaque sur la Russie en poussant un gros « ouf » quand la première unité allemande pénètre en Biélorussie. Von Leeb commande le Groupe d'Armée Nord et environ 10 Armées peu soutenue par la Luftwaffe. Un Groupe d'Armée Centre est constitué pour passer au plus vite les marais du Pripet et ensuite se diviser entre les Groupe d'Armée Nord et Sud, selon les besoins. Ce Groupe est commandé par Von Bock. Le Groupe d'Armée Sud regroupe 85% des unités blindées et mécanisées de la Wehrmacht et est sous la direction de Guderian et Rundstedt. Une forte Armée venant de Belgrade, prise par 2 INFs Allemande, arrive au pas de charge sous la direction de Rommel et ira renforcer le Groupe d'Armée Sud, tandis que plusieurs Corps SS auront la lourde charge d'encercler les villes soviétiques qui n'ont pas eu le temps d'être prises par la Wehrmacht dans son avancée, et ils devront rapidement prendre les villes en question, on imagine aisément qu'ils auront autant de douceur que les Einsatzgruppen qui les accompagne.... Un groupe d'armée Français est constitué spécialement pour Barbarossa, regroupant les 4 Corps d'Armée qui devaient aligner initialement la Yougoslavie. Ils sont envoyés sur le front Sud mais se chargeront certainement de la garnison d'Ukraine et pourront revenir vers les Balkans si un événement survient dans la région. La Luftwaffe est fortement ancrée en Roumanie, il semble que Chris considère que l'avance du Groupe d'Armée Sud sera si rapide que seuls les avions pourront suivre le train d'enfer des panzers de Guderian. Staline reçoit le DoW du Pacte (1 Chit) et apprend l'alignement de la Finlande (1 Chit) avec le Pacte. La fin de météo vraiment décevante (« P.... de jet de Météo de M..... » fut la majorité des quinze syllabes prononcées par votre scribe germanophone tout au long des 2 premiers tours d'attaque sur la Russie) empêche de nombreuses réalisations et exploitations tactiques.

 

 

Tour 12 : J/A 41 – La Wehrmacht avance, semblant craindre plus le temps au-dessus de sa tête que les réactions de l'Armée soviétique

Temps parfait, en 12 impulsions, que du clair !

 

Le Groupe d'Armée Nord avance sur Pskov. Novgorod est vidée de ses défenseurs. Le Groupe d'Armée Centre atteint Brest-Litovsk où de brefs échanges de tirs ont lieu. Un nuage de fumée apparaît puis se dissipe pour constater que les défenseurs ont fuit face aux troupes d'élite du Reich. C'est plus difficile au sud, où le Groupe d'Armée Sud subit des touches devant Odessa, sévèrement garnisonnée. (Chris : « Qu'à cela ne tienne ! Vous voulez me résister, la Luftwaffe va effacer cette menace! ») Le Pacte envoie des milliers d'avions au-dessus de la ville d'Ukraine pendant que les panzers foncent à l'est. Les troupes d'infanterie du Groupe d'Armée prennent alors des positions d'attaque, encerclant la ville, et sont spectateurs des explosions causées par la Luftwaffe dans la perle de la Mer Noire. Les Soviétiques fabriquent à la hâte des défenses sur le Dniepr, les Corps de panzers semblent terrifier les Soviétiques.

Le Français voudrait continuer sur sa lancée, et après la Belgique, passer au Pays-Bas, mais constate qu'il lui faut souffler quelque peu, il n'a manifestement pas la même dynamique que son Allié.... (Les combats en Belgique l'ont affaibli plus que prévue par les Etats-majors du Pacte).

 

 

Tour 13 : S/O 41 – Odessa tombe, suivie de Pskov et Nikolaev

Temps tout juste acceptable, neige en fin de tour

 

L'arrivée des Français sur Odessa coïncident avec l'attaque sur la ville, De Gaulle fait des merveilles en soutien des troupes du Pacte (Stéph, le joueur russe autant que Français Libre est ébahie de l'efficacité du Général Français) et la ville est prise uniquement par des troupes d'infanterie (soutenues, il est vrai, par un puissant feu venant de la Luftwaffe). Le Groupe d'Armée Sud continue son avancée prodigieuse (toujours pas une perte pour les panzers rutilants), et prend sans sourciller Nikolaïev. Kiev est la prochaine cible, mais le temps en fin de tour empêche sa capture. Le Groupe d'Armée Nord est accueillit avec des fleurs dans Riga où un combat s'est déroulé avec une MOT soviétique qui fut détruite sans perte pour la Wehrmacht. Pskov est prise. La France, appuyée par des unités de Franco, DoW les Pays-Bas (1 Chit) et Amsterdam tombe aux mains des Français. Rotterdam, tel un cadeau de fiançailles, est laissée aux espagnols qui prennent et pillent la ville.

 

 

Tour 14 : N/D 41 – Les USA déclarent la Guerre au Pacte. Ecroulement français au Moyen-Orient

Mauvais temps en Europe

 

Et voici que le moment tant attendu arrive, les Etats-Unis déclarent la guerre au Pacte. Branle-bas de combat dans les Quartiers Généraux des Dictatures ? Pas du tout, calme et sérénité seraient les mots les plus justes. Mais l'inquiétude transparaît pour une autre raison dans le comportement du joueur du Pacte : c'est au tour prochain que l'Italien va se décider sur son entrée en guerre. Le Pacte décide d'envoyer ses nouvelles troupes sur sa frontière avec elle et se tient prêt à toute éventualité en stationnant également plusieurs Corps en Autriche et dans Marseille.

Le mauvais temps empêche la majorité des mouvements en U.R.S.S, tandis qu'au Moyen-Orient, l'Anglais emploie une Offensive Chit avec Wavell et Gort qui attaquent les Français en Syrie. Les troupes de Pétain ne tiennent que la 1ere impulsion avant d'être capturés.

De son côté, l'Anglais, lui aussi sans aucune indication du choix italien, amène ses Armées d'Orient vers les frontières egypto-lybiennes Il faut avouer que Didier, le joueur italien, n'a rien laissé transpirer de sa décision. Ce sera une réelle surprise, quelque soit son choix : tant mieux pour le plaisir de jeu !.

Le Groupe d'Armée Nord atteint Leningrad, et ne voulant pas refaire l'erreur de Lodz au début de la partie, la cité est verrouillée en attente de forces d'attaque suffisantes. Le Groupe d'Armée Centre prend Minsk des mains de 2 INFs russes détruites et Vitebsk est à son tour dans le giron du Pacte. Le Groupe d'Armée Sud réorganise ses lignes : en effet, sa rapidité est stupéfiante et n'est contrecarrée que par la météo. Les Russes envoient leurs forces de réserve surtout face au Groupe d'Armée Sud qui perce toutes les défenses en face de lui. Le Dniepr semble la prochaine difficulté à la mesure des panzers de Rommel (revenu de Yougoslavie).

Des CVPs provenant de CVs Anglais attaquent le Rocher sans aboutir à quoi que ce soit.

 

 

Tour 15 : J/F 42 – La France Libre apparaît, Pétain les déclare « Traîtres à la Patrie », L'Italie choisit le Camp des Alliés !

C'est un tour où on ne voit pas à deux mètres

 

Un événement majeur à Paris. De partout dans l'Empire, l'onde de choc se fait ressentir : un Gouvernement parallèle qui s'est autoproclamé « de la France Libre » déclare représenter les vrais intérêts français et appelle tous les compatriotes à se révolter, s'ils le peuvent et dans la mesure de leurs moyens, contre l'autorité fasciste de Paris. Il les incite à basculer dans la clandestinité et agir en relation avec les unités de partisans qui parsèment le territoire national. Pétain est ulcéré de ce qu'il considère comme une trahison manifeste et s'adresse alors à la Patrie et, tout en déclarant la guerre au nouvel Etat, il juge « la France Libre comme une invention des Anglo-saxons, et ceux qui écouteront leurs chants des sirènes subiront le déshonneur national et seront jugés, par contumace s'il le faut, comme Traîtres à la Patrie ». En privé, la pression allemande étant si forte que Pétain destitue Darlan de son poste pour le remplacer par Laval, totalement dévoyé aux intérêts germaniques.

