Front Européen

 

 

 

 

1939 1940 1941 1942 1943 Après Match

 

 

 

1939

 

S/O ‘39

Les Polonais se postent directement autour de Varsovie, pendant que leur HQ se terre au fin fond du pays pour échapper à l’Axe et être interné par les Russes. Très vite, les premières défenses polonaises s’écroulent. A l’ouest, le Danemark est envahi et Copenhagen est occupé sans coup férir.

Le baroud d’honneur polonais consiste à sortir leur seul croiseur (oublié à Danzig), puis à couler un CONV allemand en Baltique. Les Français ne bougent pas. Gort et un corps anglais débarquent à Calais. Les Russes occupent la Pologne orientale, puis les pays baltes.


Varsovie tombe sans problème au second impulse. Aucune perte allemande.

Pendant le reste du mois, les troupes allemandes amorcent leur reflux vers l’ouest.


N/D ‘39

Le temps est très mauvais. Les Allemands continuent à se repositionner le long de la frontière belge. Les Italiens massent quelques troupes supplémentaires sur la frontière française.

Les Anglais protègent leur flotte contre d’éventuelles attaques sous-marines. Les Français attendent tranquillement – la vraie « drôle de Guerre »… Noël sous la neige.

1940


J/F ‘40
Le temps est infâme, et les Alliés ont l’initiative, permettant un déploiement de protection sur tous les convois anglais. Puis soudain, le déchaînement : l’Allemagne envahit la Belgique : en un impulse, et malgré la neige, les troupes belges sont balayées, toutes les villes sont prises sans aucune perte. Les Français et les Anglais ne bougent pas… sauf au Danemark, où le CW tente un débarquement à Friedrikshaven. Un He115C est envoyé en reconnaissance pour vérifier cette nouvelle et se fait lâchement abattre par les chasseurs embarqués de la Royal Navy. Le débarquement tourne cependant au désastre : le corps anglais est perdu. Les autres troupes embarquées, censées arriver en renfort dans l’opération, sont alors débarquées à Calais. Les Français sont un peu déboussolés, leur déploiement étant remis en cause par l’effondrement instantané de la Belgique. Les Allemands en profitent pour s’emparer de Lille, défendue par un simple corps de cavalerie. La neige recouvre le sang, et le tour se finit vite.

M/A ‘40
Le temps est de pire en pire. Tempêtes et neige se succèdent. Les troupes italiennes se massent à la frontière française. Les troupes allemandes sont déployées, mais rien ne se passe, personne ne bouge. Des renforts français ont permis de renforcer une ligne à présent plus solide. Et comme les Alliés ont toujours l’initiative, ils protègent toujours aussi bien leurs convois.

M/J ‘40
Enfin une météo clémente ? Non. Les Alliés gardent la main et nous tirent un temps incroyable : tempête ! Décidément, les Allemands sont obligés de ronger leur frein. Il faut attendre… Le second impulse devient finalement plus ensoleillé. Et là, c’est le déchaînement : Offensive Chit, vagues de stukas (des Ground strike sans faute sur les deux cases à attaquer), et c’est la percée des panzers, qui arrivent en un impulse aux portes de Paris ! La ligne française est coupée en deux. La fin ?

Pas encore, car le joueur anglais qui tire le temps refait la performance de nous apporter des tempêtes ! Las, l’Allemagne n’a que faire des éléments : Richtung Paris ! Les panzers passent dans la brèche et attaquent Paris qui tombe – au coût d’une sévère désorganisation de la Wehrmacht.

Les Français n’ont plus rien à perdre et tentent leur dernière chance : couper le corridor qui ravitaille le fer de lance allemand qui occupe Paris. Toutes les troupes disponibles convergent sur ce seul point faible du dispositif allemand. La Luftwaffe apporte un soutien massif en défense, et la contre-attaque échoue, pertes sévères, unités désorganisées. La débâcle est maintenant totale. Le tour continue, et les Anglais tentent une attaque pour montrer qu’ils peuvent aussi agir pour la liberté : malgré le soutien de la Navy, l’attaque sur Calais se fait à 1 : 2 et vire au massacre – deux corps anglais désintégrés.

La Wehrmacht se réorganise et achève quelques unités françaises. Certains corps sont d’ores et déjà rapatriés par train en Allemagne. Il n’y a plus à proprement parler de dispositif français. La Chambre des Députés s’est réunie et vote à une majorité écrasante les pleins pouvoirs au vieux Pétain. C’est l’armistice. Nous sommes le 17 juin. Fin de l’Acte 1.
Front européen

J/A 40
Alors que l’Europe continentale pensait pouvoir se rendormir pour un bon moment, après la chevauchée éclair des panzers, un nouveau coup de tonnerre éclate. Mussolini déclare la guerre au Commonwealth : il est temps de reconquérir la Méditerranée, l’empire romain est de retour. Direction Gibraltar, avec le corps de Marine italien et une division d’infanterie supplémentaire face à la garnison du rocher (une garnison de 4). Hélas, l’opération est un échec cuisant (30% de chances de réussite). Qui plus est, la royal Navy décide de répliquer aussitôt, espérant transformer l’initiative italienne en véritable Trafalgar : la bataille fait rage en Méditerranée occidentale – à l’arrivée, deux croiseurs italiens Di Savoia et Fiume, sont coulés de même que le croiseur anglais Fiji – plus un croiseur endommagé de chaque côté, et les Italiens abandonnent le combat pour rejoindre La Spezia. Dans l’Atlantique, les sous-marins allemands font chou-blanc.

Echaudé par ce début peu brillant, Mussolini ordonne au reste de sa flotte de sortir au large de l’Egypte, où 5000 tonnes de navires marchands sont coulées. C’est la première fois depuis le début de la guerre que la marine marchande britannique est touchée : Churchill est obligé de redéployer complètement sa flotte marchande, qui évite désormais la Méditerranée, quitte à perdre quelques ressources.

Pendant ce temps, l’armée allemande se repositionne clairement à l’est. A la fin du mois d’août, il apparaît que l’Allemagne pourrait d’ores et déjà déclarer la guerre à la Russie… A l’ouest rien de nouveau ? Mais si : les Ju-88 allemands bombardent l’Ecosse, les usines brûlent et le CW perd 3 PP ! 2 croiseurs allemands quittent la Baltique et longent l’Angleterre sans être repérés pour chasser en Atlantique nord. Las, ils ne trouveront rien…

 

S/O ‘40
Le temps est clément un peu partout, l’été indien en somme. Sauf que cela ne semble pas profiter aux forces sous-marines de l’axe, qui sont à peu de choses près les seules à agir. A la fin de l’automne cependant, les avions de la Reggia, installés en Bretagne, viennent semer le chaos dans les convois anglais en Bay of Biscay – un petit porte-avion anglais est même coulé. De même des sous-marins au Cap Saint-Vincent finissent par mettre la main sur des convois anglais. Dès lors, ces zones semblent considérées comme peu avenantes et Winston Churchill décide de ne plus y faire passer de convois.

N/D ‘40
Les concentrations de troupes continuent en Pologne. Staline semble inquiet et renforce petit à petit son armée pour parer à toute éventualité.

L’hiver profite à présent aux hordes de sous-marins italo-allemands… Et c’est l’hécatombe. Du nord de l’Atlantique au large de l’Afrique occidentale, les sous-marins de l’Axe sèment la mort. Près de 12 000 tonnes de marine marchande alliée sont coulé. La production anglaise en prend un coup, d’autant que les lignes de convois sont à nouveau perturbées, et qu’une partie des ressources ne peut être acheminée. Les sous-marins anglais cherchent la vengeance, mais les convois italiens louvoient et échappent à leur vigilance.

1941


J/F ‘41
La nouvelle année s’ouvre sur un échec des sous-marins de l’Axe, qui ne parviennent pas à trouver les convois alliés. Le croiseur allemand Hipper est coulé par l’armada anglaise au beau milieu de l’Atlantique. Un contingent italien arrive en Pologne : une guerre contre l’URSS serait-elle imminente ?

 

La BBC fait savoir à tous, les nombreux ralliements que son combat contre la barbarie suscite.
En effet l'Afrique Equatoriale Française, Madagascar, les antilles françaises, La Nouvelle-Calédonie, Tahiti ont rejoint la France Combattante. Ces territoires rejoignent dans la lutte, toutes les forces de l'Empire britannique, ainsi que le Groenland, l'Islande et le Congo Belge.

Et pendant ce temps que se passe-t-il en Asie ?

Il faut bien le dire, l'Asie est à feu et à sang depuis 1937 mais il aura fallu l'arrivée d'un nouveau général pour que les choses se décantent.

L'année 1939 est marquée par une avancée phénoménale des forces japonaise. D'abord dans le Sud, où les Chinois préfèrent mourir sur place plutôt que de retraiter. Ils se retrouvent donc rapidement acculés aux montagnes et finissent par se cacher dans les grottes... Au Nord, Si-An (2ème ville chinoise communiste) tombe suite à un assaut surprise des japonais. Bref l'hiver arrive, plus personne ne bouge attendant l'été suivant. La route de Birmanie est coupée, seule la ville de Kumming est encore reliée à la Birmanie permettant aux Alliés d'envoyer des munitions aux chinois qui en ont bien besoin.

 

M/A ‘41
Le temps reste hivernal, les sous-marins mettent le nez dehors. C’est notamment sur la côte est des USA que les convois anglais sont cette fois désorganisés.

M/J ‘41
Et le tour s’ouvre… sur un temps catastrophique, laissant du répit à l’URSS, pour fignoler ses lignes de défense en profondeur.

Dès le troisième impulse, l’inévitable se produit, les Allemands déclenchent l’opération Barbarossa. Les hordes de panzers profitent de l’éclaircie pour foncer plein est. La frontière de partage de la Pologne n’est quasiment pas défendue. Lvov est écrasée, mais l’avant-garde du AGS (Armee Gruppe Süd) n’arrive pas au contact de la ligne de défense soviétique devant Kiev. Au nord du Pripiet, l’aviation allemande pilonne la ligne Minsk-Riga. Suite à une erreur du commandement soviétique, Riga est prise immédiatement, mettant à mal la défense de la Lettonie. Le quartier général de Timoshenko est surpris par les panzers et détruit. Les Finlandais sont de la partie et prennent Mourmansk sans coup férir.

La réaction anglaise ne se fait pas attendre : comme pour démontrer qu’il veut son « fight on the beaches », Winnie lance une opération de débarquement sur La Rochelle, qui se termine par un échec, engloutissant un corps d’armée britannique. Staline de son côté ne change que peu de choses à son dispositif, se contentant de bouger quelques armées en Lettonie afin de rétablir le ravitaillement de ses troupes dans les pays baltes. La ligne russe doit tenir.

L’AGN (Armee Gruppe Nord) s’en donne à cœur joie, coupant successivement trois armées russes de leur ravitaillement, pour mieux les écraser. Une quatrième armée connaît un même sort à l’est de Riga. Un corps de cavalerie est détruit sur la route de Vitebsk par Rommel, et deux autres armées sont écrasées au nord de Minsk, de plus en plus isolée. Une attaque combinée des forces finlandaises en conjonction avec la flotte allemande est lancée sur Leningrad, qui tient bon, malgré de lourdes pertes de part et d’autre. Sur la route de Leningrad, l’AGN n’a plus que deux armées russes à Pskov. Pour l’AGC une armée soviétique se trouve devant Vitebsk, et trois armées tiennent Minsk et son flanc sud.

