Compte-rendu de partie
DOD III + WIFFE
___________
Avril 2004 = >
Allemagne Béryl
Japon Guillaume & Tristan
Italie Guillaume
puis Arnaud
France Max
Commonwealth P’tit Seb
USA & Chine Nationaliste Jean-Luc
URSS et Chine Communiste Yann & Xavier
1936 1937 1938 1939 1940
Rédaction
Yann
Mise en page,
illustrations Jean-Luc
Merci
à Sandrine et Yann pour leur accueil chaleureux et à chacun pour sa passion, sa
bonne humeur et son esprit de camaraderie
1936
En Mai-Juin 1936,
au terme d’une brillante campagne, l’Italie, par la conquête de l’Ethiopie,
acquiert une position maîtresse dans la Corne de l’Afrique
Janvier - Février :
·
Chaque camp a vite pu voir la
supériorité politique de l’Axe. Dès le début, des actions 0(g) sont jouées,
leur permettant d’engranger rapidement plus d’une quinzaine de Bid Points… alors
que Démocraties et Communisme se battent avec quelques malheureux points.
·
La
France
met une cellule anti-crise en Espagne de manière préventive (option 0(e)).
·
Mouvements d’unités soviétiques vers Vladivostok, dont un bombardier
longue portée et un chasseur, ainsi que le HQ Tukachevsky.
·
Préparation italienne en Ethiopie.
Mars - Avril :
·
l’Allemagne règle le compte de la Rhénanie (option GE6)
·
le CW garantit la Belgique, accès aérien
trop facile à son territoire.
·
Première attaque italienne en
Ethiopie pleine de succès. Il ne reste que le HQ Ethiopien retourné et on ne
déplore aucune perte côté italien.
·
Mouvements japonais sur la frontière
mandchoue, et organisation des forces chinoises nationalistes en conséquence.
Mai - Juin :
·
Le Japon négocie le commerce de 2
ressources pétrolières avec le NEI…
·
L’Ethiopie tombe face à supériorité
technique (bombardement tactiques italiens miraculeux) et numérique (pas moins
de 8 unités sur place !)
·
Vladivostok et la frontière Chine /
Mandchourie continue de s’armer, la tension monte sensiblement.
Juillet - Août :
·
Le Japon passe définitivement
fasciste en mettant Tojo au pouvoir (option JA8), le mettant en puissance
politique identique à ses alliés Allemands et Italiens.
·
L’Allemagne négocie le commerce de 2
ressources pétrolières avec la
Roumanie.
·
Tension en Asie toujours latente.
Septembre - Octobre :
·
La
France
négocie le commerce de 1 ressource pétrolière avec l’Iraq.
·
L’Italie et l’Allemagne passent un
pacte de non agression (Pacte de niveau 1)
Novembre - Décembre :
·
Garantie Allemande sur la Suède, ainsi qu’accord
commercial d’une ressource minière avec cette dernière.
·
Pacte de non agression Italo-nippon
avorté.
·
Retour des troupes italiennes d’Ethiopie
au pays, gel des activités de frontière durant l’hiver.
Constat :
ni la France ni les USA n’ont fait
leurs élections en 1936 ! Ils doivent donc impérativement s’acquitter de
cette tâche en priorité. Les USA éliront donc un Républicain à la Présidence, rendant ce
pays un peu plus isolationniste qu’avant. Les fascistes et les communistes
ricanent.
1937
Après des mois de
tractations infructueuses, le Japon franchit le pas en Asie
Octobre
1937, aux portes de Pékin, un Type 94 modifié
couvre
la progression de l’infanterie nipponne
Janvier - Février :
·
Augmentation de la production de
guerre du Japon (dans les temps), de l’Allemagne et du CW (1 an d’avance sur
l’historique, donc option coûtant le double).
·
Accords commerciaux italiens avec la Yougoslavie pour 1
ressource minière.
·
Sortie de croiseurs légers chinois et
nippons, ainsi que de sous-marins soviétiques en mers de Chine et du Japon. La
tension monte encore d’un cran.
Mars - Avril :
·
La Chine Nationaliste déclare
à la surprise générale la guerre civile contre le Chinois Communiste (option
CH7).
·
L’Allemagne parvient à annexer de
manière politique les Sudètes, devant l’indignation des puissances
démocratiques, malheureusement bien impuissantes.
·
La
France
parvient à faire ses élections en retard, ne pouvant alors contrer l’annexion
des Sudètes.
·
La
Hongrie est stackée avec l’Italie,
l’Autriche avec l’Allemagne, assurant dès lors leur soutien politique et
économique aux deux puissances de l’Axe.
·
Les forces Allemandes sont désormais
massées dans les Sudètes, alors que la France
arme la ligne Maginot.
·
En Chine, mouvements de repli du
Chinois Communiste et placement autour du Chinois Nationaliste. Pas de combats.
Mai - Juin :
·
Elections Américaine en retard. Les
Républicains gagnent, ce qui amoindrit les réactions américaines à la politique
internationale.