On annonce que plusieurs territoires de l'Empire Colonial français retournent casaque, que Damas devient la nouvelle capitale des Français Libres et qu'un certain De Gaulle, Général brillant et conquérant d'Odessa, à déserté et est partit en Turquie, certainement rejoindre ces laquais de Londres ! Les joyaux de l'Empire que sont les Etats du Maghreb restent aux mains de Paris. Berlin, déjà passablement inquiet, l'est encore plus après l'annonce de la déclaration de guerre de l'Italie au Pacte !! Il semble que le Duce avait passé un marché avec les Anglo-saxons voilà au moins un an et ce n'est maintenant que l'Abwehr annonce au Führer ce marché de dupe. L'hystérie d'Hitler est tellement énorme que les SS arrêtent en Allemagne près de 3.000 personnes travaillant de près ou de loin pour les Services Secrets Allemands, direction la Russie où on manque de bras pour reconstruire les villes russes qui devront accueillir de futures familles allemandes ! Il faut dire que les nouvelles pour le Pacte ne sont pas bonnes : un temps exécrable depuis le début de la Guerre qui retarde de plus de 6 mois les objectifs en Russie, la trahison des français qui va certainement amputer jusqu'au bout le principal allié de Berlin, l'arrivée des Américains qui ne présage que du mauvais et enfin l'arrivée en guerre de l'Italie qui va empêcher, au mieux, l'arrivée de nouveaux renforts pour le Front Russe -sic et resic-

En tout cas, les Alliés vont devoir se battre comme des Lions s'ils veulent espérer vaincre la Wehrmacht, encore jamais vaincue !

L'Italie place ses forces à la frontière, en position défensive.

 

 

Tour 16 : M/A 42 – L'assaut en Russie redouble d'une intensité encore jamais vue sur un champ de bataille

Assez beau temps tout au long du tour (utilisation de renseignements Français)

 

Hitler appelle chaque Maréchal et Général en combat en Russie : il gonfle ses troupes pour leur témoigner sa foi en une Victoire très proche. Il gonfle le Moral de ses Officiers et eux-mêmes, motivés par cet appel, se chargent de faire passer le message aux troupes. Hitler n'ose toutefois pas parler des renforts prévus annulés à cause de l'évènement Italien, mais qu'importe !

Le haut Commandement Général basé à Lvov lance une Offensive Chit terrestre au 1er tour : Les 3 millions de soldats du Pacte avancent comme un seul Homme, au son du clairon, portés par l'espoir de tout un Peuple, le Futur d'une Nation dans les balles de leur fusil. Le Groupe d'Armée Nord tente et réussit une attaque sur Leningrad, écrasée préalablement par 4 groupes de Stukas toutes sirènes hurlantes. Les Finlandais déchaussent leurs skis et avancent profondément en territoire russe en direction de Vitebsk, qu'ils prennent. La progression au nord ne faiblit pas et le Groupe d'Armée Centre prend Smolensk, défendue par 1 Art et 1 Mil qui sombrent le corps en avant. Le Groupe d'Armée Sud n'est pas en reste et veut à tout prix atteindre le Dniepr. Pour se faire, Kharkov subit les assauts de la Luftwaffe avant que 2 Corps de Panzers ne viennent dégager les abords de la ville, 3 MOT ou MECH les rejoignent et prennent la ville, les Soviétiques semblaient beaucoup compter sur la ligne de défense passant par cette ville.

L'Italien semblant ne pas trop avancer en direction des lignes du Pacte, c'est le Pacte qui est venu à lui. Une violente attaque s'engagea à la frontière française entre les troupes franco-espagnoles et italiennes, Badoglio apportant son soutien tout comme Billotte. Les Italiens reculent et laissent le gain du terrain aux troupes du Pacte. Les troupes allemandes attaquent à l'ouest face à Balbo et rencontrent moins d'opposition que leurs alliés français. Le Pacte progresse en Italie.

 

 

Tour 17 : M/J 42 – L'Allemagne lance ses dernières cartouches, avec brio

Que du clair dans ce tour !

 

La Wehrmacht à bien conscience que ce sont ses derniers moments de tranquillité et cherche à mettre tout de son côté pour tenter de briser les Armées Soviétiques. L'O.K.W utilise une Offensive Chit terrestre et les Groupes d'Armée se mettent en branle. Dans un grand mouvement, Tula et Riazan sont les nouvelles cités occupées. Mourmansk est prise par les Finlandais, l'aide Alliée passera à partir de ce jour par Arkhangelsk, mais Von Leeb demande à ses forces de pousser dans sa direction au plus vite : le matériel Anglo-saxon risque de manquer dans les mois à venir...

En fin de tour, Kalinine et Stavropol sont les nouveaux objectifs de la Wehrmacht, face à des Soviétiques démoralisés mais pas encore à terre.

En Méditerranée, Balbo envoie un télégramme au Duce lui indiquant que le front Nord risque de ne pas tenir longtemps au rythme où vont les choses. Pendant ce temps, les Franco-espagnols et les Allemands arrivent à faire leur jonction vers Milan. L'Amirauté Britannique propose que la Marine Italienne profite de l'état de faiblesse de la Royale pour lui porter un coup fatal : le Duce rétorque que la Royale fuit depuis le début les combats que tente d'engager les forces navales italiennes, mais, dans un dernier envol lyrique, pointe du doigt la mer Italienne et Didier claironne « si nos Alliés attendent de nous un nouveau combat, alors l'Italie Millénaire répondra à l'appel et étonnera le Monde une nouvelle fois » (il est resté trop longtemps au côté de Christian...). Le sort semble cette fois en faveur du Dictateur Romain, la Regia Marina trouve la Royale protégeant un TRS ravitaillant le Maghreb : la surprise est du côté des Français qui, commandés par l'Amiral Darlan, revenu aux affaires militaires après sa disgrâce aux yeux du Pacte, ne voient que trop tard la marine Italienne. Après l'envoi de chasseurs des deux cotés, l'écran de fumée provoqué par les flammes de navires touchés se dissipe doucement pour laisser place au carnage : la Royale n'est plus, la Marine Italienne est seule dans les eaux, au milieu des carcasses en feu des navires français. Paris annonce la mort de Darlan « soldat, marin, et Héros de la Patrie. Sa mort accable tous les coeurs français et sera vengée à la mesure de sa Valeur ». La France ne dispose plus que de 2 BBs pour toute marine, les territoires coloniaux ne sont plus ravitaillés. Les 4 Corps Français en Russie repartent illico en France, Pétain, qui maintenant à pris la haute main de l'Armée, ordonne leur retour pour préparer la défense du sol national.

Les Alliés bombardent stratégiquement Essen et Berlin sans perte pour les Allemands.

 

 

Tour 18 : J/A 42 – Débarquement au Magreb, Moscou tombe

L'année 1942 sera décidément marquée par un soleil mémorable

 

Les deux camps semblent pris de pulsions étranges lors du jet d'initiative : les Alliés l'obtiennent, le Pacte demande un second jet et les Renseignements obtenus par les nouveaux espions de l'Abwehr (les anciens sont à Leningrad ou beaucoup est a reconstruire) ont été efficaces. L'initiative est aux mains du Pacte. L'Allemagne emploie une énième Offensive Chit et semble décider, avec la météo radieuse, de mettre au tapis l'Armée Rouge : des moyens considérables sont utilisés pour attaquer Moscou, les Allemands perdent 2 MECH (leurs 2eme et 3eme perte après une DiV à Odessa) mais arrivent finalement à prendre Moscou de front (les Soviétiques avaient misé pour un encerclement préalable de la Wehrmacht et placé leurs forces en conséquence, ils avaient tort). Stavropol est elle aussi en grand danger et des renforts soviétique de derniers instants n'empêchent pas l'infanterie lourde du Reich de placer une Stavitska au-dessus de la maison du Peuple de la ville. La Stavska veut réagir et tente de deviner les prochaines intentions allemandes : soit Stalingrad ou le Caucase. C'est Staline lui-même qui tranche : le Caucase et son pétrole sont trop importants pour être perdus. Les panzers sont eux aussi à la croisée des chemins et interrogent leurs Etats-majors : Stalingrad ou Baku ? Rommel (partisan de Stalingrad, ville clé pour couper définitivement le dispositif russe, le Caucase sera alors ensuite beaucoup plus facile à prendre) affronte Guderian (qui préfère ne pas avoir à prendre Stalingrad avec dans son dos des forces caucasiennes qui peuvent à tout moment couper ses lignes de ravitaillement). Hitler opte pour l'avis de Guderian, le Groupe d'Armée Sud reçoit la directive de prendre le Caucase au plus tôt, Rommel placera une petite force devant faire écran à Stalingrad pour contenir une hypothétique contre-attaque russe en Russie du Sud.