L’avance de l’AGS se fait difficilement, se heurtant à une très grosse ligne de résistance soviétique. L’entrée en guerre de la Roumanie ouvre un peu le front, mais pas suffisamment pour permettre une brèche. Rundstedt force le passage et gagne du terrain, mais les soviétiques reculent lentement, évitant les pertes, sauvegardant la cohésion de leur ligne.

La réaction russe reste limitée : au nord, quasiment aucune troupe ne peut bouger, alors qu’au Sud, la ligne tient si bien qu’elle ne requiert que peu d’ajustements.

A présent, la pluie est de retour, compromettant gravement les chances allemandes de percer avant la fin du tour…

 

Même si personne ne me convaincra de l'absurdité de la règle disant que les Russes qui occupent Riga et en contrôlent les accès routiers et ferrés ne peuvent y amener aucun renfort ... Mais bon, le commandement Russe paiera prochainement son erreur de lecture. Les archives brûlent à Moscou comme les plaines de Bielorussie. Les armées Russes font encore un peu de présence au Sud, mais plus pour longtemps, le rapport de force durant les combats se situant entre 10/1 et 5/1. Dans ce dernier cas, on entend des lignes Russes les cris de désespoirs du commandement allemand se désespérant de son impuissance.

Staline prépare sa première grande décision stratégique : une purge.

M/J '41 (suite)

… Nouvelle séance : avec le mauvais temps l’avance allemande en Russie se ralentit, ce qui n’empêche pas Minsk de tomber au nord, 2 armées et 2 escadres de chasseurs russes sont détruites. Les corps allemands, menés par Manstein et Rommel, continuent une pénible avancée en direction de Pskov et Vitebsk. Au sud, l’AGS est embourbée devant une ligne solide. Sans prendre de risque, un saillant tenu par une armée mécanisée russe est réduit, pour ébranler la ligne de défense ukrainienne, sans toutefois effectuer de percée, la boue ne le permettant pas. Les Russes reculent là où ils le peuvent au nord, mais tiennent leurs positions en Ukraine. Au grand soulagement du camp allié, le tour se termine ainsi, après 3 impulses pour chaque côté.


J/A ‘41

Le fameux et redouté tour de Juillet-Août est là : un tour redouté par le Russe, car il est généralement dévastateur et très long, permettant une avancée fulgurante, un tour attendu avec soulagement par l’Allemand, car c’est le pain blanc de l’opération Barbarossa, avec 99% de chances d’avoir du beau temps pendant de nombreux impulses… Il est vrai qu’il reste 1% de chances que le temps soit mauvais, mais bon, ça n’arrive jamais. Le joueur allemand tire donc le dé… pour faire 10. Bon, rien de grave, le temps est quand même au beau fixe, même si du coup, le jet de dé pour l’impulse suivant aura un malus de +1… Mais faire deux fois de suite 10, ça n’arrive pas, n’est-ce pas ?

Les renforts russes semblent arriver au compte-gouttes. C’est donc le cœur léger que la Wehrmacht continue son offensive. Afin de percer la ligne défensive en Ukraine, Rundstedt déclenche une attaque violente, à l’aide d’un offensive chit. Après avoir immobilisé le QG de Yeremenko avec les Stukas (opération durant laquelle les derniers chasseurs russes sont abattus – laissant tout le front sans aucun avion russe de Léningrad à Odessa), les panzers écrasent une armée blindée et une armée mécanisée russes, exploitant la brèche, entre Kiev et Odessa : cette fois, le dispositif russe est intenable – un groupe d’armées est concentré autour d’Odessa, l’autre autour de Kiev, avec certaines unités immobilisées. Un corps allemand s’engage dans les marais du Pripiet (aussitôt réorganisé), menaçant également Kiev par le nord-ouest.

Au nord, une armée russe est détruite au sud de Vitebsk, tandis que Pskov, fortement défendue, est contournée par Manstein et ses blindés pour se rapprocher un peu plus de Leningrad. Un corps allemand arrive à Tallinn, achevant la libération des pays baltes.

Staline amorce un repli limité au nord, tentant de ralentir le déferlement de l’AGN et de l’AGC. En Ukraine, le repli est également limité, en raison du dilemme de Yeremenko ; faut-il oui ou non l’abandonner ? La Stavka tranche : un regroupement des forces est opéré en défense avancée autour de Kiev pour protéger le QG, tout en laissant des unités pour empêcher une percée immédiate vers Dnepropetrovsk. L’option d’une contre-attaque sur l’avant-garde allemande est vite abandonnée en raison de la suprématie aérienne de l’ennemi.

Le joueur allemand tire à nouveau le temps, avec cependant une petite fébrilité – mais pourquoi, il ne va quand même pas tirer encore un 10 ? Et si. Nous voici donc au second impulse allemand en plein mois de Juillet, avec de la pluie et de la boue dans la zone dite arctique, c’est à dire celle qui recouvre la quasi-intégralité du front russe ! Malédiction ! Après un printemps pluvieux, l’été semble aussi pourri. Staline commente, dans un sursaut de patriotique et religieux : « Dieu est russe ! », espérant ainsi mobiliser son peuple contre l’envahisseur.

Las ! L’Allemagne n’a que faire de la pluie, l’offensive doit continuer à tout prix ! L’une des rares cases au climat tempéré, en Ukraine, devient donc la victime de la rage allemande : deux armées russes sont écrasées impitoyablement, agrandissant encore la brèche entre Odessa et Kiev. Le corps allemand qui surgit du Pripiet menace maintenant Kiev et coupe le ravitaillement de Yeremenko et de plusieurs armées russes à l’ouest de Kiev.

Au nord, l’AGC attaque Vitebsk en force et prend la ville en détruisant une armée russe. Novgorod tombe sans combat, alors que les forces russes se regroupent au sud de Leningrad. Des unités mécanisées se dirigent vers Gomel, prêtes à franchir le Dniepr.

Même si le temps joue en faveur des Russes, la situation semble malgré tout tourner à la catastrophe. La plupart de ses troupes étant engluées autour de Kiev et Odessa, Staline extirpe quand même deux corps qu’il fait reculer pour protéger l’accès à Dnepropetrovsk. Au nord, Smolensk semble condamnée, mais des unités sont envoyées en urgence tenir Gomel et les rives du Dnepr dans les environs.

La Wehrmacht retrouve le sourire : en dépit de la boue, l’opération Barbarossa tient ses promesses. Une fois encore le cœur léger, plaisantant sur son manque de chance en faisant deux 10 de suite pour le temps en plein été, le joueur allemand tire une fois encore le jet pour le climat du 3ème impulse – sur le conseil de Churchill, qui affirme que statistiquement, il n’y a aucune chance que le même joueur fasse trois mauvais jets consécutifs. Hum, hum… 9. Sans commentaires. Modifié avec +2, résultat 11, donc à nouveau de la pluie en Arctique, pour la seconde fois, alors que nous sommes en plein mois d’août. Consternation de l’Axe. Ricanements alliés. Désespoir amusé du Russe.

La Wehrmacht, sonnée par le sort qui s’acharne, reprend l’offensive avec d’autant plus de hargne, restant sur la ligne tracée par le GQG, c’est à dire des offensives sans risques, pour détruire petit à petit l’armée soviétique, sans prendre de pertes – une stratégie payante, car jusqu’ici, les troupes de l’Axe n’ont essuyé aucune perte sur tout le front russe depuis le début de Barbarossa, alors que probablement les deux tiers de l’armée rouge ont déjà été anéantis.

En Ukraine, le front est maintenant en grande partie située en zone tempérée, avec du beau temps, permettant aux panzers de manœuvrer à leur guise. Une énorme bataille se prépare à l’ouest et au sud-ouest de Kiev. Trois armées et le QG de Yeremenko sont ainsi successivement isolés et méthodiquement détruits dans une manœuvre en tenaille. Dans le sud de la Russie, il ne reste plus que deux armées russes à Kiev, deux autour de Dnepropetrovsk, trois autour d’Odessa. L’AGC détruit sans problème Smolensk, laissant la voie ouverte vers Moscou. Gomel tombe également. Une autre armée est détruite au sud de Leningrad : l’ancienne capitale des tsars est désormais isolée du reste du pays.

La réaction russe est forcément limitée, car il reste trop peu de troupes. Il n’y a plus de front russe à proprement parler, seulement des armées isolées, censées retarder l’ennemi. Churchill en profite pour lancer un bombardement stratégique sur Lille : un véritable succès, puisqu’en plus deux escadrilles de chasseurs allemands sont abattues. Au grand soulagement des Alliés, le tour se finit enfin – le tour de J/A 41 sans doute le plus court jamais joué !


S/O ‘41

L’initiative revient à l’Axe. Cette fois encore, les renforts russes sont limités (essentiellement liés à des limitations de gearing et à une production russe orientée sur les troupes mécanisées, plus lentes à arriver). Les villes de Bryansk, Tula, Moscou sont fournies en armées et en avions – mais peu de renforts sont placés au sud.

Cette fois, le soleil rayonne, offrant enfin aux forces de l’Axe le temps qu’il leur faut. Kiev est prise, au prix d’une sévère désorganisation – à laquelle Rundstedt remédie en partie. Un corps motorisé allemand s’empare de Sébastopol, laissée sans défense, obligeant la flotte de la Mer Noire à lever l’ancre en catastrophe. Un corps de panzers contourne Dnepropetrovsk par le sud, prend Stalino, puis s’arrête juste à l’ouest de Rostov !

Non loin de Gomel, Rommel part plein sud avec un corps mécanisé SS pour faire la jonction avec l’AGS. Un autre corps mécanisé s’empare de Koursk, sans défenses. Le reste de l’AGC, mené par Von Leeb, arrive à proximité de Moscou et Tula, cherchant le contact, mais sans lancer d’attaque – la supériorité aérienne revient aux Russes dans ce secteur car la Luftwaffe est encore trop loin en arrière. Deux corps de Gebirgsjäger s’emparent de Kalinin. Manstein rassemble ses troupes et lance une grande attaque sur Pskov, avec un soutien aérien massif : la ville tombe assez vite.

Les armées russes qui tenaient Dnepropetrovsk battent en retraite jusqu’à Kharkov et près de Rostov. Bryansk est finalement abandonnée aussi. L’armée rouge essaye de reformer un semblant de ligne défensive vers Moscou.

La Russie est à présent une vaste passoire, mais gare à l’étirement des lignes de ravitaillement ! Le temps s’annonce très beau pour cet été indien en Russie, Staline est désespéré par les bulletins météo qui arrivent sur son bureau, laissant présager la chute de nouvelles villes-clés. La mère patrie survivra-t-elle jusqu’à l’hiver ?

il faut ajouter à cela qu'en Sibérie, les Japonais ont littéralement massacré le contingent russe, y compris Zhukov - Vladivostock est tombée, et il reste je crois deux armées russes sur cette carte.

Avec le second impulse allemand de S/O '41, étant donné qu'il fait beau, je peux d'ores et déjà annoncer que les forces de l'Axe vont s'emparer sans problème de Rostov, Voronezh, Stalino, Bryansk et très probablement Khrakov - et plus aucune armée russe dans les parages - un MECH devrait s'en sortir près de Rostov, mais à part ça, il ne restera probablement plus rien entre la Mer Noire et Ryazan...