·
Elections 1937 faites en France.
·
Le CW négocie le commerce de 2
ressources pétrolières avec le Vénézuela.
·
Le Chinois Communiste parvient à
rallier la frontière mongole, assurant ainsi le ravitaillement du HQ Mao
(connecté à l’URSS) qui peut désormais réorganiser. Accumulation d’armées au
sud de Lan-Chow. Le mauvais temps ne permet aucune autre action en Chine.
Juillet - Août :
·
2ème tentative d’alliance
italo-nippone avortée. Le rosé italien ne devait pas être frais et les sushi
devaient sentir le moisi. L’URSS fait sa purge, supprimant ainsi son HQ
Tukachevsky et ses trois meilleures corps d’infanterie, positionnées à l’ouest.
Sa puissance politique fait un bond, la positionnant en rivale des puissances
de l’Axe.
·
Beaucoup de mouvements sans combats
en Chine, avec une surprenante prise de Si-An sans coup férir par le Chinois
Communiste. Chacun se positionne et garnisonne de telle sorte que toute attaque
est risquée de chaque côté (grand maximum 2 contre 1).
Septembre - Octobre :
·
Le Japon passe un pacte de
non-agression avec l’URSS, assorti d’un accord commercial plutôt favorable au
soviétique (1 BP contre 4 ressources dont 2 pétrolifères).
·
L’Allemagne négocie la dernière
ressource Yougoslave disponible.
·
La
France
annonce la garantie des Pays Bas, alourdissant le contexte international d’une
énième garantie.
·
Le CW fait enfin ses élections, et le
premier ministre sortant a gardé toute la confiance de son peuple, et est réélu
avec une confortable marge.
·
Après quelques actions confuses
chinoises trahissant une volonté de collaborer plus que d’en découdre entre les
deux factions supposées en guerre civile, le Japon déclare la guerre à la Chine. La surprise est
totale : les deux croiseurs légers basés à Canton sont mis par le fond,
une attaque aérienne sur les forces chinoises basées à Tsi-Nan a des effets
dévastateurs sur leur organisation, un débarquement sans coup férir prend la
côte est de Canton… La réaction Chinoise est timide et se résume à des
placements en défense. Attaque de Pékin par les troupes Japonaises. Une prise
difficile où la milice locale à peine levée et le Warlord local ont montré une
grande résistance. Les pertes des deux côtés sont énormes, mais la ville passe
tout de même dans les mains nippones.
Novembre - Décembre :
·
Aucune action politique, puisque seul
le Japon a joué et a fait 0(g).
·
La guerre en Chine fait rage, mais
les conditions météorologiques au nord de la Chine interdisent toute action dans l’immédiat.
Par contre, une furieuse attaque japonaise lancée sur Canton quasiment encerclée échoue, faisant
plus de pertes du côté nippon que du côté de la résistance chinoise. Il semblerait
que même des femmes se soient battues à la défense de la ville, acte applaudi
par Mao-Tse-Tung en personne. Un rapprochement communistes / nationaliste en
Chine est pressenti dans ce contexte où la guerre civile n’est plus vraiment de
mise.
Constat :
la guerre engagée en Chine par le Japon calme la guerre civile qui y régnait.
Le début des hostilités marque de fortes pertes dans les deux camps, mais
également un avantage tactique évident pour le Nippon.
1938
12 mars 1938, le Reich et l’Italie signent un Pacte de
niveau 2
De
gauche à droite, on reconnaît Goering, Mussolini, Hitler et Ciano
A
l’arrière-plan, deux artisans zélés du rapprochement germano-italien,
Le
Reichprotektor Von Béryl et le Maréchal Arnoldi
Janvier - Février :
·
Augmentation de la production de
guerre de l’URSS (dans les temps), ce qui inquiète certaines nations contiguës.
·
A la surprise générale, Hitler
réussit à réunir l’Autriche au Reich par un Anschluß sous l’égide bienveillante
de l’Italie.
·
La
France,
elle, remet en question son gouvernement, puisque des élections anticipées ont
eu lieu. On pense que cette élection avait pour but la chute du régime
populiste français, puisque l’énergie passée à faire ces élections a privé la France d’augmenter
sa production de guerre. On parle de bolchévisation de l ‘industrie
française, qui endormirait le peuple alors que la menace gronde à sa frontière.
En effet, les troupes allemandes ont déserté les Sudètes pour s’installer face
à la ligne Maginot. Une intense activité militaire s’opère des deux côtés du
Rhin.
·
En Asie, une attaque foudroyante
nippone remporte sans coup férir Canton,
balayant les miliciens en armes sous un déluge d’acier provenant de ses énormes
cuirassés mouillant au large. Profitant de cette victoire, l’armée japonaise
s’empare de la plaine du sud de la
Chine en un temps record. De son côté, le Chinois Communiste
renforce ses positions et prend la ville encore libre de Tai-Yuan, au sud de
Pékin actuellement occupée par les troupes japonaises. Alors que les deux
factions chinoises officiellement toujours en guerre ont déserté leur front
commun, il semble que c’est une course de vitesse entre les troupes communistes
et nippones pour obtenir le contrôle des villes nationalistes chinoises du
nord.