Les Américains, Italiens et anglais ne sont pas en reste et attaque le Maghreb qui se rend plus qu'elle ne combat ! Le Moral français est au plus bas, Les Allemands demandent des explications sur la non combativité de leur allié du Pacte : depuis le début de Barbarossa, l'armée Allemande n'a reçu aucun renfort en U.R.S.S et pourtant Moscou est prise !. Pétain rétorque que la bataille navale (un nouveau Trafalgar !) qui s'est déroulée en Méditerranée manquait fortement d'avions allemands !. Les deux alliés du Pacte seraient-ils brouillés ?

Attaque aérienne à Gibraltar, des unités espagnoles quittent le nord de l'Italie pour regagner leurs pénates : Franco semble craindre un débarquement sur Gibraltar puis sur tout son pays...

Le Pacte est à 3 Hexs de Rome, le Duce prend ses dispositions testamentaires.

 

 

Tour 19 : S/O 42 – Contre-offensive générale Soviétique, le Duce se réfugie à tripoli, siège de son nouveau Gouvernement

Il faudrait que les industries construisent des lunettes de soleil plutôt que des obus !

 

Staline profite du mouvement allemand dans le Caucase pour ordonner une Contre-offensive générale. Une Offensive Chit est nécessaire et Koniev emploie des trésors d'imagination pour détruire 1 Inf Finlandaise près d'Arkhangelsk, où un FTR américain arrive à l'impulsion suivante. Une attaque blindée russe démarre à 4 Hexs de la capitale, mais les Allemands tiennent bon. 1 Corps SS est toutefois sacrifié pour la perte de 2 ARM soviétiques. A Stalingrad, les fiers soviétiques bombardent et flippent les forces devant la cité du Grand dirigeant tandis que les Bombardiers soviétiques basés dans le Caucase retournent 3 Corps de Panzers en mouvement. La Stavska prend sa respiration et jette un regard d'ensemble sur le front : la contre-offensive a eu un succès mitigé mais à eu le mérite de mettre la Wehrmacht sur le gril. Celle-ci répond à cette offensive par une autre : Rommel réorganise les Corps de panzers touchés par les téméraires soldats de la Rodina et c'est tout le Groupe d'Armée Sud qui reprend l’initiative : Bakou est prise après de longs combats de rues où les défenseurs se font massacrés tout comme Tiflis, où Joukov termine ses jours sur un joli cheval blanc. Des cocktails Molotov sont pour la première fois utilisés au dépend des Panthers chenillés mais n'empêchera pas de faire entrer la Turquie dans la guerre au tour suivant. La Tanière du loup se félicite du courage de ses valeureux guerriers.

Rome est prise malgré la perte d'1 Corps de MTN Français, les Italiens ne s'avouent pas vaincus et installent en Libye le Gouvernement du Duce. Ce dernier, toujours fantasque, décide de rester sur la Péninsule avec ses troupes : il ne devrait pas trop faire le fanfaron, les armées Italiennes ne sont plus très conséquentes après le déferlement Allemand dans la région.

Des Hommes-grenouilles attaquent le port de Toulon où se cachent (le mot n'est pas trop fort) les 2 BBs survivants, vestiges flottants de ce qui fut, naguère, la Royale. Ils sont détruits avant d'entrer dans le port.

Le feu AA de Gibraltar n'empêche pas les Forces Aériennes Alliés de flipper leurs défenseurs.

 

 

Tour 20 : N/D 42 – La Turquie se joint au Pacte, Stalingrad encerclée, Tarente en danger

La neige fait une brève apparition, le temps se radoucit ensuite pour ne laisser que la pluie couler sur les visages des soldats.

 

La Turquie sort de sa neutralité, accusant les Alliés de fomenter des troubles dans son pays à partir de bases en Syrie. Ses Armées sont toutes placées dans la direction de cet Etat et ce n'est pas les forces Françaises Libres qui les feront reculer. De Gaulle demande une aide immédiate des Alliés, les Anglais envoient d'Egypte 2 Corps d'INF dont une néo-zélandaise. Cela gêne quelque peu les soldats de la France Libre, leurs unités ne pouvant pas coopérer avec les forces Anglaises (voir § Régles spéciales du Scénario plus haut). Les Turcs prennent pied à l'Hex adjacent de Damas, capitale de la France Libre, enfin ... encore pour quelques impulsions...

Malgré le mauvais temps, les Panzers de Guderian avancent en direction de Stalingrad, bien défendue. Elle tient si bien que l'assaut final est repoussée; les Allemands arrivent tout de même à l'encercler en fin de tour.

Arkhangelsk est prise par un Corps SS soutenue par des Finlandais en ski.

Le front italien, déjà bien entamé, craque finalement face aux Armées Allemandes qui sont bloquées devant Tarente. La Flotte italienne s'éparpille en Méditerranée.

 

 

Tour 21 : J/F 43 – Damas tombe, De Gaulle se cherche un nouveau refuge, la Botte Italienne prise totalement, Bombardements sur Berlin

Le Blizzard vous connaissez ? Non ?! Venez chez nous, vous verrez....

 

Les Turcs exploitent le moindre recoin de beau temps pour lancer l'attaque sur Damas, qui chute lourdement. De Gaulle doit demander aux autorités d'occupation de Rabat si il peut y installer son nouveau Gouvernement. Les Américains refusent, jugeant la ville trop proche de Gibraltar. Alger sera alors le lieu de villégiature des « rebelles » français. Les Anglais contiennent les assauts turcs à Tel-Aviv. Gort mènera la contre-attaque au moment opportun.

Le territoire national Italien est aux mains des Allemands. La seule unité française dans le pays s'est positionnée à Rome, comme un pied de nez au Duce, qui a retraité avec plusieurs Corps d'Armée en Sicile.

Des paras américains sautent sur la Corse, soutenus par la Marine italienne. Bastia tombe.

Les Anglais décident de lancer tous les jours des bombardements sur Berlin, Hitler enrage contre la Luftwaffe qui fait pourtant des merveilles en repoussant l'attaque. Des unités AA venant de France arrivent en toute hâte dans la capitale Allemande.

Des partisans apparaissent en Pologne, ils sont rapidement maîtrisés et exécutés par une unité SS venant de Berlin.

Le Quartier Général Allemand se déplace pour ses quartiers d'hiver à Smolensk et prépare la prochaine Offensive Générale d'été avec ferveur.

 

 

Tour 22 : M/A 43 – Stalingrad prise. Les Allemands viennent au secours des Turcs

Temps satisfaisant en fin de tour

 

Les Soviétiques n'ont plus grand espoir mais les premiers jets météo leur laisse une lueur d'espoir quand au futur devenir de leur pays. C'est un espoir de courte durée quand les rugissements des chars Allemands se font entendre tout autour de Stalingrad. Le bombardement de la part des Katioucha ne pourront rien face aux mastodontes allemands qui encerclent la ville : les cohortes de soldats russes en guenille se rendent par centaines de milliers tandis que Rommel annonce, de son poste avancée dans Stalingrad même, au vétéran autrichien de la 1ere Guerre Mondiale que le dernier grand bastion soviétique est tombé pour de bon. Hitler promet le bâton de Maréchal à son Officier favori. Manstein mène une attaque au fond de la carte Nord Européenne de la Russie à l'aide de ses troupes finlandaises tandis que Mannerheim avance au centre pour briser les dernières résistances des forces Staliniennes.