 

S/O ’41 (suite)

Le deuxième impulse allemand se fait sous le soleil en Russie. Rommel avec un corps mécanisé s’empare de Voronej. Près de Tula, une armée de garnison russe est écrasée, tandis qu’un peu plus au nord, les Gebirgsjäger s’emparent de Yaroslavl, sans défense. A Leningrad, les troupes allemandes se pressent et encerclent totalement la ville. Au sud, le corps expéditionnaire italien massacre la dernière armée de cavalerie russe, au nord-est d’Odessa. Kharkov est encerclée et ses défenseurs sont anéantis, tandis que les panzers entrent dans Rostov. Un corps motorisé allemand travers le détroit de Kerch et arrive à proximité de Krasnodar. Il n’y a plus d’armée russe pour arrêter l’envahisseur… seul le général hiver peut encore limiter la progression allemande.

L’armée rouge se réorganise comme elle se peut : à Odessa on entasse les sacs de sable – deux armées tiennent fermement la ville, tandis que les Roumains et les Italiens resserrent l’étau. A Léningrad, les miliciens savent qu’ils sont condamnés, mais des renforts d’aviation leur redonnent un peu d’espoir. A Moscou, une usine est transférée vers l’Oural, de même que les deux escadrilles de chasseurs. Trois armées restent en défense pour sauver l’honneur dans le sang. Près de Ryazan, les Ilyouchine parviennent à désorganiser un corps mécanisé allemand. Un porte-avion anglais descend un NAV italien le long des côtes bretonnes.

Au troisième impulse, le temps se gâte : pluie et tempête sont de retour. La progression allemande est ralentie. Au sud, le dernier corps mécanisé russe, isolé, puis désorganisé, est écrasé : il n’y a plus aucun soldat rouge en direction de Stalingrad. Le grand éparpillement commence : les troupes allemands se dispersent tous azimuts. Dans le Caucase, Krasnodar tombe, tandis que les panzers approchent de Stavropol. Vers Stalingrad et Saratov, la route est encore longue. Au centre, une armée russe défendant les faubourgs de Ryazan est détruite, et la ville est prise sans combat. Moscou est maintenant peu à peu débordée, mais pas encore encerclée.

L’aviation russe continue à se replier vers Kuybyshev, mais il ne reste rien d’autre à évacuer : Staline a ordonné de tenir Moscou jusqu’au dernier homme. L’usine de Saratov est transférée. Churchill se veut rassurant : même repliée sur l’Oural, l’URSS continuera à garder une production honorable, peut-être pas trop éloignée de celle du Commonwealth si suffisamment d’usine sont évacuées à temps.

Le temps reste à la pluie sur tout le front est. Moscou est à peu près encerclée. Les troupes allemands progressent très lentement partout. Les troupes de l’AGS sont maintenant prêtes à travers le Don vers Stalingrad et Saratov. Dans le Caucase, Stravropol est occupée.

La Russie se contente de transférer une dernière usine (Stalingrad). Les Anglais finissent par couler le CONV italien au large de la Sardaigne. Las ! L’Allemagne se montrera généreuse pour compenser la perte italienne.

Mais le tour ne s’arrête toujours pas, au grand dam des alliés… le soleil refait son apparition sur l’ensemble du front fin octobre ! Cette fois c’est la curée : Rommel atteint la chaîne montagneuse du Caucase avec ses blindés. Un corps mécanisé prend Stalingrad, les panzers paradent dans le centre-ville de Saratov. Les éléments de tête de la Wehrmacht ont atteint Gorki. Les Gebirgsjäger prennent Vologda, au nord de Yaroslavl. Une immense attaque, avec un massif soutien aérien, balaye les défenseurs de Moscou : au 30 octobre, la capitale soviétique est tombée. Un jour de deuil national est décrété dans ce qui reste de l’URSS.

Le tour se termine sans possibilité de réaction des Alliés. La production russe fait un plongeon, tombant à 6 points de production (les usines transférées ne sont pas encore en service) et la route du pétrole caucasien est coupée (une usine a été transférée à Baku cependant).

N/D ‘41

Les renforts russes sont placés à Tiflis, Baku, Kazan, Kuybyshev. Konev est nommé responsable en chef de la Stavka, en charge de la reconquête de la mère patrie.

L’Axe garde l’initiative et le temps est neigeux et pluvieux sur une partie du front est, tempête ailleurs. Les sous-marins italiens sortent, et coulent quelques convois, mais assez peu. La dissémination des troupes de l’axe continue, toujours un peu plus loin vers l’est, les panzers continuent imperturbablement à avancer, avalant de la steppe par centaines de kilomètres à la recherche d’une armée rouge invisible. Penza tombe assez vite. Une partie des troupes est affectée au front de Leningrad dans la perspective d’un assaut, notamment avec les corps de montagne allemands et roumains. Dans le Caucase, le temps est très mauvais, et la Wehrmacht avance peu, voire pas du tout, si ce n’est pour s’emparer du port de Sukumi.

Les armées russes levées à Tiflis et Baku se mettent en mouvement pour barrer la route aux Allemands, essayant sans doute de retarder une entrée en guerre de la Turquie, qui semble à présent inéluctable.

Le temps ne s’arrange pas par la suite. Les QG manquent pour ravitailler l’armée allemande à travers toute la Russie, mettant ainsi un terme à l’avancée au nord et au centre, d’autant que Manstein a été rappelé à Leningrad et que Rundstedt traîne encore en Ukraine. Von Leeb avance très lentement, entre Penza et Saratov. Rommel s’est arrêté au pied des montagnes caucasiennes, attendant un temps plus clément pour traverser. Un corps de panzers continue sa descente, et arrive au troisième impulse à Batum – les restes de la flotte soviétique de Mer Noire sont rebasés à Odessa.

Les attaques sous-marines italiennes ne permettent pas de désorganiser vraiment les convois anglais. C’est sans compter, à l’avant dernier impulse, sur une sortie inopinée d’un sous-marin allemand, qui fait des ravages sur les convois anglais en détruisant 6, obligeant le reste à se rebaser. Heureusement pour Churchill, un dernier impulse lui permet de faire venir en urgence des convois pour boucher les trous dans ses lignes d’approvisionnement, mais la belle machine à produire anglaise ne tournera pas à plein en cette fin d’année 1941.

Les Allemands et les Italiens fêtent donc le nouvel an de Brest à Penza, et de Murmansk à Tripoli, tandis que les Japonais fêtent l’arrivée de l’an 1942 à Chungking et à Vladivostock. Staline se soule à la vodka dans son bunker de Kuybyshev, Churchill apprécie encore ses cigares cubains et Roosevelt… que fait-il au fait ?

Avec un peu de retard nous reprenons le compte rendu du front Pacifique.

Comme nous avons pu le voir l'année 39 et jusqu'à mi-40, la glorieuse armée Japonaise à péter du chinois (quelques dizaines de millions de morts).

Seule solution pour sauver le chinois : L'attaque des russes en manchourie. Celle-ci c'est heurtée à une défense courageurse de HArbin : 3 fois attaquée 3 fois défendue.
Le Japonais de son côté contre attaquait en débarquant à l'est de Vladivostok et en attaquant 3 fois et au final Vladivostok est tombée.

Déjà dans la panade le russe a vue L'allemand le prendre en traite et l'attaquer de façon déloyale.
Obligé de remettre des troupes en Europe, le front s'en est trouvé dégarni.

Le Japonais a repris sa concentration et a réattaqué en chine utilisant même un Offensive Chit pour un résultat nul : Aucune ville de prise.

 

1942

 

Aprsè un hiver 41/42 sans grandes avancées sur le front chinois : Encore des pertes pour le Japonais dans des assauts un peu osés, la Flotte japonaise se repositionne en M/A dans le pacifique (en même temps que la flotte américaine).

M/A : Le Japonais en profite pour déclarer la guerre à L'américain, mais comme aucun porte avion n'est à Pearl HArbor, il se contente d'envahir Pago-Pago, Midway et un des Ilot à l'Ouest de Pearl.

La réaction américaine se fait sentir et une énorme flotte américaine (avec tous les CV) cherche les 4 croiseurs au large de Pago Pago, mais le temps s'est détérioré et dans un orage, ce sont les 4 croiseurs qui se retrouvent au milieu de la flotte américaine. LE Yorktown est coulé tandis que 2 des croiseurs Japonais sombrent aussi en essayant de fuir.

Première belle victoire japonaise, c'est pas Pearl Harbor mais le résultat est là.

 

J'ai donc déclaré la guerre à l'anglais et débarqué à Rabaul
Action combinée pour le japonais
Protection des convois menacés par les sub Us (pas de perte, RAS)
2 Ground strike ratés sur le corps d'inf russe. Pas d'assauts

 

séance du 12 juillet 2004 - front européen

J/F ‘42

Le temps est épouvantable (cela devient inévitable lorsque Winston Churchill lance les dés…) et le tour est donc très court. Les renforts russes installent la nouvelle ligne de défense autour de Kazan et Kuybuyshev, tandis que 4 armées russes barrent encore le passage des armées allemandes dans le caucase. Des parachutistes allemands sont envoyés sur Batum, pour renforcer les panzers déjà arrivés sur place. Mais Rommel et ses corps de panzergrenadiers ne peuvent progresser en raison du mauvais temps et des russes qui leur barrent le passage.

La chasse sous-marine continue, mais le jeu de cache-cache avec le Commonwealth ne permet pas de couler énormément de convois – les italiens perdent plusieurs sous-marins, d’autant que les convois alliés sont maintenant protégés intrinsèquement – et que les américains surveillent également les convois en Atlantique nord et le long de la côte est.

D’une manière générale, c’est l’attentisme, les troupes allemandes étant clouées sur place en Russie.

M/A ‘42

Encore une fois, le climat est mauvais. Cependant, pendant les périodes enneigées, les panzers roulent à nouveau. Plein Est : les premières unités allemandes font irruption sur… la carte asiatique ! A l’ouest de Kazan et de Kuybyshev, et au nord-ouest d’Astrakhan, la Wehrmacht avance prudemment, menée par Von Leeb et Von Bock, face aux positions retranchées de Konev, bien décidé à ne plus reculer.

Dans le Caucase, le temps finit par s’éclaircir, permettant aux allemands d’avancer enfin à l’est de Batum : les combats sont acharnés, une armée russe est anéantie, l’autre est obligée de battre en retraite, tenant encore la toute de Tiflis avec une armée de volontaires sibériens. Pour la première fois de puis le début de Barbarossa… la Wehrmacht enregistre des pertes ! Le corps parachutiste est en effet détruit dans la bataille. Mais l’essentiel est là : une deuxième case frontalière le long de la Turquie est enfin prise – 3 corps allemands sont donc postés, l’alignement de la Turquie est imminent.

A l’autre bout de la carte, la bataille de Leningrad s’engage au second impulse allemand : profitant d’une accalmie neigeuse, entre deux épisodes de blizzard, une vaste offensive est lancée sur la ville : au nord par les Finlandais, au sud et à l’ouest par les Gebirgsjäger allemands et les troupes régulières de la Wehrmacht, sous le commandement de Manstein. Suite à un soutien aérien massif, les armées russes sont désorganisées, l’aviation inopérante. L’assaut est bref et sanglant : l’un des derniers bastions russes tombe après un combat acharné.