·
Face à la sauvagerie des troupes
japonaises en Chine, les USAs ont décrété un embargo sur les matières
stratégiques, mettant par là même un rude coup à l’entente entre les deux pays.
Mars
- Avril :
·
Une forte activité politique, puisque
toutes les nations ont pu s’exprimer. L’Allemagne signe son pacte de défense
commune avec l’Italie (Pacte niveau 2). Les USA, voulant sceller un pacte avec la Chine Nationaliste
en péril a oublié de venir à la tribune. Arrivé deux heures en retard, le représentant
américain tituba quelques mots d’excuse pour enfin annoncer… un traité
commercial avec le Pérou. Certains pays n’ont pas hésité à en rire en public.
·
Mais suite au fou rire général, la
surprise est de taille lorsqu’on vit les français et Anglais se lever pour
signer un pacte de non agression (Pacte Niveau 1) assorti d’un échange
commercial des plus étranges, puisque très défavorable aux Britanniques (3 BP
contre 1 ressource !). A croire que les Français sont de féroces
négociateurs !
·
En Europe,
on assiste toujours à une convergence des troupes allemandes et italiennes vers
la frontières française, faisant monter la tension.
·
En Asie, le temps littéralement
pourri ne permit que des renforcements de positions. A noter tout de même la
prise du port majeur de Tsing-Tao laissée déserte par ses défenseurs, ainsi
qu’une échappée d’une milice coréenne inquiète de se voir contournée par une
cavalerie chinoise communiste en plein territoire mandchou ! L’audace de
ces rouges n’aura donc aucune limite !
·
Dans la continuité de leur politique
anti-nippone, les USAs ont cette fois gelé les avoirs Japonais… une façon de
mettre des bâtons dans les roues de l’Empire du Soleil Levant.
Mai
- Juin :
·
Les services secrets
allemands ont renseigné le Führer sur le désintéressement des Français quant au
couloir de Danzig, car absorbés par d’autres préoccupations politiques.
Profitant de cette aubaine, Hitler demande le couloir de Dantzig afin de
permettre la jonction de la
Prusse Orientale à l’Allemagne. Aucune voix ne se faisant
entendre contre, la Pologne,
à sa grande douleur, dut céder son seul accès à la mer.
·
De leur côté,
l’Italie et le Japon réussissent enfin à signer leur traité (niveau 1).
·
Sur le terrain, loin
de ces considérations politiques mondaines, l’été est synonyme de combats
acharnés. Les Chinois Communistes lancent une attaque de grande envergure sur
Pékin, faisant déferler des montagnes la quasi totalité de leurs forces. Le
corps d’infanterie nippon se défend tant bien que mal, mais le manque de
soutien extérieur les oblige à se rendre. Les rumeurs disent que le haut
commandement nippon a grincé des dents. En représailles, le Japon s’est essayé
sans succès au bombardement stratégique sur les usines de Chung-Ku. L’attaque
de barrage aérien sur le nord des positions nationalistes n’ayant rien donné,
des renforts venus du japon complétent les forces à Tien-Sin et Tsing-Tao. Une
sortie en mer du croiseur léger chinois Chao Ho face à la flotte japonaise en
Mer de Chine s’achève par sa perte corps et bien, sans surprise. Afin de mieux
recentrer ses forces, le généralissime Chiang Kai Tchek abandonne Tsi-Nan et
recule vers Shanghaï. La réaction nippone est immédiate et d’une grande
violence, mais malgré un fort support aérien, la position nationaliste en nord
est préservée, au prix de lourdes
pertes japonaises. Enhardi par cette réussite militaire, le généralissime
ordonne une contre-attaque sur un corps de cavalerie égaré. Mal lui en prit,
puisque cela conclut la perte de deux corps nationalistes. La région nord de
Shanghaï est le spectacle d’une véritable boucherie.
·
Pour couronner le
tout et faire encore monter la pression internationale, le congrès des USA a
voté hier une motion d’embargo du pétrole envers le Japon, ainsi qu’un
renforcement des forces US aux Philippines. Jamais le désaccord entre le Japon
et les USA
n’a été si fort.
Juillet - Août :
·
Mao Zedong scelle officiellement une
trêve avec Chiang Kai Tchek (RU8), permettant un front homogène face à l’invasion
japonaise. Une décision attendue avec impatience par les observateurs
américains, dit on.
·
La
France,
quant à elle, profite de la période de congé d’Août pour faire passer une
motion d’augmentation des crédits militaires. On reconnaît bien là les
pratiques politiques françaises ! En Europe, la France et
l’Allemagne continuent de renforcer leur frontière, faisant de la ligne Maginot
une zone hautement dangereuse. En parallèle, des sorties de croiseurs lourds
allemands en mer du nord et en Atlantique inquiètent les marines britanniques
et françaises, qui ont opéré des sorties préventives afin de palier à la
menace.