Les renforts Anglais, maintenant nombreux, font reculer les Turcs qui font alors appel aux Allemands pour leur venir en aide. Ribbentrop part personnellement à Istanbul pour indiquer aux Turcs que la situation en Russie, bien que bonne, ne permettra à des renforts germaniques de n'arriver que pour la fin 43, les Turcs tremblent comme feuille en Automne.

 

 

Tour 23 : M/J 43 – Les Alliés débarquent en France, Pétain appelle au « Sursaut national » tandis que De Gaulle promet « le pardon qu'à ceux qui le méritent ». L'U.R.S.S capitule.

Un temps magnifique durant chaque impulsion jouée.

 

Le Pacte s'attendait à un débarquement mais pas à l'endroit qui fut choisie par les Alliés : la France et plus précisément la Bretagne. Les Anglais furent les premiers à prendre pied sur le sol français. Les troupes françaises, peu nombreuses, ne résistèrent pas longtemps devant le dispositif Allié. Les Américains prirent pied dans Brest et sécurisèrent toute la Bretagne. Les troupes Allemandes arrivèrent sur place pour voir les Alliés solidement implantés en terre tricolore : les déloger était maintenant pratiquement impossible. Rundstedt pris le contrôle des forces du Pacte, au grand dam de Pétain, et plaça sa ligne de défense devant Paris.

Des combats aériens surviennent, les Messerschmitt ne peuvent rien contre la quantité d'avions alliés déployé. Hitler se trouvait pris dans un sérieux dilemme (soit abandonner l'Italie en rapatriant ses forces d'occupation vers la France, et voir s'ouvrir un front Italien ou soit abandonner la France et se redéployer vers les frontières allemandes en tenant à bout de bras la botte italienne) quand sonna le téléphone de son Grand Intendant. Ce dernier avait de magnifiques nouvelles : l'U.R.S.S annonçait sa capitulation aux armées Allemandes !!

De grands éclats de joie parcoururent le Berghof tout au long de la journée, mêlés aux coupes de champagne qu'on tintait dans tous les bureaux. Ordre fut donné de rapatrier toute unité non utile de Russie pour venir renforcer le front français. Les Chemins de fer en état de fonctionner furent littéralement bondés en Russie où des millions de soldats teutons revenaient en héros à l'Ouest et, après un crochet vers leurs familles, apparurent face aux Alliés soudain penauds devant le nombre de renforts Allemand.

Des troupes de Montagne allemandes atteignent les contreforts des montagnes de Turquie. Les Anglais sont à la frontière turco syrienne.

 

 

Tour 24 : J/A 43 – Les Alliés tentent leur chance : égalité parfaite, la Turquie capitule

Beau tour où les intempéries ont perdu le match face aux rayons du soleil

 

Les Américains remontent le moral des Anglais, catastrophés par l'arrêt des combats en Russie. Les Alliés tentent leur joker par une Offensive Chit terrestre, pressés par le temps qui voit au fur et à mesure l'arrivée rapide de nouveaux renforts allemands provenant de la terre des cosaques. Ils parviennent à bousculer les avant-gardes françaises en Normandie et poussent en direction de Bordeaux tenue par une unité espagnole, qui ne tient qu'un instant. Etrange, se disent les stratèges du Pacte, pourquoi ne pas avoir tenté un débarquement ?. Qu'importe, les forces Alliées sont maintenant bien ancrées en France et progressent en direction de Paris. Dans le même laps de temps, ils lancent une offensive en Vendée qui réussit : les Français doivent se résigner à abandonner la façade Atlantique aux Alliés. Toulouse est prise, les troupes du Pacte doivent reculer vers une ligne Paris-Vichy-Lyon-Marseille. Le tour s'achève par un statu quo, les Alliés ont tout de même réussi à faire accepter aux Généraux du Pacte l'impossibilité pour eux de les rejeter à la mer : le combat va alors s'engager sur Paris. Un débarquement échoue en Belgique.

Les Anglais, toujours prêts à toutes les escarmouches, prennent leur revanche en attaquant puissamment les Turcs. Ceux-ci n'ont pas le temps de prendre leurs ordres qu'ils sont débordés avec facilité par les Troupes de Sa Majesté. Ankara est prise dans un impulse terrestre mémorable où même les troupes du Pacte applaudissent devant les mouvements de pince successifs employés par l'Armée Britannique (attaque à l'ouest, en suivant la mer puis à l'est pour décontenancer les Turcs et enfin au centre ouest pour terminer un mouvement très intelligent). Les Allemands, arrivés un peu tard, n'ont que leurs yeux pour pleurer et décident d'envoyer de nombreux renforts dans la région à partir du Caucase. Les Anglais, même auréolés par l'intelligence de leur Commandant, constatent qu'ils ne pourront pas tenir face aux trains de renforts des Allemands. Ils décident un repli stratégique pour le prochain tour.

 

 

Tour 25 : S/O 43 – Le « bourbier » français, jeu de cache-cache dans le Sinaï

Pluie, pluie et .... encore Pluie !

 

Les Alliés envisagent une Offensive Générale mais semblent préoccupés par d'autres affaires plus urgentes. Des unités italiennes reprennent pied à Tarente, fortement bombardée par la marine Alliée (réunissant 2 TFs anglaises, 1 US et la Regia Marina). Les Allemands ne supportent pas cet affront et déclenchent une attaque aérienne sur la Marine Alliée. C'est l'Allemand qui domine largement le ciel italien : 7 CVPs alliés sont abattus pour un Stuka du côté du Pacte. Le combat aéronaval n'est pas plus favorable pour les Alliés qui perdent 5 CVs et 4 BBs en l'espace de deux impulsions. Il faut avouer que la Luftwaffe avait vu le retour en Italie de 70% de sa flotte employée en Russie... Il semble que la faute ait été du côté du Duce qui avait pourtant reçu des Informations concernant l'accroissement massif des contingents de l'aviation du Pacte dans la région, la lourde défaite navale et aérienne alliée aurait donc pû être amplement évitée...

Fort de leur suprématie aérienne, le Pacte employa une Offensive Chit pour bouter hors du Continent ces téméraires italiens. Des centaines de milliers de soldats du Duce furent abandonnés par les forces Alliées à leur triste sort et vinrent grossir les rangs, déjà bien nombreux, des prisonniers de guerre alliés en Allemagne. La pluie n'arrangeant pas les choses, les Alliés en France n'avancèrent quasiment pas. Hitler parle du bocage normand comme d'un « bourbier mortel aux troupes anglo-saxonnes », sauf que les forces alliées réussissent toutefois à s'en sortir et arrivent en Beauce. Bordeaux, libérée, voit l'arrivée de De Gaulle qui annonce que Pétain « n'est plus représentatif de la France et que son châtiment sera exemplaire ». Les Armées américaines sont dans les Pyrénées. Les troupes Anglaises, en repli face à la démonstration de forces de Guderian menant au pas de course les blindés du Reich jusqu'au Sinaï, inventent un nouveau jeu : celui du « pas vu, pas pris »! Les allemands s'agacent de cette perte de temps, et s'indigent du manque d'honneur des Britanniques qui ne semblent pas connaître le code de guerre Prussien. Il n'empêche que ce temps n'est pas perdu pour tout le monde, les Anglais préparant, en dehors des pauses de thé, la défense de l'Egypte.

 

 

Tour 26 : N/D 43 – Les 2 camps au garde à vous en attendant la grande déflagration

Neige, tempête et neige au programme ce soir Madame !