Le dispositif allemand s’installe avec une lenteur inédite : le changement d’échelle de la carte asiatique oblige à des ajustements douloureux, notamment pour la Luftwaffe. Au sud, Rommel, trop impatient, décide de partir vers la mer Caspienne, laissant le soin à Rundstedt d’orchestrer la chute du Caucase. Un quatrième corps allemand est envoyé le long de la frontière turque, mais le tour se termine avant qu’un alignement ne soit possible.

M/J ‘42

Le beau temps fait son retour. L’une des armées russes piégées à Odessa tente un baroud d’honneur : une dernière sortie de la flotte de la Mer Noire pour un débarquement sur Sébastopol. La tentative (menée par Winston Churchill) est osée, mais pas impossible. Sébastopol ne peut compter que sur un soutien aérien limité : le débarquement se fera à 1 :1 +1. Hélas, la troisième tentative d’un débarquement en Europe (après les échecs anglais au Danemark en 39 et à La Rochelle en 41) se solde finalement par une défaite – mais le symbole reste fort, l’armée rouge est encore capable d’initiatives.

Dans une attaque conjuguée, le corps expéditionnaire italien de Balbo, appuyé par les troupes allemandes et roumaines, prend Odessa. La Turquie annonce son entrée immédiate en guerre aux côtés de l’Axe. Les troupes turques fondent sur les arrières des armées russes et occupent Tiflis pour les couper de leur ravitaillement. Rommel se rapproche de Baku. La nasse se referme sur les dernières troupes russes dans le secteur : une seule armée de sibériens échappe au massacre et bat en retraite dans les montagnes du Caucase. Hormis les navires russes perdus dans la Baltique ou dans la Mer Noire, en attente de sabordage, il ne reste à présent plus aucune troupe russe sur la carte européenne. En Asie, des batailles aériennes opposent la Luftwaffe et l’aviation russe, sans résultat décisif. Mais le dispositif allemand se renforce de jour en jour le long de la Volga, menaçant maintenant Astrakhan.

Le Commonwealth se lance à présent dans une opération de grande envergure. Alors que l’Afrique du Nord semblait être depuis le début de la guerre une sorte de zone neutre, sans aucun combat, la flotte anglaise se déploie en Méditerranée, de façon à isoler la Lybie. Le corps des Royal Marines, soutenu par un corps de milice canadienne, s’empare sans coup férir du port de Homs, à l’est de Tripoli, permettant rapidement l’arrivée d’un troisième corps motorisé canadien . La réaction italienne est immédiate : la flotte sort en Méditerranée occidentale, à la recherche des navires anglais – en vain. Mais la milice romaine et le corps des Bersaglieri sont aussitôt débarqués à Tripoli : l’affrontement terrestre est imminent. La guerre a enfin commencé en Afrique.

 

Mai-juin 1942

Le commandement des forces japonaises a été placé sous l'autorité Italienne jusqu'en juillet 1942. La tache est toujours aussi difficile, sachant qu'il n'existe aucun interprète italo-japonais, les ordres sont donnés en langage des signes.

Nos eaux sont désormais infestées de sous-marins américains qui n'ont heureusement pas réussi à renouveler leur sinistre besogne face à nos valeureux convois qui acheminent de Chine les ressources si chèrement acquises.

Nous lançons contre le corps russe, isolé mais bien organisé, une coûteuse offensive qui se solde par un échec. Une division d'infanterie et un corps de volontaires manchous sont brisées nets par les moujiks, aguerris par 2 ans de guerre. "Haïyôôô Hrrââyonââ!" ("Nous reviendrons!") lance le général Harashima, qui promet de se faire hara-kiri en cas de nouvel échec.

L'opinion publique japonaise est outrée et enragée par l'humour britannique, qui s'exprime par le biais de radio sauvage et dont nous rapportons les propos outrageux : "Il est clair que désormais, le manchou riz". (Et en plus nous ne comprenons pas du tout ce qui fait rire l'anglais, et nous savons très bien que nos amis manchou mangent du riz, y a pas de mal à ça).

En chine, les rouges attaquent et sont repoussés. Nous perdrons néanmoins un chasseur. Des milliers de chinois jonchent le champs de bataille.

Le fourbe anglais tente de semer la pagaille dans nos convois, en sortant une petite flotte de Ceylan. Il ne trouvera que sa déception.

Le mois s'est terminé rapidement, nous avons eu le temps de capturer Guam et Hong Kong.


Juillet 1942 (2 impulses par camp)

Succès lors du bombardement sur le corps russe en Manchourie. L'assaut terrestre est retardé, puisque nous devons d'abord prendre position aux Philippines avec une division de marines.
Non ravitaillée, l'île ne devrait pas résister bien longtemps.

Les sous-marins Us sont toujours présents mais échouent dans leurs recherches.

Second impulse : une petite flotte japonaise sort pour couper le ravitaillement de l'île de ????? ou un corps US protége la base de sous marins qui opèrent en mer du Japon. Nos bombardiers désorganisent l'unité.

Nous exterminons l'unité russe et récupérons la ressource. Tandis qu'un de nos corps s'approche d'une seconde ressource en Sibérie. Elle sera à nous très bientôt.

Grosse déception et amère regrets : le commandement italo-japonais ayant rendez-vous avec le "dernier métro" nous oublions d'effectuer une "naval interception" contre une flotte US qui menace notre base de ???. Nous oublions également d'intercepter leurs avions (avec quelques CV qui étaient en mer juste au sud) qui réussi à désorganiser notre nav fraîchement arrivé. Il envahissent l'île. Détruisent l'avion et déroutent les 4 navires présents.

Apres s'être fait hara-kiri, nous trouverons aux pieds du commandant Shokimi une note avec ses dernières pensées : "Pour gagner la guerre, prends pas le métro. Si t'as pas le choix, prends un taxi".

 

Du côté de la Russie, tout va bien. Ci-dessous un extrait du dernier discours de nos dirigeants :

"
Camarades,

La propagande petit-bourgeoise de la bête fasciste va bientôt crachoter ses postillons, à propos des soit-disant succès de ses armées. Le ton risible, relatant de formidables offensives faisant appel au génie des généraux allemands, cache mal que ce soit-disant génie militaire est soumis aux délires d'un petit caporal. Le caporal Hitler ne pourra cacher longtemps les pertes énormes que le bras vengeur des Prolétaires Soviétiques infligent à la Wehrmacht. La Wehrmacht en s'enfonçant plus avant sur la Mère Patrie creuse chaque jour un peu plus son tombeau ! La souffrance des soldats allemands, exploités par la tyrannie de leur commandement, est bien supérieure à la nôtre !
L'orage d'acier des divisions blindées allemandes caresse nos épaules, mais ne fait en rien faillir la Révolution. Bientôt les suppôts du fascisme imploreront la clémence, la tête sous notre talon !

Peuple Soviétique, nous sommes déjà vainqueur, notre triomphe est en préparation !
"

 

M/J '42 (suite)

Les deux dernières armées russes du Caucase sont isolées, encerclées et annihilées. La Hongrie décide de s’engager aux côtés de l’Axe au moment où les avant-gardes blindées de Rommel pénètrent dans Baku. Plus au nord, sur la Volga, la progression allemande se fait très lente et les combats n’ont lieu que dans les airs, le long de la ligne Kuybyshev – Kazan.

De façon inattendue, l’Allemagne et l’Italie se mettent d’accord pour mettre un terme au régime fantoche de Vichy : les unités italiennes occupent Nice, pendant que des éléments mécanisés allemands descendent de Paris pour occuper Vichy. Le Provence, le Primaguet et le Bretagne sont capturés intacts par les italiens, de même que de très nombreux navires en construction dans les chantiers navals. Quelques bâtiments sont sabordés – notamment les sous-marins – mais la plus grande partie de la flotte parvient à s’échapper. En Méditerranée occidentale, la flotte italienne intercepte quelques bâtiments, mais l’essentiel de la flotte française parvient à Gibraltar. Deux corps turcs entrent également en Syrie, pour occuper Alep et ouvrir la route de Damas : le gouvernement d’Ankara, avec le soutien, revendique la re-création de l’empire ottoman . Des renforts allemands, et Manstein en personne, arrivent en train dans le sud de l’Anatolie – le ravitaillement aérien permet le déploiement rapide de deux corps d’infanterie à Adana.

Alors que le chaos menace de plus en plus clairement les positions britanniques en Méditerranée, Churchill ordonne l’envoi immédiat de renforts pour protéger le canal de Suez.

En Russie, Rommel lance un assaut concentrique sur Astrakhan et prend la ville sans coup férir – l’approvisionnement en vison est désormais assuré pour l’Axe… Deux corps mécanisés de Waffen SS sont acheminés par voie ferrée à Alep, tandis que les troupes turques prennent Beirut et Damas, suivies de près par les éléments de tête de la Wehrmacht. Les Bersaglieri quittent la région de Tripoli pour remonter vers Tunis. Rundstedt supervise le déploiement de plusieurs corps d’armée dans le sud de la Roumanie. La France est à présent quadrillée par un vaste système défensif, du nord au sud, de l’est à l’ouest, la Wehrmacht veille.

Wavell quitte précipitamment Alexandrie pour rejoindre la Palestine avec un corps d’armée indien. Le tour s’arrête très vite (exactement à la fin du premier impulse où c’était possible) – les dieux du temps sont avec Churchill, et ses maudits coups de dés !

J/A 42

En Russie, les combats aériens font rage autour de Kuybyshev. La position au sud de la ville semble menacée par un mouvement de contournement des troupes de Von Bock et Rommel, qui ne rechignent à faire traverser le désert à leurs panzers. Les troupes ottomanes, emportées par leur élan impérialiste, descendent à la rencontre des troupes britanniques et s’emparent d’Amman, capitale de la Jordanie. Devant la tournure des événements et la présence massive des troupes du Reich au Levant, un coup d’état fait pencher l’Irak dans le camp de l’Axe. Trois corps d’armée sont aussitôt convoyés à Baghdad et Mossoul pour assurer le soutien du Reich. Un quatrième corps, des Gebirgsjäger, est acheminé par voie aérienne. Manstein fonce aussi vite qu’il le peut vers la Palestine.

Churchill
, pressé par la chambre des Lords, décide de replier le contingent britannique de Lybie sur le port de Homs. Le corps des Royal Marines est embarqué pour une invasion sur Tripoli… en Syrie ! Les avions italiens et allemands tentent d’arrêter la flotte anglaise au large des côtes libanaises, mais ces combats n’arrêtent pas les Anglais dans leur élan : les Marines s’emparent de Tripoli, bloquant la ligne de chemin de fer provenant de Turquie. L’état-major de Manstein se trouve du coup privé de ravitaillement : la Wehrmacht découvre à ses dépens les joies de la guerre du désert. En Russie, l’aviation russe cherche à ralentir les mouvements allemands - notamment en bombardant une quantité impressionnante de... tracts de propagande - dont l'efficacité semble limitée, car le manque de traducteurs n'a pas permis de les rédiger en allemand...