·
En Asie, le ton se durcit puisque les
bombardements stratégiques japonais ont repris sur Cheng-Tu, ainsi que des
attaques aériennes au gaz ont eu lieu sur Shanghaï… mais ces bombardements
n’ont fait qu’émouvoir l’opinion internationale, car seuls des civils sont
touchés. Un débarquement de la Garde Impériale nippone au sud de Shanghaï
provoque la panique dans la ville, seulement défendue par son Warlord qui
refuse de quitter la ville. Des milliers de civils quittent les lieux en hâte,
certains décidant même de rejoindre les troupes maoïstes du nord. Bien lui en
prit, car malgré un feu nourri des cuirassés qui mouillaient au large, les troupes
japonaises sont repoussées, sans trop de pertes de chaque côté. On prétexte une
perte de l’effet de surprise du côté de l’état major japonais, mais les
habitants parlent de miracle divin. Au nord de la Chine, les troupes
japonaises se réorganisent et doivent faire face à une audacieuse montée d’une
cavalerie communiste isolée dans les montagnes mandchoues qui menace le centre
industriel de Moudken lui-même, au centre du pays. Des renforts venus du nord
ont pu y palier à temps…
Septembre - Octobre :
·
Forte activité politique, puisque
l’Italie s’allie avec la
Turquie (IT3), provoquant un léger rapprochement de la Pologne vers elle.
·
De son côté, le Chili, écoutant les
sirènes japonaises, change de position politique au point d’être en total
accord avec le Japon (Chili stackée sous Japon).
·
Le Royaume Uni, de son côté, tente
désespérément de faire du pacte actuel avec la France un pacte de défense
commune (CW3)… sans succès, mais profite de ses démarches politiques pour
convaincre le Portugal de se ranger sous sa bannière (Portugal rentre dans le
secteur démocratique).
·
De son côté, l’URSS déchire le pacte
de non agression avec le Japon (IPO11), prétextant une brouille qui ne convainc
personne… un acte prémédité, dit-on depuis Tokyo.
·
Enfin, pour couronner cette activité
politique les pays mineurs demandèrent le paiement de leurs dettes (IPO17),
mettant dans le rouge certaines économies, dont l’économie américaine, déjà fort déficitaire.
·
Cette saison est remarquable
essentiellement par son mauvais temps, permettant même de la neige en zones
tempérées. Seul événement notable : la prise par les forces japonaises de
Hangchow désertée et le renforcement par une division d’infanterie des forces US aux Philippines.
Novembre - Décembre :
·
Forte activité politique encore une
fois, avec une Italie furieuse déchirant son ancien pacte de non agression avec
la France (IPO
11), permettant un rapprochement vers la Turquie, ainsi qu’une redéfinition de sa
politique (OPI1), rendant le régime de Mussolini plus souple et tolérant.
·
L’Allemagne propose un pacte
germano-soviétique équilibré (GE3), malheureusement impossible puisque
l’émissaire russe n’a pu se rendre à la table de négociations pour raison
médicale.
·
Le Royaume Uni manque encore une
occasion de renforcement de son alliance avec la France (CW3).
·
Durant cette période, l’Asie
s’embrase, car Shanghaï tombe aux mains nippones sans pertes après un déluge de
fer provenant des cuirassés mouillant au large, ainsi que des bombardements
tactiques précédent l’assaut. Les USA s’insurgent, faisant monter d’un cran la
tension existante. Le Japon réussit en outre son premier bombardement
stratégique sur les usines communistes de Si-An.
·
En Europe, l’Allemagne continue le
renforcement de sa frontière avec la
France, et
de ses ports, notamment Kiel.
La France continue
également cette course à l’armement en défendant la ligne Maginot et ses côtes
sur la Manche,
actuellement vulnérables. Le Royaume Uni renforce également son île, notamment
avec les derniers nés de sa chasse, les Spitfire.
Constat : Le Japon connaît toujours des succès militaires en Chine, bien que la
progression se soit ralentie. En Europe, la tension monte et est le théâtre de
course à l’armement en Allemagne, UK et France.
1939
14
avril 1939 : des parachutistes du Fallschirm Regiment 2 de la 7° Flieger
Division font feu à la MG-34,
dans le secteur de Metz
Janvier / Février :
·
Augmentation de la
production de guerre de plusieurs pays, dont le Japon (JA2), l’Italie (IT2) et
les USA
(US2). Réactions diverses dans le monde, amenant le Siam à se ranger sous la bannière
japonaise.
·
L’Allemagne réussit
enfin son pacte germano-soviétique (GE3), sous le regard inquiet des puissances
démocratiques et provoquant une vague alarmiste dans la presse française
notamment.