 

Le temps n'étant pas tout à fait au rendez-vous pour les combattants, le Pacte envoie ses sous-marins en grand nombre en Mer du Nord et en Atlantique : ils font une pêche digne de nourrir toute une Armée affamée en coulant une dizaine de CPs en tout. L'Amirauté ne tient plus et envoie ses flottes soutenir les escortes, affolées par ces pertes. La Kriegsmarine, un temps sur le pied de guerre décide enfin de sortir pour ... Leningrad ! Au départ surprit, les Alliés ne ratent pas l'occasion et s'en suit une moquerie bien normale de leurs parts, même l'Italien s'en mêle (« je croyais les Allemands plus courageux ! » lance Didier tandis que Christian raille les marins blonds aux yeux bleus tout en frottant sa barbe : « Et quand je pense qu'il critique mes rats du désert de fuir les combats dans le Sinaï », mais Chris, sans se démonter, parle d'un « redéploiement stratégico-économique pour assurer, ailleurs, la prédominance de la race allemande pour les 3 siècles à venir ». Bref, un rideau de fumée pour cacher la couardise profonde d'Hitler). Plusieurs packs de Loups se font couler en retour de ses manoeuvres honteuses du Führer, Donitz est au comble de la fureur.

 

 

Tour 27 : J/F 44 – Les Alliés ne résistent pas en Egypte

Un tour difficilement jouable, juste une impulsion de temps clair....

 

...que l'Allemand utilise pour asseoir sa domination sur l'Egypte : les panzers allemands se confrontent aux Bradleys et Mathilda (et oui, ils sont toujours là!) et ne font qu'une bouchée de ces vieux tanks usés par leurs nombreuses années de service. Les rats du désert essuient leurs pertes et comptent leurs morts. Les Armées blindées du Reich n'ont peut-être pas avancé en Egypte, mais les troupes en face d'elles sont décimées... (Chris : « Alors, qu’est ce qu'ont dit, les British ? : on dit cheeeeese ! »).

 

 

Tour 28 : M/A 44 – Les Alliés donnent le ton ! Le Pacte propose un « La »

Malgré la volonté du Reich d'empirer la Météo, le soleil perce de ses rayons ardents. Non, ce n'est pas des vers pour la Résistance, alors pas de blagues contre les voies ferrées !!

 

La France est archi-remplie de troupes et les Alliés ne semblent pas craindre une quelconque contre-attaque, même régionale, des forces du Pacte. Ils emploient une Offensive Chit et poussent en Espagne par les Pyrénées. Les troupes espagnoles doivent réagir seules face à l'infanterie ennemie. Hitler promet à Franco une aide rapide mais hésite à envoyer ses forces depuis la France. Surtout qu'un nouveau débarquement est tenté en Belgique ! Une nouvelle fois repoussé !! Le Gouvernement Belge en exil aurait-il un poids si fort que les Alliés soient prêts à perdre des centaines de milliers d'hommes pour les satisfaire ?

Une attaque des Français Libres près de Vichy échoue. Les Alliés se font de plus en plus pressant mais ne trouvent pas encore le bon tempo.... Donitz, autant pour venger les loups de mers morts il y a peu en Atlantique mais aussi pour démontrer à Hitler que si la Kriegsmarine s'enfuit, ses U-Boats, eux, ne craignent personne, envoie tous ses sous-marins en maraude : les escortes sont exténuées devant tant d'ardeur retrouvée ! 6 CPs sont coulés puis 3 autres, l'Angleterre est pris à la gorge.

 

 

Tour 29 : M/J 44 – L'Espagne ne peut empêcher la chute de sa capitale. L'offensive de Donitz continue, l'Angleterre doit diminuer sa Production en conséquence

Un temps royal pour en venir aux mains....

 

L'Axe ne désespère pas, bien au contraire et obtient l'initiative. Hitler câble à Guderian, en poste dans le Sinaï, qu'il obtiendra la haute main de toute l'Armée Allemande s'il capture Alexandrie. Aussitôt dit, aussitôt exécuté. Les forces du désert du Reich remontent en selle (mécanique) et se jettent sur les forces anglaises désorganisées. L'Egypte est aux mains des Allemands, Guderian part par avion pour Berlin dans la foulée de sa victoire historique et reçoit sa nomination de la main d'Hitler. Il semble que les positions du nouveau chef exécutif de la Wehrmacht sont de tenir en France, de laisser l'Espagne seule face à son destin et de rapatrier les unités allemandes d'Egypte au plus vite (continuer en Libye est jugé trop coûteux pour sa valeur stratégique réelle). Les Alliés constatent de visu l'abandon de l'Espagne par le Pacte et décident d'en profiter. Ils lancent une Offensive Chit terrestre sur ses Armées en Espagne, des combats furieux s'engagent : Madrid est prise une première fois, libérée ensuite par une contre-attaque de Franco en personne mais reprise par les troupes de Patton. Les Espagnols avouent leur dégoût d'avoir été abandonnés de la sorte par Hitler, surtout qu'une offensive au Sud-Ouest de la France par les forces des Dictatures auraient certainement changé la donne, mais Guderian reste ferme et réaffirme ses positions : la Wehrmacht doit tenir ses positions et ne pas s'éparpiller.

 

 

Tour 30 : J/A 44 – L'Espagne jette l'éponge. Les Alliés attaquent le Sud de la France sous la pression Italienne

Temps clair avec la désertion vers d'autres latitudes des nuages

 

Les fascistes espagnols se rendent à leurs nouveaux maîtres anglophones. L'Armée Alliée rapatrie en quatrième vitesse ses forces d'Espagne et reçoit l'ordre d'attaquer au Sud de la France les positions du Pacte, pourtant puissantes. Aussitôt, les combats s'engagent et, devant l'âpreté des combats, les Américains puisent une Offensive Chit pour annihiler les forces du Pacte. Marseille tombe et les forces françaises évacuent Vichy, la France est au bord de la capitulation, Lyon tient encore, Paris est à portée de canon (1 Hex) des Américains. Les Italiens prennent le contrôle de Marseille, au détriment des Français Libres. Le Duce semble ne vouloir offrir à personne d'autre que lui le droit de pénétrer en premier en Italie.

 

 

Tour 31 : S/O 44 – Contre-offensive du Pacte, les Alliés se posent de sévères questions sur leurs stratégies

Beau temps entrecoupé de tout petit cumulo-nimbus aussi gros que mon pouce

 

Guderian, à l'annonce de la météo, joue son va-tout, et lance une Offensive Chit sur le front français. Les derniers renforts en provenance de Russie étant arrivés et prêt au combat, le nouveau Commandant en Chef du Pacte ordonne à sa flotte aérienne toute entière de soutenir les troupes au sol. La plus grande bataille aérienne de l'Histoire s'engage dans le ciel français, de ce combat dépendra certainement l'avenir de la Guerre : les Bf-109 C, Kondor et autres consoeurs font des merveilles face aux Américains trop fougueux et aux Anglais timorés : 8 FTRs Alliés sont abattus pour 2 Allemands. La Luftwaffe gagne le 1er round. Reste maintenant aux hommes de montrer ce dont ils sont capables mais le début est plutôt laborieux. Les forces motorisées piétinent devant Paris et Vichy n'est même pas reprise. Les Allemands ont plus de succès face aux Italiens qui sont repoussés de Marseille. La hardiesse avec laquelle les troupes au sud font preuve enhardie le reste de l'Armée Allemande et les joueurs Alliés entrevoient bientôt ce qui a pû se passer en Russie.... Les manoeuvres du Pacte fonctionnent avec brio et le ventre mou du dispositif allié (entre Paris et Lyon) est percé de toute part. Le Groupe d'Armée Italien avance vers Montpellier tandis que le Groupe d'Armée Centre contourne les défenses pour avancer vers la Vendée et revenir sur Nantes. Les Armées Alliées sont coupées en deux : une poche partant de Bretagne jusque devant Paris et l'autre avec pour centre Bordeaux. Les Français de Pétain jubilent : ils rêvent déjà de rejeter à la mer les envahisseurs, mais Guderian stoppe d'un coup l'avancée allemande pourtant irrésistible. La raison : des informations de l'Abwher (décidément, les nouveaux cadres de l'Agence de renseignements germanique sont bien meilleurs que les premiers !) indiquent à temps au Généralissime qu'un très fort contingent Allié (principalement italien) est sur le pied de guerre à Tripoli. Les mathématiciens du Pacte craquent alors un code chiffré allié qui indique l'imminence d'un puissant débarquement dans le sud de la France (en fait, le joueur allemand, à la vue de l'empilement massif à Tripoli à comprit que s'il avançait trop et étirait ses lignes de son Groupe d'Armée d'Italie, les Alliés allaient prendre pied assez facilement aux alentours de Marseille et, accompagné d'une contre-attaque venant de Bordeaux et de Beauce, pouvait couper le Groupe d'Armée d'Italien de ses bases et, face à la supériorité grandissante des Alliés, les exterminer sans pitié) et Guderian en déduit que l'avancée de la Wehrmacht au sud de la France devait être arrêtée, compromettant du même coup le reste des offensives qui sont stoppées le lendemain. Malgré ce recul, qui ne permit pas de donner le coup de grace aux Armées Alliées en perdition, le résultat sur la carte comme dans les esprits était frappant : les Alliés venaient de subir le plus grave échec de la Guerre et tout était à refaire, mais, à cette période, le temps jouait pour le Pacte. Eisenhower proposa sa démission à Lindsey, qui la refusa. Les Français Libres sont les seuls à encore espérer en la Victoire Finale.