Devant l’afflux massif des troupes de l’Axe en Irak, l’Iran décide à son tour de rejoindre la grande alliance de l’Axe. La flotte italienne est dépêchée en Méditerranée occidentale – sans trouver la flotte anglaise malheureusement, mais assurant un ravitaillement correct pour les troupes de l’Axe en Syrie. Le dispositif allemand doit s’adapter à la contrainte de la poche anglaise dans les montagnes du Liban. Il faut envoyer un autre HQ : Rundstedt et Antonescu sont trop occupés à préparer leur dispositif en Roumanie, Kesselring est assigné à un autre déploiement de troupes dans le sud de la Hongrie, Von Bock, Von Leeb, Rommel et Inonü sont déjà débordés dans les steppes et déserts russes. Il ne reste donc que Mannerheim ! Accompagné d’un contingent finlandais, il est convoyé par rail jusqu’aux abords de Tripoli, tandis qu’un corps mécanisé de Waffen SS occupe Beirut pour réapprovisionner Manstein. Le second corps mécanisé contourne la Mer Morte par l’est et écrase les malheureuses troupes territoriales palestiniennes dans la ville sainte de Jerusalem : la position de Wavell sur la côte devient périlleuse. Les troupes allemandes stationnées en Irak font mouvement à travers le désert syrien pour refermer la poche sur la ville de Tripoli. Le ravitaillement des troupes de l’Axe est à présent bien rétabli. Au sud de Kuybyshev, la Luftwaffe désorganise sérieusement les positions russes, mais aucune offensive n’est encore lancée. Des éléments turcs et allemands rentrent dans le nord de l’Iran.

Churchill envoie des renforts en Méditerranée orientale – les flottes ne se rencontrent toujours pas, et le premier corps blindé anglais débarque sur le canal de Suez, tandis que les Royal Marines sont ravitaillés pas voie maritime à Tripoli…

Face à la propagande Russe, le ministre de la guerre Japonais a tenu à répondre personnellement en convoquant la presse internationnale (les journalistes Japonais, Italiens et Allemands).

Le premier ministre a tenu à rapeller que :
- la guerre contre le bolchevisme est une guerre défensive, puisque nous avons été victime de l'appetit démesuré de l'ours soviétique.
- que nos alliés Allemands sont venus nous aider face à la menace que le buveur de Vodka faisait planer sur l'Asie.
- Que le grand Feld Marshall Adolf Hitler, chef des armées de l'Europe est un grand général.
- Que notre plan est simple : Il s'agit de faire un sandwitch russe. D'un côté une tranche de pain, de l'autre une tranche de pain et au milieu : Rien.

La conférence de presse n'a pas fait état de la perte des Marshall suite à une erreur de communication dans l'armée Japonaise.

 

Août/septembre 1942 :

Les Japonais ont perdu leur plus gros porte-avions et Tojo a immédiatement sombré dans une mélancolie alcoolique, postillonnant sur les ondes que la flotte japonaise n'était plus, et lançant ses cannettes vides dans les lustres de cristal de son palais.

Le moral miné et l'âme en déroute, il ne fait plus que déplacer tristement ses flottes, l'amiral japonais est déjà moralement vaincu.

Quant à l'Italie, alors qu'un de ses état-major, au lieu de mettre en place de minutieuses offensives, s'adonnait à la pêche au gros en Méditerrannée, il fut surpris, coulé, mourut ... personne ne pleura ses incompétents.

L'Italie devait d'ailleurs par la suite perdre un batîment devant une glorieuse flotte franco-anglo-américaine. Mussolini a depuis décidé que les pilotes suivraient un entrainement de degrossissage avant d'être envoyés en mission.

Par ailleurs, l'amirauté italienne s'interrogeait toujours sur la possibilité réglementaire d'envoyer ses bateaux se faire massacrer en pleine mer. Les Alliés, dans leur incommensurable courtoisie, lui ont rappelé que les règles l'autorisaient, mais surtout que nos commandants d'escadre en avaient le potentiel. Ce qui fut annocé, décrit et démontré.

Quant à l'Allemagne, elle enregistre ses premiers revers. Pas moins d'une escadre et un corps blindé d'élite furent anéantis par une osée et courageuse offensive du Prolétariat. Perm fut reconquise sous la houlette du Général Koniev, désormais Héros de l'Union Soviétique.

Le Caporal Hitler eut beau faire mine de ne pas être contrairié, cette contre-offensive met à mal l'ensemble de son dispositif, et le ton qu'il emploiera lorsqu'il parlera du front Russe lors de sa prochaine allocution, confirmera largement l'immensité des pertes de la Werhmacht, et l'effet moral des dizaines de millions de tracts en allemand qui sont largués sur les lignes nazies.

Quant à Staline, il s'adonne, afin de conserver le moral des troupes, à ses tâches quotidiennes, comme si de rien n'était : purge le matin, exécutions l'après-midi, propagande entre les 2.

L'Axe est militairement au plus fort, mais l'Italie et le Japon sont moralement au plus bas, quant à la folie mégalomanique du petit Caporal, elle commence à altérer son jugement et va entrainer bientôt sa perte. Vive Les Alliés !

 

En Russie, la ligne défensive russe commence à être menacée sérieusement alors que les corps de Panzers commencent à remonter à l’est de Kuybyshev. En Syrie, d’autres renforts sont encore acheminés, mais la position des Marines anglais à Tripoli est encore trop forte pour être assaillie. Plus au sud, la poche se referme définitivement sur Wavell et son contingent indien à Jaffa. Dans les Balkans, la situation se dégrade soudainement. L’Allemagne et l’Italie accusent la Grèce d’abriter des dissidents : la guerre est déclarée et la Bulgarie annonce qu’elle soutient désormais la cause de l’Axe. Von Rundtedt traverse la Bulgarie avec son contingent, tandis que le premier corps d’armée bulgare s’empare de Salonique.

Les troupes blindées anglaises s’arrêtent prudemment sur la côte palestinienne, stoppées par les troupes mécanisées SS.

Rommel lance enfin son attaque sur la position défensive russe au sud-est de Kuybyshev : deux armées russes, désorganisées, sont annihilées par la déferlante des panzers. Une escadre de Sturmoviks flambants neufs sont détruits au sol. Kuybyshev est désormais sérieusement menacée. Par une manœuvre osée, loin de ses lignes de ravitaillement, un corps de Panzergrenadier contourne les positions russes et s’empare de Magnitogorsk. En Syrie, Manstein réorganise son dispositif et lance un vaste assaut sur Tripoli. Mais le corps des Royal Marines, soutenue par une impressionnante flotte de cuirassés anglais, tient bon. Les allemands perdent une division, alors que les Turcs perdent un corps d’armée entier dans l’assaut. Premier échec terrestre de l’Axe. En Grèce, la progression est très lente. En Méditerranée, après Tunis, les Bersaglierie foncent vers Bone, puis Alger.

Lentement, mais sûrement, les Américains débarquent matériel et troupes en Angleterre : Eisenhower arrive avec deux corps motorisés et une escadre de bombardiers stratégiques.
Les alliés profitent d’une erreur italienne : le Maréchal Balbo étant resté en mer avec son état-major, les flottes alliées se précipitent et prennent les navires italiens par surprise. Balbo est porté disparu, dans ce qui apparaît comme un vaste désastre naval italien.

Les quelques sorties de sous-marins italiens et allemands ne font que peu de dégâts, mais obligent Churchill à rester vigilant sur son dispositif de convois. En Grèce en revanche, une attaque au sud-ouest de Salonique contre deux corps de montagne grecs se termine en massacre pour les troupes de l’Axe, qui perdent un corps d’infanterie allemand.

S/O ‘42

L’Axe garde l’initiative et joue ainsi deux fois d’affilée. En Russie, le dispositif soviétique tombe : une armée motorisée est éliminée, tandis qu’un corps de panzergrenadier s’empare de Perm, créant une vaste poche autour des villes de Kazan et Kuybyshev. Un corps de cavalerie perse prend Ashqabad. En Syrie, des renforts continuent d’affluer, mais aucune offensive n’est encore lancée. Von Manstein laisse à Mannerheim le soin de gérer la poche de Tripoli, et descend en direction d’Amman. Les Italiens renforcent leur dispositif à la fois en Algérie et en Libye.

Mais le contrôle des mers revient encore une fois aux Alliés, qui finissent par chasser les avions et les navires de l’Axe à la fois en Méditerranée occidentale et orientale. Les batailles sous-marines se multiplient, mais sans grand résultat. Les Anglais évacuent la Libye pour renforcer leur poche de Tripoli au Liban. Après avoir ramené en urgence de nombreux avions et un corps motorisé sud-africain dans la zone du canal de Suez, les Anglais lancent un bombardement surprise, qui désorganise totalement le QG de Manstein.

Staline, furieux, donne carte blanche à Konev pour dégager ses troupes de la poche Kazan-Kuybyshev. Konev, au risque de se faire fusiller, évacue donc Kuybyshev et porte ses troupes vers Perm : lançant toutes ses forces dans la bataille (offensive chit), Konev reprend Perm en écrasant le corps mécanisé allemand, puis redéploie son dispositif en une ligne qui longe le nord du fleuve Kama, entre Perme et Kazan. Baroud d’honneur ou début de la contre-attaque ?

Oui, un CV japonais à bien été coulé en traite par des battleships américains, mais deux transports de troupes américains ont aussi été envoyé par le font.

La glorieuse armée japonaise à continué son avancé en prenant d'assault les Fidji et Esperitu Santo, coupant ainsi papy Boyington et la 214 de son ravitaillement. Arashi est arrivé à Rabaul et va pouvoir s'en donner à coeur joie.

 

 

Communiqué du 10 Downing Street-Londres:

Après de multiples trahisons et viles manoeuvres les forces du mal ont engrangé de faciles victoires; ce temps est fini. Nous savons comment refroidir les ambitions des despotes lancés dans des délires hégémoniques. La flotte italienne du clown romain a subi le sort de l'invincible armada, les forces terrestres du peintre râté subiront le même sort que celles de Bonaparte. A compter de ce jour le tyran de berlin et ses seïdes vont tater de l'acier britannique, les fils de l'Empire britannique, fidèles à nos plus antiques traditions, vont montrer comment l'on bâtit un Empire et comment on le défend. Jamais la barbarie ne l'emportera sur la civilisation !

 

 

CHUTE DU GOUVERNEMENT AMERICAIN!

Le récent scandale qui a ébranlé le gouvernement américain vient de dégénérer en une succession de démissions-revocations. La procedure de destitution sur impeachment vient d'être envoyé à Roosevelt. Le parti d'extrême droite pro-italien "American Duce" demande réparation.
Des rumeurs persistantes indiquent que son leader Maximo Berlusco pourrait devenir le nouveau chef d'Etat américain. Nous rappelons que la colaboration entre une flotte française libre et des navires de guerre américains est à l'origine de ce scandale. La constitution ne prévoyant une étroite collaboration avec la france qu'en cas de guerre contre l'allemagne et l'Italie.

Affaire à suivre...

 

 

Petite séance consacrée au mois de septembre-octobre marquée par un fort absentéisme. Nous avons terminé ce long tour où il a fait souvent beau.

Résumons donc cette fin de tour en Europe :
La tactique allemande n'a pas changé : on avance , on écrase et on avance encore.
Idem pour la tactique italienne : on avance, on recule et on avance.
La Grèce capitule après s'être farouchement défendue.
L'étau se resserre autour du canal de Suez. Les pertes sont nombreuses coté anglais.

L'Italie manque sa tentative de détruire un transport. Les chasseurs italiens croisent soleil dans les yeux les bombardiers navals anglais. La flotte anglaise est occupée à harceler les cotes de Palestine afin de freiner la progression allemande.