·
En Asie, les
combats continuent de faire rage, avec des bombardements chinois déstabilisant
le corps d’infanterie nippon basé à Chang Cha. La réplique japonaise sur Kwei Yang
est tout aussi impressionnante et diminue la cohésion des troupes locales
nationalistes. L’attaque japonaise qui s’ensuit échoue cependant, au prix de lourdes pertes chinoises
nationalistes. Un bombardement opportuniste sur la garnison chinoise communiste
de Cheng Chow ainsi que le renforcement des forces nippones aux portes de la
ville provoque l’inquiétude chez Mao, car mettant en péril Si-An, directement
vulnérable en cas de chute de Chang Chow. Une attaque surprise des forces de
Mao sur le QG Japonais d’Umezu, supposée anéantir la menace nippone dans la
région, échoue lamentablement face à la détermination des soldats du Soleil Levant. En fin de compte, épuisées, les troupes
japonaises attendent une meilleure météo avant de lancer l’attaque sur Cheng
Chow.
·
Les USA, dénonçant
l’impérialisme italien, obtient l’autorisation du congrès pour lancer la
production de bombardiers stratégiques, ainsi que l’autorisation de délocaliser
la flotte du Pacifique US à Pearl Harbor. Le Japon semble vraiment être dans le
collimateur des Américains.
Mars - Avril :
·
Alors que la tension est à son comble
sur la frontière française, Hitler déclare l’annexion politique de la Tchécoslovaquie
pure et simple. Profitant d’un élan de sympathie au sein de la Tchécoslovaquie dû
essentiellement au noyautage des minorités germanophones de ce pays, des
troupes volontaires se sont ainsi levées rapidement et complètent les troupes
allemandes sur la frontière française. La réaction politique de la France
s’avère timide (+1 en Political Effectiveness), mais celle du Commonwealth est fulgurante (+3
en Political Effectiveness), ce qui fait désormais du Royaume Uni un
interlocuteur international ayant autant de poids que les nations
autocratiques.
·
Le Mexique, par contre, profite de
cet épisode pour officiellement se ranger sous la bannière fasciste. On
rapporte que la population texane est prête à se lever en masse, et que le
souvenir de Fort Alamo est évoqué dans la presse locale.
·
Au beau milieu du mois d’Avril, par
un temps clément, l’Allemagne déclare la guerre à la France à cause d’un
attentat manqué non loin de la frontière avec la France contre le Führer.
Les avions qui ont mitraillé le véhicule du Führer sans résultat semblent
appartenir à un escadron de l’Armée de l’Air Française stationnée à Strasbourg. Le monde en
est cloué de stupeur. La demande de médiation de pays neutre et de la mise en
place d’une enquête impartiale n’arrive pas à temps pour empêcher le conflit
entre la France
et l’Allemagne.
Tout va très vite et sur tous les fronts:
Destruction des convois de ravitaillement français en Atlantique au large de
Gibraltar par le patrouilleur léger Komett. Mission du même genre
manquée pour le croiseur léger Admiral Scheer au large de Bordeaux, les
convois français ayant rapidement rallié les ports les plus proches pour se
mettre à l’abri. Pilonnages par les artilleries germaniques au dessus du Rhin
sur les positions françaises le long de la ligne Maginot. Le résultat est
essentiellement notable sur Metz,
où les troupes stationnées ont été littéralement démoralisées et mises en
déroute. Profitant de cette brèche inespérée dans le lourd dispositif de
défense français, la
Wehrmacht lance un assaut d’envergure rappelant les attaques
de 1917, utilisant des armes nouvelles comme les parachutistes. Mais le
commandement français se ressaisit à temps et permet une dépense désespérée qui
stoppe l’attaque ennemie, préservant ainsi la Ligne Maginot. Le
corps de parachutistes allemand a été immédiatement capturé, et les unités
d’ingénieurs allemandes qui avaient été envoyées pour permettre de créer des
ponts sur le Rhin ont été détruites. Débarquement de larges forces sans coup
férir à Rouen.
Une solide tête de pont est créée.
·
En Asie, les Chinois Communistes et
Nationalistes opèrent un retrait stratégique en bon ordre afin de défendre au
mieux les positions de Si-An et Wuhan, laissant Cheng-Chow et Nanking aux mains
de l’ennemi japonais. Le viol de Nanking a
engendré une forte réaction du peuple américain. En représailles et afin
d’affirmer sa force dans le Pacifique, la Marine US
a envoyé une flotte de 8 navires de bataille à Pearl
Harbor, Hawaï.
Mai – Juin
·
Dans le sillage de son allié
germanique, l’Italie déclare la guerre à la France
sans ambages ni casus bellum d’aucune sorte. Profitant de la positon
déjà critique de la France,
l’Italie coule les convois français au large de Toulon et prend un à un les
territoires français du pourtour méditerranéen : Tunisie prise par une
troupe territoriale libyenne, Syrie par un débarquement inopiné d’une division
d’infanterie italienne, Somalie Française par une attaque provenant d’Erythrée
et enfin l’Algérie, par un débarquement d’une grande ampleur impliquant le
général Badoglio. La réaction française est inexistante, mis à part des actes
de bravoure isolés en mer par des convoyeurs téméraires bravant le contrôle
total italien en Méditerranée.