 

 

Tour 32 : N/D 44 – Réorganisationz Générales

Temps gris, mais alors gris noir !

 

La Kriegsmarine sort enfin de sa tanière et part en Mer du Nord. L'Amiral Reader la mène au combat. Elle se fait détecter par de vieux Swordfish qui indiquent sa position à l'Amirauté Britannique. Un violent combat de surface s'engage à l'avantage des forces de Churchill. 1 CV britannique coule pour 3 BBs Allemands, Reader ordonne la retraite. Donitz n'a pas plus de chance et ses packs de loups ne ramènent rien à manger à l'Amiral Teuton. Il semble que l'étau qui était très serré sur le Royaume-Uni depuis plusieurs mois grâce à de nombreux jets de dé chanceux se desserre irrémédiablement. Londres respire.

Guderian, malgré sa grande efficacité en France, est critiqué par Hitler qui juge l'arrêt de l'offensive comme « déraisonnable ».

Les 2 camps se servent de ce temps impossible pour réorganiser leurs forces terrestres.

Un bombardement stratégique sur Dresde détruit 2 Oils stockées dessus.

 

 

Tour 33 : J/F 45 – La neige couvre les Armées de son long et blanc manteau....

La Neige a décidé d'être de la partie.

 

Les flocons qui descendent dans le ciel français rend les esprits chagrins : tout le monde pense à sa famille, sa mère, sa copine, sa compagne, sa fiancée, sa femme (ouf!) restée au pays, et les escarmouches qui s'en suivent sur le Front ne sont pas chargées d'entrain par les participants. L'Américain voudrait pourtant que le temps s'arrange pour tenter d'inverser la tendance avant la fin de la Partie. Le joueur Allemand est tout sourire à la vue de cette météo « divine ».

 

 

Tour 34 : M/A 45 – Les USA font fît des augures, au risque d'en pâtir

Des nuages, mais pas de tempête à l'horizon

 

Les Alliés ont hâte d'en découdre, le Pacte promet qu'ils seront bien là au rendez-vous qu’on vient de leur fixer !. Cela laisse présager de jolies batailles acharnées. Les Alliés utilisent une Offensive Chit et déploient un puissant Groupe d'Armée Blindée devant Paris. La Luftwaffe tente bien de s'opposer mais est repoussée par l'US Air Force en nombre dans le ciel de la banlieue parisienne. Les Allemands regroupent alors plusieurs Corps de Panzers dans la Capitale, ce qui auraient dû faire réfléchir les Américains, mais ces derniers s'entêtent et foncent dans le combat tête baissée. Mal leur en prit, les attaquants se font souffler par des Tigres Allemands maîtres ès chars. Les américains déploient alors des Infanteries en nombre pour pousser le Pacte hors du ventre mou français, ils y parviennent aux prix de pertes chères. Le Groupe d'Armée d'Italie, trop avancé, aborde un repli de nouveau vers Marseille.

 

 

Tour 35 : M/J 45 – Les Alliés font feu de tout bois, mais sera-ce suffisant ?

Très beau temps présent sur toutes les cartes jouées

 

Conscient que le jeu s'achève, des TRS Alliés débarquent un peu partout : Yougoslavie, Grèce, Crète, Syrie par des troupes multinationales toutes feu toutes flammes. Le Pacte regarde avec amusement cette agitation qui ressemble à de l'affolement. La poussée américaine est trop forte sur Paris qui est abandonnée et déclarée « Ville Ouverte » après de violents combats où les Tigres firent de nouvelles merveilles dans les rangs des blindés américains. Un nouveau débarquement en Belgique est, cette fois, réussi (mais s'il y avait un tour supplémentaire, les Alliés auraient été châtiés méchamment) et un en Italie, sur Rome, qui est rejeté à la mer (manque évident de conviction du joueur Italien). Vichy tombe et la Wehrmacht est empêchée de lancer une nouvelle contre-offensive encore plus tentante que la dernière ....

 

 

Fin du jeu

 

Voici, avant les habituels discours et constatations d'après match, les points de Victoire de chaque pays.

CW 4 (11) : -7

France 3 (5) : -2

Allemagne 28 (3) : +25

Italie  1 (0) : +1

USA 5 (11) : -6

URSS Capitulation (10) : Shame on him

 

 

Des constatations d'ordre générales : L'Anglais et l'Américain ont gagné quelques points qui ne devraient pas compter dans les points finaux : en effet, les gains de villes au dernier tour seraient TOUS annihilés si il y avait un tour de plus, mais bon, c'est le jeu, il faut s'incliner... Le grand vainqueur est l'Allemagne, solide conquérant des quatre cinquième de la carte Européenne. Le Pacte s'en tire plutôt bien avec la France qui, tout de même, a lâché fortement du lest au dernier tour (mais la Wehrmacht allait vraisemblablement reprendre tout le terrain perdu au tour -hypothétique- suivant). Enfin, l'Armada Alliée à été contenue sans trop de casse malgré les poussées vengeresses des Etats-Unis en fin de partie. Dommage pour l'Italien qui n'a toujours pas récupéré son territoire.

 

 

Vos remarques sur ce jeu ?

 

CW et USA : Christian : « Je suis honnêtement dégoûté par la tournure des évènements, mais quels combats en fin de partie !!.

Pour l'Angleterre, elle fut un peu mise de côté par le Pacte au début du jeu et ce ne fut pas plus mal pour renforcer mes Armées assez faibles jusqu'en mi-41. Ensuite, à l'arrivée des USA, je me sentis assez fort pour bousculer la Luftwaffe sur son propre terrain. L'arrivée de l'Italie fut vraiment un bol d'air et j'ai crut que cet acte majeur du Jeu allait basculer les forces en présence : que nenni !!. La Russie dehors, il fallait booster pour prendre pied le plus tôt possible sur le Continent avant que l'Allemagne ne devienne trop forte pour qu'on ne puisse plus la bouger. J'ai pensé à Gibraltar puis je me suis rabattu sur la France avec les combats que l'on sait. J'espérais éliminer la France comme on élimine l'Italie dans un scénario normal avant de s'attaquer à l'Allemagne, ce fut une faute de ma part : la France ne se disloque pas aussi facilement :-). Les combats en Turquie m'ont sidéré ! Les Panzers de Chris m'ont mit une sacrée fessée que je n'oublierai pas de sitôt : mes rats du désert, l'élite de mes forces, abattus comme si c'étaient de vulgaires tranches de bacon....J'en pleurs encore !.