Coté Est : Les cavaliers perses prennent Tashkent, non défendue. L'armée rouge, ou plutôt le zeste de l'armée rouge, est pressé comme un citron. Il reste encore quelques corps bloqués le long de la zone nord, peu ou pas ravitaillés. Si seulement ils avaient une ligne de ravitaillement supplémentaire! Fichu troisième rail!

Coté asiatique :
Quelques convois anglais coulés par une sortie de sous-marins japonais. Sortie massive de la flotte japonaise pour tenter de trouver la flotte américaine. Le front chinois s'enlise par manque de bombardiers, d'unités de réserve et surtout par la consistance des lignes chinoises : 2 corps par case.

 

 

S/O 42 (suite - 4ème impulse de l'axe)


Il fait toujours beau en ce mois d’octobre, une saison qu’on appelle l’été indien… La réaction de Von Bock et Von Leeb ne se fait pas attendre après la perte de Perm. Von Leeb attaque et prend Kazan, tout en capturant le QG de Yeremenko. Von Bock remonte au nord-est pour couper le ravitaillement de la poche de Perm, tandis que Rommel commence à se diriger plein est, s’apprêtant à dépasser l’Oural. La cavalerie royale perse fonce à travers les steppes sibériennes et s’empare de Samarkand.

En Syrie, de furieux bombardements de Ju88 (dont certains sont abattus) désorganisent les positions de Wavell à Jaffa. La marine anglaise n’est plus en mesure d’assurer de soutien efficace (étant en seabox 1), l’assaut allemand piloté par Manstein et mené notamment par deux corps mécanisés SS, en conjonction avec la cavalerie turque, parvient à nettoyer cette poche et prendre le port de Jaffa. La cavalerie irakienne passe dans le Sinaï et menace le canal de Suez. En Grèce, les panzers ont coincé les troupes de montagne grecque après, là aussi, une intervention dévastatrice des bombardiers bulgares : l’assaut est lancé en pleine montagne, les pertes sont effroyables dans les deux camps : les allemands perdent beaucoup d’infanterie et la moitié des troupes grecques est détruite : mais la position tient toujours – ce qui semble faire peu de différence, car cela n’a pas empêché les troupes de l’axe d’arriver aux portes d’Athènes. Rundsted réorganise les troupes en vue d’une offensive finale.

En Libye, les Italiens tentent de bombarder les transports anglais, et mettent la pression sur le corps canadien encore présent. Après s’être assuré du contrôle de toute l’Algérie, les Bersaglieri font une incursion au Maroc.

Churchill reste perplexe et préfère ne pas trop changer son dispositif, laissant un ARM et un MECH à mi-chemin entre Jaffa et Port-Saïd. Une tentative de bombardement stratégique de Paris est avortée – l’escorte anglaise ayant été abattue par la Luftwaffe, les bombardiers de la RAF préfèrent ne pas tenter le diable.

L’été indien continue, hormis en zone baltique, où la pluie ralentit les opérations. Von Bock a beaucoup de mal à ravitailler toutes ses troupes, mais il parvient à monter une attaque contre Konev, qui permet de gagner un peu de terrain, mais n’est pas décisive. Rommel est rappelé pour assurer la coordination des troupes qui se trouvent au pied de l’Oural. Le contingent turco-allemand passé par la Perse s’empare de Krasnoïarsk, dernier port russe sur la Caspienne.

En Syrie, après l’éclatante victoire de Jaffa, Manstein ordonne à Mannerheim d’utiliser les corps expéditionnaires alliés (turcs, hongrois, roumains, finlandais) pour lancer une attaque en force sur Tripoli, toujours aux mains des anglais, véritable épine dans le dispositif allemand au Proche-Orient. Avec le soutien d’un corps mécanisé SS, Mannerheim, avec quelques pertes fait tomber la poche de Tripoli, détruisant 1 INF et 1 MAR, ainsi que deux TRS. Il n’y a plus aucune troupe alliée en Syrie-Palestine.

Excité par les bonnes nouvelles en provenance du Proche-Orient, Rundstedt, jaloux des victoires de son confrère Manstein, décide de lancer plus tôt que prévu son assaut sur Athènes, sans nettoyer les poches de résistance grecque, en profitant notamment de l’absence de la flotte anglaise : le coup de poker (3 :1) fonctionne, et les panzers arrivent sans coup férir sur l’Acropole.

Churchill mâche ses cigares plus qu’il ne les fume. Le beau temps se prolonge et favorise l’avancée ennemie, alors que l’angleterre n’a plus les moyens d’acheminer de renforts vers Suez.

Le tour continue, et le beau temps avec, au grand désarroi de Winston. Perm, capturée par les allemands, reprise par les russes, est à nouveau sévèrement bombardée, désorganisée et attaquée : les troupes russes, épuisées, sans ravitaillement, se battent jusqu’au bout, mais la ville finit par tomber. Une dernière poche de résistance subsiste à l’ouest de la ville, sous la houlette de Konev, qui ne se fait pas beaucoup d’illusions sur son sort. Rommel trace à travers les montagnes de l’Oural et rétablit enfin le ravitaillement avec le corps de panzergrenadier qui occupait Magnitogorsk depuis de nombreuses semaines. Sverdvlosk n’est plus qu’à quelques heures de panzer…

Maintenant que Tripoli est tombée, la liaison ferroviaire est disponible et de nombreux renforts sont acheminés vers la Palestine : parachutistes, blindés, infanterie… En Grèce, les Gebirgstruppen déferlent sur le Pélopponèse, s’emparant des derniers ports. Le sort des Balkans est scellé : les diplomates yougoslaves ont entamé les contacts avec le Reich – un alignement yougoslave avec l’Axe devrait se conclure avant la fin de l’année.

Le rideau tombe sur un tour très sombre pour les Alliés, qui n’ont pour seule consolation que de voir, pour la première fois depuis le début de la partie, l’initiative tomber dans la case 0…

Coté asiatique :
Quelques convois anglais coulés par une sortie de sous-marins anglais.

 

 

Novembre-Décembre 1942
Durée 2 impulses par camp.

La guerre dans le pacifique :

Le Japon maintien sa pression contre la Chine mais n'a pu lancer d'offensive à cause des fortes chutes de neige. De violents affrontements ont eu lieu dans les airs dans la région de Kumming.
Des chasseurs d'escortes ultra modernes ainsi que trois groupes de bombardiers ont affronté la défense aérienne chinoise composée d'un groupe de chasseurs anciens. La chine a perdu son chasseur (pilote rescapé) tandis que notre escorte ainsi que la premier groupe de bombardier a été détruit (2 pilotes tués).

Aux Philippines, les 3 corps présents décident de passer à l'attaque. A cette période le temps étant
clair et aucun navires alliés n'étant présents à proximité, les chances de succès sont évaluées à 70%. Les bombardiers présents réussissent à désorganiser le QG américain. L'assaut terrestre est un succès, Manille tombe malgré la perte d'un corps d'infanterie.

Un bombardier naval japonais abattu en mer alors qu'il tentait d'intercepter une flotte anglaise.

Action nulle des sous-marins japonais.

Nous renforçons nos positions face aux Etats Unis. (Marshall)
La flotte américaine tente d'intercepter une flotte japonaise qui devait servir d'appât (Salomon) ,
mais ce furent les navires japonais qui les interceptèrent.
Pertes US :
-un transport us avec son corps d'infanterie (touché par surprise).
-deux croiseurs endommagés
Pertes Japonaises :
- 2 croiseurs et un CV endommagés.

Malheureusement la fin de l'année et le mauvais temps nous empêcha d'en finir avec la flotte us.

 

1943

 

JF 1943
Mauvais temps sur tout le globe
Très peu d'actions, trois impulses au total.
Quelques convois japonais et anglais coulés.
Un navire us endommagé

MA 1943
Impulse 1 et 2 : (initiative aux alliés)
--- Europe ---
La production italienne tourne à plein régime, aidée par l'acier, le charbon et le pétrole allemand, le peuple italien prend conscience de sa puissance et de sa supériorité militaire.

Des centaines de bombardiers et leurs escorteurs sont lancés sur Gibraltar, où 4 croiseurs et un transport mouillent paisiblement, le reste de la flotte étant en mer en train de chercher des bateaux italiens.

Mais nos pilotes n'arrivent pas à trouver la gâchette de leurs mitrailleuses et c'est ainsi que 2 de nos bombardiers sont perdus avec leurs pilotes. Un bombardier arrive à passer mais la dca l'empêche d'approcher. Au mess, on fait remarquer à Luigi, le pizzaiolo de la base militaire d'Alger
que ses pizzas sont fourrées aux balles de 16mm. Il s'écrie "Mais où sont passés mes cornichons?!"
Nous renforçons nos positions en Afrique du nord où des milliers de soldats anglais, français et américains se massent face à nous. Une telle coalition est bien la preuve que l'Italie est une grande puissance qui fait frémir les alliés.

--- En Asie --- La chasse aux convois des sous marins américains se solde par des dégâts importants. La réaction est immédiate, des escortes sont déployées. Nous effectuons des raids de représailles contre les convois anglais non protégés. Lan! prends ça mon coco, jeu de mains, jeu de vilain! Shinooobi!

Japonais et Chinois s'observent, c'est la période de reproduction des castors empereurs, et afin de respecter la nature les 2 ennemis de toujours décident d'une trêve et en profitent pour se détendre, jouer au mah-jong ou laver leurs uniformes boueux. Faut dire qu'il fait pas beau et froid, là bas dans les montagnes et certains soldats japonais campent en Chine depuis presque 4 ans. Alors pour remonter le moral des troupes, on offre des osselets qui viennent tout droit de Nankin. Nos soldats resteront toujours de grands enfants.

Impulse 3 et 4
Un navire allié arrive néanmoins à trouver notre croiseur qui assure le ravitaillement en Afrique du nord : surpris, il sera endommagé. Il rit, père Paul.

Les convois alliés bien défendus ne nous intéresseront pas, pour le moment.

Aidés de bombardiers allemands, la flotte italienne sort pour (excuser l'expression peu académique, mais je reste poli) "leur péter la gueule à ces enfoirés". Mais les marins italiens qui jouent aux cartes dans leurs dortoirs (c'est à cause de la pluie, les italiens n'aiment pas la pluie, j'y peut rien c'est comme ça), croisent de très près, mais sans la voir, la flotte alliée qui se retrouve face aux bombardiers allemands, qui s'en tire de justesse (avec quand même quelques trous dans leur carlingue).

N/D ‘42

Grâce au talent climatique de Winston, un talent qui ne se dément pas, le temps est horrible. Les opérations sont de plus en plus limitées en Sibérie. Les sous-marins sont peu efficaces dans l’Atlantique. En Europe, un accord historique scelle l’adhésion de la Yougoslavie à l’Axe : la paix règne sur l’ensemble du continent européen ! Il n’y a guère qu’en Afrique et au Moyen-Orient que les opérations continuent… et avec succès : avant que la flotte anglaise ne puisse ressortir, les corps mécanisés SS encerclent deux corps anglais sur le chemin du canal de Suez : le carnage est au rendez-vous. Plus aucune troupe avant Suez !

Winston achemine en urgence des renforts en Egypte, d’Angleterre, d’Afrique du Sud : de toute l’empire britannique affluent des hommes et du matériel. Wavell est de retour, Montgomery est annoncé. Le congrès américain officialise finalement une déclaration de guerre en bonne et due forme envers l’Italie et l’Allemagne. L’armée américaine débarque enfin à Rabat.