·
Pendant ce temps, après avoir pris Le
Havre et avoir élargi sa zone de débarquement en prenant la totalité de la Normandie, l’Allemagne
tente une percée en Champagne vers Paris.
Après une âpre bataille aérienne dans le ciel parisien où la France a perdu la totalité
de sa chasse, l’attaque allemande a échoué pour des raisons inconnues. On
évoque un manque de préparation au sein du QG allemand. Une seconde bataille
moins étendue permet tout de même aux forces allemandes de déboucher au sud de la Seine. L’activité
le long de la Ligne
Maginot est attentiste, se réduisant à des pilonnages
opportunistes par l’artillerie de campagne. En mer, la flotte française
regroupée précédemment à Brest
tente à plusieurs reprises d’engager le combat avec la Kriegsmarine en Mer
du Nord. Mais la présence du Porte Avion Graff Zeppelin empêche toute
bataille décisive au canon pour la
France, qui y perd son croiseur léger Le Bearn par
bombardement aérien. Ceci jusqu’au moment où la brume matinale permit
l’accrochage tant attendu par une attaque surprise. Seuls deux croiseurs légers
ont été touchés de chaque côté. On dénombre 2 pertes de chaque côté, ainsi que
deux navires fortement endommagés du côté allemand contre 1 du côté français. A
noter également une mission audacieuse par le croiseur léger français Suffren
en Mer du Nord qui réussit à couler les convois de ravitaillement allemands au
nez et à la barbe de la
Kriegsmarine contrôlant pourtant largement cette mer. Au
large de Bordeaux, la petite flotte légère de patrouille côtière française a
réussi à couler le croiseur léger Admiral Scheer.
·
En Asie, une course à l’armement
s’effectue entre l’URSS et le Japon, alors que des attaques quasi désespérées
sont lancées par Mao Zedong sur le QG nippon stationné au nord de la Chine. Les pertes sont
supérieures du côté chinois mais ces attaques ont dû mobiliser constamment un
énorme soutien aérien et naval. En fin de compte, il semble que la course à
l’armement sur la frontière Mandchoue soit à l’avantage de l’Empire du Soleil Levant. Des rumeurs parlent de tentatives de
rapprochement engagées par l’URSS face à ce désastre militaire et diplomatique.
Déjà, le QG blindé du général Zhukov ainsi que des corps d’infanterie sont
rappelés à Moscou, ainsi que les escadrons de bombardiers stratégiques et les
flottes de sous-marins de Vladivostok.
·
Dans ce contexte mondial instable,
les premiers résistants apparaissent dans les montagnes au nord de Tsing Tao,
en plein territoire chinois contrôlé par le Japon. Ces résistants se disent
membres du parti communiste chinois et suivraient les ordres de l’activiste Mao
Zedong. Kyoto ne s’est même pas donné la peine de les éliminer, tellement leur
menace est insignifiante.
·
Et enfin, face à la politisation
autocratique du Mexique et de son rapprochement avec le Japon, le Congrès des
USA a voté une motion permettant exceptionnellement la levée de milices en
Atlanta et New Orleans afin de répondre à la potentielle menace extérieure sur
le territoire américain. Mais certains de l’opposition affirment que c’est bien
prendre au sérieux les quelques Pistoleros qui pourraient traverser le Rio Grande !
Juillet - Août :
·
Un été que tous appréhendaient comme
particulièrement violent et qui, de manière surprenante, n’a pas tenu ses
promesses, sauf en mer. On retiendra seulement la jonction du nord et du sud
des territoires contrôlés par le Japon en Chine par une prise de contrôle des
montagnes du sud-est, et l’annonce de l’URSS du changement de son plan
quinquennal par l’augmentation de la production militaire (RU2), ce qui donne
du grain à moudre à la presse anti-communiste qui voit en cet acte des
velléités de rentrer dans les conflits actuels afin d’étendre leur influence
néfaste sur d’autres pays innocents (souvenons nous de la Mongolie !).
·
Les flottes adverses en Europe se
sont rapidement déployées, notamment en Mer du Nord, théâtre des combats
maritimes les plus acharnés jusqu’à présent… ce qui ne se dément pas
aujourd’hui. En effet, la flotte française réussit encore à intercepter des
navires allemands en mer. Cette fois, ce sont les transports ravitaillant la
tête de pont germanique en Normandie et leur escorte qui est sa proie.
Engageant le combat au canon dans la pure tradition de La Royale, la marine
française enregistre des succès en coulant la totalité des transports, coupant
par la même le ravitaillement allemand. La réplique est alors
foudroyante : rapidement, les Français perdent par bombardement aérien des
navires de guerre d’importance comme le BB Bretagne et les CL Suffren
et Algérie. On croyait les velléités maritimes françaises définitivement
calmées, lorsque la nouvelle tombe : le bateau pirate allemand Komett
est perdu corps et biens, intercepté par les croiseurs légers Duguay Trouin
et Primaguet.