Pour les Etats-Unis, l'augmentation de production due être accélérée avec la perte de la Russie dans notre camp. J'avoue avoir fait une erreur en n'offrant pas assez mon matériel au Russe qui n'a pas résisté longtemps contre la Wehrmacht. Ce n'est qu'au moment de la perte de Mourmansk, puis surtout de la ville d'Arkhangelsk que j'ai pris notion que la Russie avait besoin d'aide d'urgence. Stéphane ne parlait pas beaucoup, même face à la défaite imminente de son pays. Le don de ressource c'est une chose, le don de matériel en est une autre. Mea culpa de ma part, j'espère que Stéph saura me pardonner. En ce qui concerne le front français, je pense avoir été suffisamment agressif (dans le bon sens du terme) et les attaques que j'ai pu mener, prenons l'exemple de l'Espagne, se sont bien déroulées. Je fus par contre déçu de mes forces aériennes, pourtant importantes en nombre et en qualité, qui ne firent pas la différence face à la Luftwaffe qui m'impressionna par sa valeur au combat. Dernière constatation, face à une Allemagne qui s'est débarrassée de la Russie, et donc toutes ses forces en face des miennes, il semble que les deux armées se valent à peu près, ce qui donne une idée de la force Américaine contre tout adversaire gêné par un second front ! Tiens, j'ai oublié de parler de ce second front qui nous aurait été bien utile... L'Italie fut prise avant que j'arrive en force en France, les débarquements successifs sur cette zone ont échoué tout comme ceux en Belgique... je crois que si nous avions débarqué au Danemark, cela aurait peut-être pu créer ce fameux ''Second Front'' et bloquer suffisamment la Wehrmacht pour nous voir enfoncer plus facilement les lignes de défense allemandes en France... Dernière chose : quand Guderian décida de stopper son offensive en France parce qu'il a cru à un débarquement sur Marseille qui aurait pu lui couper ses Armées en plusieurs parties, et ben il avait raison !!! :-))). Ce fut un coup de grisou à mon moral, j'avais tellement bien préparé l'attaque sur Marseille... Mais ces forces ne furent pas inutiles, ce sont elles qui débarquèrent dans toute l'Europe occupée pour glaner des points de victoire bien mérités !! Vous avez pu le voir, je déteste dire que j'ai perdu contre plus fort que moi, donc je le dirai qu'une fois : bravo Chris, belle victoire !».

 

 

Allemagne et France : Chris : « Que de combats pour un scénario qui privilégiait initialement des combats navals. Il faut l'avoir joué pour le constater : la France a tenu, et l'Allemagne s'est montré très puissante.

Pour la France, le début de partie était plutôt calme et Paris n'a pas voulu trop pousser les combats contre le Commonwealth. Les premières années de guerre ont vu les Français se consolider (l'Armée initiale est vraiment faiblarde et ne vaut rien en Offensif) pour attendre patiemment les combats terrestres qui allaient obligatoirement survenir durant la deuxième moitié du jeu. L'apparition des Français Libres tout comme le DoW de l'Italie montrèrent les limites des forces Pétainistes, mais ils ne déméritèrent pas dans leurs combats qui continuèrent jusqu'à la dernière offensive américaine au dernier tour (il est vrai que, sans l'aide Allemande, cela aurait fait longtemps que Pétain aurait laissé la place à De Gaulle).

Pour l'Allemagne, la météo reçut la palme du faux-cul avec les premières années sous un temps immonde, tout bonnement!. Après, à l'horizon de l'année 42, les choses s'arrangèrent vraiment et me laissèrent quelques bons moments de stratège dans les grandes étendues soviétiques. J'avoue ici une erreur grossière : celle de ne pas avoir poussé mon avantage contre les convois du CW. Trop soucieux de ne pas réveiller la bête endormie (le Lion Anglais) pour qu'il ne tape pas trop fort la France en début de partie que les seules batailles contre les convois se déroulèrent pratiquement, j'exagère mais c'est ce que je ressens, que entre Mi-44 et début-45, avec des succès tout à fait impressionnants (aidés, il faut le concéder, par des jets de dé enfin potables!). Je crois que j'aurai vraiment pu faire beaucoup plus mal au Royaume-Uni avec plus de SMs et une politique militaire adaptée (les actions navales ont été les parentes pauvres du Pacte), mais voilà ! : qui dit production de SMs dit aussi la non production d'autre chose et il faut constater que ma Production de Guerre me fut largement utile et profitable. Il faut aussi saluer mes troupes qui ont démarrées Barbarossa : en l'espace d'un an et demi, ils n'ont reçu aucune troupe en renfort, mais ont tout de même assujettis les slaves sous leurs bottes de fer. Tiens, parlons de botte : la trahison italienne m'a causé quelques migraines carabinées, mais le sort italien était fixé avec les efforts conjugués de l'Espagne, de la France et de l'Allemagne pour l'amener à rendre les armes, au moins sur le Continent. Le débarquement de 1943 me laissa d'abord un goût âmer sur le palais, les Français ayant été incapables de freiner suffisamment les forces d'invasion pour que je puisse prendre le malin plaisir de les rejeter sur les plages. Point trop n'en faut dira un sage (illico envoyé en Stalag) et les combats principalement entre américains et allemands furent à marquer dans les pages de l'Histoire comme la plus grande dispute de terrain de tous les temps. Prise, puis libération, puis reprise sont les mouvements militaires qui égayèrent notre partie avec un américain certainement peu ou prou habitué à de telles luttes de chiffonier. Je dois aussi indiquer ici le travail admirable de mes Panzers en Russie puis dans le Caucase et enfin en Egypte qui ont impressionné l'English. Hé hé, il ne restait en Egypte plus que les cups of tea qui n'avaient pas été broyées par mes machines rutilantes. A une prochaine ! ».

 

 

URSS-France Libre : Stéphane : « Aïe ! Voilà mon principal message à adresser ici. Quand je pense que Chris envisageait sérieusement de m'attaquer dès Juillet 40, qu'est ce que cela aurait donné !! il aurait peut-être fallu l'arrêter en Chine -rire-. Ce qui me dégoûte le plus, c'est que la météo était avec moi au début de l'attaque, il aurait fallut voir l'énervement non feint de l'Allemand devant les jets météo... On peut se demander le pourquoi de ces accès de fureur quand on voit ici le résultat de la partie ! En tout cas, ma défense en Russie n'était pas mauvaise et semblait coller à la réalité Historique que l'on connait tous (exceptée une contre-offensive en décembre 41 que je n'osa pas tenté, pas folle la guêpe !). Les villes principales étaient bien défendues, le Dniepr difficilement franchissable, mais ce ne fut pas suffisant. Les Panzers du Groupe Sud des Allemands firent des ravages (j'aurai peut-être du moins me fixer sur la défense de cette zone et privilégier Moscou) et les satanés Finlandais me prirent par surprise à Leningrad : 2 chances sur 10 pour qu'elle tombe, il faut croire que les colères de Chris sur ses jets météo ont impressionné ces maudits dés, car, à partir de là, le hasard fut profondément en faveur de ce Pacte, mes carottes semblaient de plus en plus cuites, voires brûlées à la fin. Le choix du Caucase plutôt que Stalingrad ne laissait rien au hasard, je connaissais le jeu de Chris qui, avant cette partie, était connu pour ''adorer'' le pétrole et ses champs. C'est vrai qu'en tant qu'Allemand, le choix est souvent de courte durée. La prise de Moscou me fit comprendre que les mouvements allemands avaient totalement tourner la tête à mon Armée Rouge, dorénavant trop faible pour espérer le rétablissement d'une ligne de défense suffisante pour stopper les hitlériens. J'aimerais bien aussi parler un peu de Didier, qui a magnifiquement joué son rôle, les deux camps épiait tous les gestes de Didier pour connaître sa VRAIE volonté. A l'annonce de son choix final, j'étais mort de rire devant les réactions, qu'on imagine tous, de chacun. Au fait, Christian, très beau jeu des Alliés qui mirent la pression totale sur le Pacte jusqu'à la fin ! Dommage que son prêt-bail n'arriva pas toujours à destination, enfin, je me comprends....Tant pis, c'est une grosse défaite, mais il y a que comme çà qu'on apprend, mais la çà me fait grave chier -rire-.