A la fin décembre, les anglais se replient à l’ouest du canal : les premières troupes allemandes campent sur la rive orientale du canal et les rivages de la mer rouge…

J/F ‘43

L’initiative revient aux alliés, ce qui permet un afflux important de renforts pour tenir le canal et renforcer en continu le contingent américain au Maroc. Les Alliés décident d’inaugurer la nouvelle année avec le lancement officiel de leur campagne de bombardements stratégiques : las ! en dépit d’un certain nombre de chasseurs allemands abattus par la RAF, les américains perdent leurs belles forteresses volantes, et aucune usine n’est touchée, ni en Belgique, ni en France.

En Egypte, les troupes de l’Axe continuent à affluer sur la rive orientale du canal et dans le Sinaï. Mais la Royal Navy veille et le passage est encore trop risqué. En Sibérie, la poche tenue par Konev est finalement balayée. Mais les Russes ont profité de l’hiver pour reconstituer un front à peu près cohérent. Une contre-attaque leur permet de reprendre Magnitogorsk, massacrant de nombreuses unités allemandes. Une ligne Sverdlovsk-Magnitogorsk-Tachkent représente bien le front des opérations en ce début 1943. La position allemande n’est pas encore appuyée par la Luftwaffe, empêchant ainsi toute progression. Pour la première fois depuis longtemps, des renforts sont acheminés sur ce front pour relever des combattants épuisés.

Le temps ralentit les opérations et les bombardements stratégiques alliés restent à nouveau sans effet.

Puis un nouvel événement semble relancer la situation, si calme pourtant, en Egypte : les troupes de marine allemandes ont traversé le canal à l’insu des Anglais au sud-ouest du Caire, sur les rives de la mer rouge ! Une position aussitôt renforcée par un corps de Gebirgsjäger, acheminé exprès par les Junker 52 de la Luftwaffe ! Pas de répit pour Winston…

M/A’ 43

La situation semble s’être stabilisée en Sibérie – après Magnitogorsk, les Soviets massacrent la cavalerie perse à Samarkand. La ligne de front est solide, au centre le vaste désert ralentit les allemands et leurs alliés, même Rommel avance très lentement. Les renforts russes, tant en termes d’infanterie que d’aviation ont mis un terme à la supériorité écrasante des Allemands. A présent l’axe achemine des renforts, mais percer cette nouvelle ligne risque de prendre vraiment beaucoup de temps…

Sur le canal de Suez, la même tactique permet les mêmes effets : Montgomery, débarqué à Damiette, fonce plein sud pour occuper Le Caire avant que les Allemands ayant traversé la mer Rouge ne s’en emparent. Du coup, Damiette est laissée sans défense, et une division de la Kriegsmarine en profite pour traverser le petit bras de mer, aussitôt renforcée par un autre corps de Gebirgsjäger, ainsi que d’un corps d’infanterie, acheminé par transporteurs géants…

M/J’ 43

Nous voici arrivés au tour fatidique de cette partie…

En Sibérie, il ne se passe plus rien de marquant. Les Allemands acheminent des renforts et redéploient la Luftwaffe. Les Yougoslaves et les Turcs arrivent également, avec HQ et troupes fraîches.

En Egypte, Von Manstein utilise un offensive chit mis à sa disposition et emploie les meilleures troupes blindées et mécanisées de l’axe : les Anglais sont obligés de reculer, et Suez tombe ! A l’impulse suivant, les troupes allemandes continuent leur avance, et avec un soutien aérien massif, balayent Montgomery au moment de prendre Le Caire. Les dernières troupes anglaises sont coincées le long du delta du Nil, entre les Italiens à Alexandrie et les Allemands le long du Canal. La campagne d’Egypte touche à sa fin.

De l’autre côté de la Méditerranée, la tension monte : les forces aéronavales allemandes et italiennes se prennent des pertes, mais finissent par chasser toute présence alliée de Méditerranée occidentale, assurant l’arrivée de renforts en Algérie – notamment de la Luftwaffe, qui s’installe avec de nombreux bombardiers longue portée de nouvelle génération.

Eisenhower décide d’accélérer la marche vers l’Algérie avant qu’il ne soit trop tard. A l’ouest d’Oran, les Alpini tiennent encore les montagnes – l’attaque américaine est lancée, mais échoue – les pertes US sont énormes, les Italiens tiennent leurs positions grâce au soutien de leur flotte.

C’est alors que se joue le dernier acte de notre partie : assuré de sa suprématie en Méditerranée occidentale, ayant réussi à faire embarquer discrètement de nombreuses troupes à bord de transports, Benito lance un nouvel assaut sur… Gibraltar ! Une nuée de bombardiers stratégiques allemands se dirige vers le rocher – l’interception anglaise est rude, mais le résultat est là : il n’y a plus d’avions alliés pour assurer un soutien du rocher lors de l’assaut. Les troupes italiennes, menées par les commandos de marine et soutenue par une bonne partie de la flotte italienne, emportent le rocher.

Le constat est terrible : la Méditerranée est devenu un lac fermé, un tiers de la Royal Navy est à présent piégé, Malte n’est plus ravitaillée, et les chances des Alliés de tenir en Afrique du Nord sont devenues quasi-nulles. Sans oublier la cerise sur le gâteau : l’Espagne rejoint le camp de l’Axe…

Parallèlement à la victoire aéronavale japonaise au même moment près de Midway, la coupe est pleine.

Le camp allié décide de capituler - oui, je sais, ça fait un peu pompeux, mais voilà, la partie s’arrête donc au milieu du tour de Mai Juin 1943 sur une victoire de l’Axe !

Chers lecteurs, sachez que la revanche commence dès la semaine prochaine – vous aurez donc droit à de nouveaux CR !

 

Après match

 

Salut à tous,

Au delà des CR qu'ont brillamment réalisés nos camarades de l'axe il me parait nécessaire de tirer les enseignemants d'une telle raclée Je vais essayer de le faire rapidemment... ça risque d'être assez long pourtant, donc pour les insomniaques lisez ce post cette nuit ça vous aidera à dormir. Tout d'abord les causes de l'échec (euphémisme) et ensuite la stratégie que j'avais choisi pour le Commonwealth.


LES CAUSES DE LA RACLEE

1) Manque de cohésion des alliés
2) Manque de suivi stratégique des puissances dont les joueurs étaient absents
3) Pas ou peu d'erreur du joueur allemand

4) Un début de partie calamiteux sur le front chinois


1) Nous, les alliés, n'avons pas su mettre en place une stratégie globale dépassant les simples accords "tactiques" sur les opérations. Américains et anglais n'ont pas adaptés leurs stratégies aux défis de l'axe. Nous avons joué en parrallèle. L'action en méditerrannée en est l'exemple frappant, devant deux menaces (italien au maghreb et allemand au proche orient) nous n'avons pas choisi d'abandonner une zone pour nous concentrer sur une autre, nous avons été battu ou tenu en échec en ordre dispersé.



2) Nous n'avons pas su gérer les absences des joueurs de notre faction, le joueur russe (novice sur WIFE) n'a pas été aidé dans sa stratégie face à Barbarossa, sa défense en ligne n'était pas adaptée aux spécificités de WIFFE; et quand il n'était pas là nous n'avons fait que gérer les "affaires courantes" ; face à un joueur comme notre allemand et hôte ça ne pouvait pas pardonner.

sans même parler de la façon dont nous avons joué le français.


3) Le joueur allemand a joué parfaitement n'attaquant quasiment qu'a coup sur, adversaire méthodique sachant allier prudence et audace il a su neutraliser nos efforts de rétablissement (proche orient ou grêce) gloire lui soit rendue. (en plus c'est sympa son quartier)


4) Le front chinois nous a coûté une attaque russe sur le japonais pour soulager le joueur chinois. Cette attaque a été débattue, pour certains elle fut la cause de la catastrophe russe, vu l'ampleur de la cata ce ne sont pas 2 ou 3 corps qui auraient changé quelque chose. Je crois qu'hélas nous n'avions pas le choix, un chinois exterminé dès 40/41 (eh oui !!) le sov. ou le commonwealth étaient mal barrés.


LA STRATEGIE DU COMMONWEALTH

Ma stratégie était de:

1) Dissuader l'allemand de débarquer en UK
2) Assurer mes convois
3) Engager le plus souvent possible les forces navales de l'axe
4) Menacer l'axe sur ses flancs
5) Attendre l'US pour effectuer des actions offensives.

Il s'agissait donc d'une stratégie périphérique traditionnelle chez le britannique (je tiens la mer et j'attends que d'autres se fassent tuer sur le continent)
Si la défaite fut à l'arrivée je ne crois pas que les principes étaient mauvais, mais plutôt qu'ils n'ont pas été poussés au bout de leur logique.

Les convois ont assuré une prod CW quasi complète en permanence (hormis 2 tours en 41).
Quelques attaques de flanc (Danemark, La Rochelle, Lybie et Liban) ont crée une insécurité et parfois gêné l'Axe.
Mais au lieu de continuer j'ai choisi de défendre par petits paquets le Canal, devant une déferlante quasi inarétable, en même temps avec l'américain nous attaquions au maroc !!
Abandonner le canal ou envoyer les US à Suez mais pas le Maroc et Suez.
Quant à la perte de Gibraltar, c'était une erreur d'inattention (toujours Suez et le Maroc) et une belle inspiration de notre adversaire italien.

Donc note pour plus tard la stratégie est bonne, mais il faut l'appliquer jusqu'au bout quelque soient les pertes, même Suez, s'assurer d'une bonne coopération avec l'US et éviter que le Russe ne calanche aussi vite.

J'espère que ça servira à d'autres.
Et maintenant je vais perdre avec le japonais.

 

La bataille de midway en quelques point :
Tous les CV japonais contre tous les CV américains.
Les japonais aidés fortement par l'aéronavale basé à terre.
Au total on se retrouve avec 15 escadrilles joponaises contre 9 escadrilles US provenant des 9 CV US.

Le japonais a plein de points de surprise il les utilise dans le combat aérien.
Celui-ci est pas très favorable au Japonais malgré des rapport tournant autour de +- 4 en général.

Au final :
1 CV japonais endomamgé contre 1 CV classe 5 US coulé et un CV classe 5 endommagé et quelques BB endommagés. Bref une petite victire mais les US retirent leur flotte.

 

 

Merci pour ce superbe CR. J'ai remarqué seulement maintenant qu'il y avait un gros paragraphe en japonais poste le 12 Juillet et je suis admiratif !

Je suis un peu loin pour juger de la situation, mais voici quelques pistes a explorer, en reaction aux commentaires de JBG:

1. Que le joueur allemand, experimenté, se lance sur le joueur russe, novice, est une strategie... sans risque. Cela dit, il faut bien apprendre, et je suis sur que le russe, s'il n'est pas degouté du jeu, a compris bcp de choses au jeu.
Mon experience, maintes fois renouvellee, est qu'il est tout a fait faisable, et je dirais meme plus facile d'arreter le Barb allemand, si l'on a compris la dynamique des tables de combat et produit en consequence des le debut du jeu. Je suis a pret a parier que votre allemand, maintenant qu'il joue les allies, vous le demontrera sans mal...