·
Au large du cap St
Vincent, la flotte italienne sortie de Méditerranée (une
première !) coule sans sommation les convois de ravitaillement français de
la région. Un acte de piraterie au service de leur allié allemand, à n’en point
douter. Puis Paris assiste impuissant à la prise sans coup férir de la Corse par les troupes
italiennes. On parle de complicité de la mafia locale. Enfin, une tentative de
passage de troupes montagnardes italiennes par le Col de Val d’Isère se solde
par un échec, car cloués au sol par un bombardement d’interdiction tactique
massif de l’aviation française et un renforcement de Lyon
un moment menacée. Désormais coupées de leurs lignes de ravitaillement,
ces troupes d’élites italiennes sont réduites à l’attente passive que ce front
particulièrement stable flanche grâce aux actions de leur allié germanique.
Malheureusement pour eux, nous n’avons assisté qu’à des bombardements tactiques
peu convaincants et des déploiements de forces impressionnants autant que
passifs, puisque aucune attaque n’a été menée, malgré les fortes probabilités
que cela puisse être le cas. Paris exulte et annonce que cette hésitation est
le début de la fin pour une armée ennemie essoufflée, consciente qu’elle se
heurtera à la détermination gauloise comme 25 ans auparavant. Un formidable
élan d’espoir monte en France, où encore plus de volontaires se bousculent dans
les bureaux de recrutement.
·
Un été relativement attentiste, donc.
Les USA
ont annoncé la fermeture du Canal de Panama par mesure de sécurité face aux
menaces extérieures. L’escalade continue !
Septembre / Octobre :
·
Après un long discours où le
gouvernement britannique propose au gouvernement en guerre Français son aide
via un renforcement du pacte de neutralité actuel vers une alliance défensive,
la délégation française s’est fait attendre, retardant le processus de
signature… peut-être en Décembre ?
·
Un été indien sévit sur l’Europe, permettant
aux forces germaniques et italiennes des attaques sur les forces françaises
dans des conditions inespérées. Suite à des bombardements tactiques en masse
(au nord de paris, sur le commandement de l’Armée française, ainsi que dans les
Alpes, grâce à des Stuka fraîchement arrivés afin d’épauler les troupes
italiennes), le QG Français stationné au nord de Paris se voit désorganisé. L’attaque
allemande qui suivit permet a à la
Wehrmacht d’être aux portes de Paris, ou le commandement
français a retraité en désordre, laissant sur le terrain plusieurs corps
d’armée. S’ensuivit un bombardement tactique massif sur Paris, laissant toutes les troupes qui y
restaient totalement désorganisées. C’est la panique dans la capitale, où les
civils fuient par milliers vers le sud, où la Wehrmacht ne leur barre
encore pas la route. Le front craque de partout simultanément, sauf à Strasbourg qui résiste
tant bien que mal. La Bretagne (à l’exception de Metz) et la totalité de la Normandie sont aux mains
des envahisseurs. Paris
se fait quasiment encercler et n’a de lien avec le reste du territoire que par
la banlieue sud. Les combats aériens qui font rage au dessus de la ville
lumière voient la défaite des forces aériennes françaises, malgré leur courage
et leur sacrifice.
·
En parallèle, une division Alpini
italienne progresse vers Lyon vide, mais se voit stoppée grâce à un mouvement
de renfort sur Lyon. Une attaque combinée
aérienne et terrestre italienne finit tout de même par mettre en déroute le
corps de chasseurs alpins qui empêchait leur progression vers Toulon et Marseille.
·
En Asie, le Japon élimine une poche
de résistance apparue derrière ses lignes, au nord de Tien Sin, et rapatrie ses
troupes mandchoues dans leur territoire. Une attaque massive sur Kwei Yang (sud
ouest de la Chine)
s’est soldée par un cuisant échec, retardant les plans de l’armée nipponne.
·
Il semble que les résistants chinois
affiliés à mao que le haut commandement japonais pensait avoir détruit
renaissent de leurs cendres dans ces mêmes montagnes au nord de Tien Sin.
·
Suite à leur annonce sur la fermeture
du canal de Panama, les USA ont voté une motion permettant sa militarisation,
en réponse à la demande du gouvernement panaméen. Certains esprits chagrins
dénoncent une manipulation américaine.
Novembre / Décembre :
·
Les tractations Commonwealth
/ France
n’ont toujours pas abouti… reculant à 1940 une éventuelle alliance défensive
entre les deux pays.
·
En Chine, les chasseurs I-16 chinois
de Chiang Kai Tchek ont descendu au dessus du ciel de Chung King (la capitale)
les bombardiers japonais venus détruire leurs usines. La première victoire du
genre face à la suprématie aérienne nipponne. Il faut croire que cela ait
déstabilisé les pilotes nippons, car leur mission de bombardement sur Kwei Yang
se solde dans la foulée par un échec, ne réussissant à toucher aucun objectif.