Pour la France Libre, peu à dire, son influence dans le jeu fut rapidement réduite avec l'attaque turque en Syrie où se positionnait les troupes loyales à De Gaulle. Le départ pour Alger fut lourd à digérer et les combats en France étaient trop puissants et demandaient des moyens hors de proportion de mes forces qui s'établirent plus en retrait pour ne pas gêner les Corps Alliés des trois PMs que sont les Etats-Unis et le Commonwealth de Christian et l'Italie, toujours debout malgré des pertes énormes, de mon ami Didier».

 

 

Italie : Didier : « Pour l'Italie, je crois que j'ai démarré ma première partie en étonnant tout le monde. J'ai voulu jouer au bluff, et les deux camps se sont vraiment inquiétés jusqu'au dernier moment de ma future prise de position. C'était un moment trop sympa à jouer. Ensuite, j'ai pu goûté à la puissance germanique qui m'a, on peut le dire, foutu la branlée de ma vie, même si Chris était cool avec moi (plusieurs fois, il me laissa recommencer des mouvements qui étaient inutiles ou dangereux). Quand j'ai du quitter mon pays pour la Sardaigne et la Libye, j'avais les boules. Mais j'ai encore épaté mes collègues en tentant tout seul des débarquements plutôt pas mauvais pour un débutant. Je ne regrette pas mon arrivée aux côtés des Alliés, et le pire c'est que j'avais pitié de Stéphane qui se bouffait les blindés allemands en plein, je me sentais pas capable de l'abandonner (c'est un potos en plus!!!!). Il était le seul à savoir le camp que j'allais choisir. Dommage que je sois arrivé trop tard, mais même l'Italie aurait quand même pas pu envahir l'Allemagne, donc pas de regret, que du bonheur !».

 

 

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Vos commentaires sur ce nouveau scénario ?

 

Etats-Unis et Commonwealth : Christian : « Que du bon à mon avis, le seul regret c'est que l'Allemagne à conquit l'U.R.S.S trop vite mais çà, cela n'a rien à voir avec le scénario proprement dit. La France n'est ni trop faible ni trop forte et les Américains retrouvent des sensations en débarquant en France sauf que là, ils ne sont pas accueillie avec des bouquets de fleurs. C'est aussi intéressant de voir enfin s'affronter les Anglais et les français ! : ces deux pays ont tellement en commun et aussi tant de choses en travers de la gorge. Les combats entre la Royale et la Navy de sa Majesté ont été violents comme on n’imagine pas. Avant de commencer, j'étais pas très chaud -j'envisageais un gentil « Guerre Totale »-, mais là, après le jeu, je lui donne un 20 sur 20 ».

 

 

Allemagne et France : Chris : « J'ai jamais vu un créateur dire du mal de son invention, et c'est pas aujourd'hui que je commencerai ce genre de chose. La France est vraiment étonnante et je crois l'avoir poussé au maximum de ses possibilités. Pour l'Allemand, je crois qu'il est beaucoup plus plaisant de jouer comme Allié la France plutôt que l'Italie. On y retrouve des habitudes tirées du jeu Italien de l'Axe, mais les possibilités françaises sont plus complètes, plus profondes. La France est un pays qui, dans le long terme, donne une autre dimension au jeu du Pacte. Un scénario qui ne restera plus dans les vieux cartons à partir d'aujourd'hui -rires-».

 

 

Italie : Didier : « La tension nerveuse des pays qui guettent le moindre de mes mouvements pour deviner le camp que je vais choisir mérite vraiment une photo. Sinon, je ne possède pas beaucoup d'XP dans World in Flames, mais j'ai en tout cas beaucoup aimer. Je suis prêt à relancer les dés quand vous voulez, si vous voulez de moi bien sûr !!! ».

 

 

URSS et France Libre : Stéph : « Très bon! C'est mon premier scénario ''alternatif'' comme Chris appelle çà, et les joueurs furent tous motivés pour le jouer. Quand le joueur français commença ses mouvements avec ceux de l'Allemagne, c'était bizarre, mais çà a coulé ensuite. L'arrivée de l'Italie aussi retardée donna du piquant si il y en avait encore besoin. Chris, remet moi çà s'te plait ! Mais joue plus en face de moi, sinon on va se taper dessus pour de vrai -rire-».

 

 

Remerciements : Ce scénario totalise 251 impulsions (environ 7 impulsions par tour, ce qui est correct vu la météo obtenue jusqu'au début de l'année 1942) et au alentour de 187 Heures de jeu (les heures de Set-Up y sont incluses).

Il a fallut 19 heures pour obtenir et retranscrire, sans rien omettre, les discours et notes de jeu de tous les joueurs qui parsèment ce GR (il y a des rigolos dans ce groupe, il faut les voir imiter les personnages Historiques, risible !!).

L'écriture de ce Rapport de Jeu a demandé approximativement 20 Heures, en l'espace de trois jours de temps (je ne suis pas encore un robot, mais cela ne saurait tarder). Ce Scénario Uchronique ou ''Alternatif'' (çà choque moins les puristes) avait été élaboré fin Novembre 2000 après un GR tout ce qu'il y a de plus classique (et ce n'est pas un vilain mot dans ma bouche) où ce que j'ai pu y faire m'a laissé sur ma fin concernant ''l'adrénaline'' ludique : Tout était connu et bouclé d'avance, bref, rien de bien surprenant à se mettre sous la dent... D'où l'idée de ce Scénario.

Pour être avalisé à la sauce « Raw 7.0 », je l'ai réécrit assez profondément. Dans le rapport Bêta, j'avais surligné les différences notables avec le premier Scénar. Mais ici, vous n'avez jamais vu la première monture, donc pas de sur lignage.

J'ai juste une petite aversion pour le descriptif détaillé de l'Histoire proprement dite, mais les rectifications ultérieures que j'y apporterai ne modifieront pas, je l'imagine, en tout cas pour l'instant, les Règles Spéciales que ce Scénario propose.

Pas de photos agrémentant ce GR, mais je serai ravi qu'un amateur de WiF, branché par « L'Axe donne naissance au Pacte », fasse un petit brin d'essai avec son Groupe de Joueurs -ou tout seul- et m'envoie les siennes. Je les enverrai par la suite à ceux qui seraient intéressés. Il est vrai que des images, parfois, parlent plus que des mots. Mais, au grand dam des participants, personne ne disposait sur place d'équipement nécessaire.

Pour ce qui est du jeu, ce qui devait être un galop d'essai s'est tout simplement transformé en un jeu complet. L'adrénaline étant, cette fois, largement au Rendez-vous. Quelques Home Rules, non expliquées dans ce « Rapport Semi détaillé » (j'insiste sur le qualificatif « Semi »), parsèment le Scénario et feront l'objet d'un Document texte complet par la suite (en plus d'être un créateur de scénars, je suis un imaginateur de Home Rules, toujours dans le but de « renouveler » le plaisir de jeu par de petites innovations bienvenues).

Un grand merci aux joueurs qui ont bien voulu prendre de leur temps libre et participer, à mes côtés, à ce Nouveau (mais alors très Nouveau) Scénario. Je dédicace ce Scénario à ces 3 joueurs pour la confiance qu'ils m'ont témoigné et pour avoir accepté de jouer une de mes fameuses élucubrations.

Un grand merci aux dés qui ont supporté, sans broncher, mes coups de gueule (ici plus que dans tous les autres Jeux).

Pour toute information

Chris_WiF@yahoo.fr

 

Il existe aussi un forum où vous pourrez poser toutes vos questions sur World in Flames ou bien en rapport avec ce Rapport de Jeu (Inscription obligatoire pour participer) :

http://fr.groups.yahoo.com/group/WorldinFlames_en_francais/

 

Note du Rédacteur : La Guerre est une abjuration de tout ce que l’Humanité à de beau, de pur et de Bon. Ce jeu n’est en aucun cas une forme d’apologie ou de propagande pour aucun camp ni pour aucune idéologie. Quand l’Humain aura trouvé la Voie vers la Paix Universelle, alors l’Humanité toute entière pourra enfin être satisfaite. Carpe Diem !

 

Christophe.