2. La Chine.
Sur la Chine, les opinions sont tres tranchees. Il est certain qu'il ne faut pas sacrifier l'URSS a la Chine. Sans doute, une excellente strategie russe est, en cas de guerre en Mandchourie, de refuser de se battre sans faire la paix. Laisser quelques unites symboliques (allez, 3 corps) en Siberie et se defendre a partir de Chita. Les japonais prennent les ressources et Vladivostok, mais en echange les russes sont actifs, peuvent se deployer sur la frontiere ouest en un impulse et auront toutes les MILs sur la carte le jour ou les allemands attaqueront. En 43 ou 44, les russes pourront sans aucune difficulte recuperer leurs territoires. (la perte de production russe liee aux 4 ressources perdues est minime. A partir de l'option je-sais-pu-combien, en plus, le CW et la France peuvent envoyer chacun 1 res a l'URSS par la Perse)

Donc la Chine elle-meme. Deux ecoles opposees:
+ certains disent qu'il faut defendre la Chine a tout prix, que ce front devient un cauchemar pour les japonais a partir de 43 Si les japonais ont laisse des partisans apparaitrent et ont avance dans les terres sans vraiment vaincre les chinois, c'est tres possible.

+ d'autres affirment que la chute de la Chine, avec la multitude de villes a prendre, chacune generant un +4 USE, et le +35 USE quand la Chine est conquise/se rend, sont un tel boost a l'US Entry que cela compense tres largement la disparition des 5 BPs chinois. Faites les maths, vous verrez tout de suite que +35 USE, cad avancer l'arrivee de l'ogre vert de 3 tours, c'est au moins 30 BPs. En consequence, il y a des allies qui font *expres* de mal jouer la Chine pour pousser les japonais a attaquer...

Donc, je ne pense pas que le choix initial a l'est -avoir sacrifié l'URSS pour sauver la Chine- soit aussi evident que LBG le suggere. L'affaire chinoise est plus compliquee qu'elle en a l'air.

3. Le jeu du CW
LGB a choisi un jeu CW tres conservateur. Que le point #1 soit d'empecher l'Axe de debarquer en UK, cela se comprend. Toutefois, un Sealion ne s'improvise pas, et des les premiers tours du jeu, la construction de l'Axe permet de se faire des idees.

Aussi, a ce que je vois, il n'y a pas eu de bataille de l'Atlantique.
Le CW aurait peut-etre gagne a etre plus agressif, ne serait-ce que pour soulager l'URSS. Il faut distraire les allemands en 41 et 42 ! La difficulte est que les anglais n'ont qu'une etroite fenetre pour etre vraiment dangereux, mettons en 41.

Souvent, en 42, avant les renforts americains, ils ne font pas le poids si l'Axe decide de se concentrer sur eux (en envoyant 4 FTRs en Med, par exemple). Il faut alors attendre 43. Mais si en 41, par exemple, les anglais ont pris la Lybie, la Sardaigne, debarque en Sicile, et qu'ils s'y accrochent (c'est pas dur), quand le geant vert arrive, l'Italie tombe extremement vite et le jeu se renverse.

4. Midway
A ce que je lis, ce n'est pas une defaite mais une victoire americaine. Les CVs americains sont si nombreux qu'on peut les perdre sans regret. Les CVs japonais, eux, ne reviennent jamais sur la carte. Personnellement, j'aurais ete un americain tout a fait satisfait...

A+

Daniel

 

Je rectifie : j'étais joueur allemand, mais pas expérimenté !!! J'avais commencé une seule partie de WIFFE, et je jouais les Alliés, et on a dû arrêter la partie parce qu'on s'est aperçu en cours de route qu'on avait mal joué des règles fondamentales (notamment sur la réorganisation). Donc, je précise, c'est ma vraie première partie en tant qu'allemand, avec pour seul expérience une demi-partie avec mauvaise interprétation des règles - c'est toujours mieux que notre camarade Henri qui jouait le russe pour la première fois, certes, mais enfin je suis loin d'être un vétéran !

Pour ce qui est du déroulement de la campagne même, Barbarossa, je crois que l'erreur principale a été la ligne défensive en Ukraine, une défense loin des frontières polonaises, mais sans terrain défensif, ce qui m'a permis d'opérer des vrais encerclements - somme toute, rien que de très historique ! Au nord, la progression a été correcte, là aussi historique. Et pour Moscou, j'avais entre temps une supériorité écrasante pour faire tomber la capitale.

Je pense qu'il y a eu des erreurs de production également de la part du Russe - peut-être à vouloir produire de façon équilibrée, des soucis de gearing limit, etc. Aucun soutien allié d'ailleurs non plus.

Enfin, il y a eu trop d'unités russes perdues en Mandchourie - mais c'était humain, un peu sur le modèle des jeux d'argent : à chaque fois, les alliés se disaient, allez, on va y arriver, la ville va tomber, non, toujours pas, bon, allez, cette fois ça va le faire, c'est sûr, je ne peux pas éternellement jouer de malchance, c'est trop bête d'arrêter maintenant, etc. Jusqu'à qu'il n'y ait plus d'unités (ou d'argent).

La politique du CW a été effectivement prudente - très axée sur la défense des convois également - ce qui fait que les sous-marins de l'axe n'ont jamais fait énormément de dégâts.

Pour la bataille de Midway, je suis vraiment pas en mesure de juger, parce que je n'ai jamais joué sur le pacifique...

 

Tout d'abord je précise que je jouais le japonais, donc j'avais un plan... et j'ai même essayé de le suivre...
J'en suis à ma (beaucoup, j'ai arreté de compter) partie de WIFFE et bien que la plupart de celles-ci depuis un certain temps se déroule avec DOD II ou III j'ai (je crois) une vision claire de se que peut faire le japon.

Tout d'abord je ne peux qu'être d'accord lorsque j'entends que le japonais ne peut rien contre l'américain si celui-ci est décidé et pas trop timoré.

Mais concernant la chine, je pense que c'est une belle option pour le japonais car si le japonais est tranquille en chine il peut libérer des troupes terrestres pour l'inde (ce qui me semble aussi une bonne option). En contre partie de cette avancée en Chine il peut arriver 2 choses :

1) Le Russe entre en guerre contre le Japonais, cela peut sauver le chinois mais cela retarde l'arrivée des américains et cela privera le russe de quelques corps qui a mon avis sont toujours bien utile en Europe. De plus en manchourie le Russe n'a pas grand chose à gagner, alors que le japonais peut toujours prendre 2 ou 3 ressources facilement transportable, ce qui est toujours bien pour lui.

2) L'américain entre en guerre plus tot que prévu et sans que le japoansi fasse Pearl Harbor. On sait tous que PH a servi à rien, alors autant attendre que l'américain déclare la guerre et se concentrer sur le CW. De plus le matériel américain (les pions entrant dans le pool de construction) deviennent rééllement intérressant qu'en 42 (41 pour les bateaux mais il faut 2 ans pour les construire) donc l'américain ne devient dangereux dans tous les cas qu'en fin 42 sauf si le Japonais manque un peu d'humilité...

Cet avis n'engage que moi, mais je considère la chine comme le seul vrai enjeu pour le Japonais qui de toute façon ne peut que perdre au final si les alliés ont décider sa fin.

 

La Tulipe,


Je lis avec beaucoup d'attention ce que tu ecris, car j'y apprends pas mal.

Pour revenir aux deux extremes du jeu chinois (1. se battre a tout prix; 2. Se rendre), mon opinion est qu'il ne faut pas se rendre. Toutefois, les arguments tres convaincants de ceux qui ont essaye de prendre la Chine pour accelerer l'USE me trouble. Il me manque *l'experience* pour juger de la meilleure strategie. Le Japon doit tout de meme garder une bonne garnison en Chine, et en fonction des options (Warlords, Pacific ZoC), les PART sont plus ou moins un probleme.

Le mauvais plan (japonais) est de se contenter de l'intermediaire. Aller sur les chinois sans les detruire -ou sans au moins detruire une faction-, mais devoir, a partir de fin 41, garder un nombre de troupes important sur le continent.

Je pense (et je parle ici d'experience), que passé les deux premiers tours du jeu, pendant lesquels le Japon a une tres bonne chance de finir les communistes, les chinois peuvent se defendre. Ensuite, vers 43, le front japonais s'ecroule tout seul ou recule de lui-meme.

Mais si l'idee est d'aller en Inde, evidemment, le jeu prend une tout autre dimension (surtout si l'axe est en Egypte). Or encore une fois, il me manque l'experience...

Pour Pearl Harbor, bien sur, detruire la flotte ne sert a rien. Par contre, prendre la case et obliger les USA a demarrer la guerre a LA, voila qui change quelques donnees !

Quand tu dis que les USiens ne sont pas tres dangeureux en 41 et que leurs unites ne commencent a etre penibles que fin 42, je me permets de ne pas etre d'accord.

Je m'explique:

Les japonais sont obliges de capturer les ports majeurs de la South China Sea (laisser Singapour aux allies, c'est voir la flotte US s'y baser des 42, game over). Or, si le CW a fait son boulot en 40 et 41, tout est garnisonné. Le Japon doit se battre pour chaque hex, ce qui est a chaque fois faisable mais demande un peu de temps. Plus important, le Japon ne peut pas prendre Manille, Singapour, Batavia d'un seul coup et doit progresser en serie. Cela prend 2 ou 3 tours.

C'est a ce moment la, je pense, que le Japon est vulnerable. En admettant qu'entre 10 et 15 corps sont en Chine, toutes les iles ne sont sans doute pas blindees. Certains ports majeurs sont libres (allez: les deux ports des Celebes, Legaspi aux Philippines, les ports des Marshalls et des Caroline, parfois carrement Saipan etc.). Les USA peuvent s'y installer, avec qui une MIL 5-1, qui une DIV ou deux, rapidement renforces par des NAVs et des FTRs et servant de bases de SUBs. Bien sur, ce n'est pas l'elite des americains. Mais le pouvoir de nuisance de ces unites est considerable compare a leur cout, meme si un TRS ou deux sont coules sur le trajet. Il suffit d'imaginer l'effort a fournir pour detruire une pauvre MIL black print qui se serait mise dans la montagne a Menado pour prendre conscience du truc -hors si le Japon ne s'en occupe pas, ce port devient un enfer vert.

Devoir gerer des problemes logistiques en China Sea et South China Sea quand on essaie de s'etendre en Bay of Bengal, c'est perdre un temps qui ne reviendra pas. C'est ce que j'entends par un USien agressif.

Un US agressif suppose: (1) un Japon allant contre le CW (2) les USA positionnent en fonction (des DIVs partout dispo, par exemple; des FTRs a rebaser vers l'avant, des SUBs etc.). (3) Etre conscient des faiblesses japonaises.

Car si on laisse le Japon s'installer en South China Sea tranquille, il peut ensuite se concentrer sur le perimetre exterieur, et blinder les Marshalls, Rabaul, Ceylan...

Mais pour revenir sur ma remarque initiale, j'ecoute avec attention ce que tu dis. Je n'ai pas toute l'experience qu'il faut et je suis encore en train de chercher la meilleure strategie japonaise.

Cheers,

Daniel

PS: tout a fait d'accord sur l'affaire russe. Les russes n'ont rien a gagner en Mandchourie (sauf Japon tres tres incompetent) et les japonais bien plus. Par contre, l'axe est globalement perdant si les japonais declarent la guerre: avoir l'URSS active avec toutes ses MIL des le debut de Barb est tres mauvais pour l'Allemagne.