Une seconde vague de bombardement parvient tout de même à ses fins… mais quelle
débauche de moyens pour un si faible résultat !
·
Surprise également, lorsque les
résistants chinois cloîtrés dans leurs montagnes ont attaqué sabre au clair la
garnison japonaise de Tien Sin. Sans surprise, cela s’est terminé par un
massacre des assaillants.
·
Pearl Harbor est de plus en plus
garnisonnée, volonté clairement affichée du gouvernement américain de prouver
son influence dans la région.
·
Le front sud de la France face aux
Italiens cède de toutes parts. La
Savoie tombe, envahie par un axe de progression italien
longeant le Rhône. La dernière garnison française des Alpes leur barrant la
route est éliminée, non sans faire payer le prix forts aux envahisseurs. Mais
cela n’empêche pas Nice de tomber peu après.
·
la flotte française déserte Brest pour trouver refuge dans les Antilles
et au Sénégal. Les raider allemands en profite aussitôt pour saisir les
cargaison d'armes et de ravitaillement envoyés par les britanniques.
1940
Janvier / Février :
·
Les gouvernements japonais,
britanniques, allemands et chinois nationalistes ont augmenté leur production
de guerre, provoquant des mouvements divers chez les pays mineurs (sortie du
Portugal de la sphère d’influence démocratique, sortie du Mexique de la sphère
d’influence fasciste, entrée dans le camp totalitariste de l’Iraq…).
·
En Asie, les USA continuent
le renforcement d’Hawaï. Cette fois, c’est une division d’artillerie motorisée
qui s’y installe.
·
Lassé d’être en échec face à Kwei
Yang, le haut commandement japonais a utilisé les gaz contre les troupes
chinoises qui y résistaient. Leur effet spectaculaire a permis la prise par la
suite, grâce à un formidable assaut, mais suscite une vague de presse
accusatrice aux USA contre l’Empire du Soleil Levant.
·
Au même moment, profitant du gel du lac
au nord de Chang Cha (centre est de la
Chine) et la désertion inexpliquée de la place par les
troupes chinoises nationalistes, l’armée japonaise s’infiltre au cœur même du
dispositif de défense chinois. Une attaque de réaction chinoise n’y change
rien, ajoutant à la désorganisation initiale des troupes de défense et
permettant enfin la percée nippone jusqu’aux portes de Chung King, la capitale,
le corps d’élite japonais confortablement retranché en position défensive dans
les montagnes surplombant la ville. Un coup dur pour Chaing Kai Tchek qui se
voit contraint à la retraite vers des positions plus sures, dans les montagnes
de Kunming (sud
ouest) et autour de la plaine embrassant la capitale chinoise.
·
En France, la Wehrmacht réduit
consciencieusement chaque poche de résistance de l’armée française. Seules Metz
et Lille
résistent encore. Maubeuge et ses environs cèdent sans coup férir pour
l’Allemand, Toulon est déserté afin de mieux défendre Marseille, laissant
l’armée italienne mettre la main dessus.
·
Tentant de retarder l'échéance
fatale, le haut commandement français envoie toute son aviation nouvellement
reformée soutenir les poches de résistances dans un ultime sacrifice (du fait
des pénuries de pétrole, les avions n'ont plus de carburant pour le retour).
Les bombardiers français sont décimés par les lourds Zerstörer BF110 tandis que
les as de la chasse allemande engrangent des records de victoires (on parle de
plus de 900 appareils ennemis détruits). En quelques jours, la Luftwaffe règne en
maître dans le ciel. En raison de la mauvaise météo et du plafond bas, ces
combats acharnés resteront invisibles des armées encerclées, créant ainsi un
ressentiment vivace d'abandon parmi les soldats français, jusque dans le rang
des officiers. Les attaques allemandes sont menées sous une neige battante, les
chars lourds épaulant les troupes de montagnes font des milliers de
prisonniers.
Mars / Avril :
·
Trois actions politiques majeures
dans l’équilibre mondial : l’Allemagne Nazie signe un pacte d’alliance totale
avec l’Italie, conduisant les mêmes conditions que le pacte de défense le
précédent, les USA ont signé un pacte de non agression avec le Commonwealth,
entérinant la volonté d’une politique commune et l’URSS signe un pacte de non
agression avec l’Empire du Soleil Levant, où l’une des clauses les plus
surprenantes est la rétrocession de la Mandchourie à l’URSS ! C’est faire fi de
l’histoire et de la défaite de 1905 de la Russie face au Japon… le tout accompagné d’un don
de ressources russes dont du pétrole, en échange de machines outils nippones.
Les chroniqueurs se perdent en suppositions, tellement les deux parties
semblent satisfaits de cet accord. Le monde entier est circonspect, et
l’Allemagne commence à craindre pour ses territoires les plus à l’est, malgré
le pacte de non agression conclu avec l’URSS. Face à ce retournement de
situation, l’Espagne, sentant son soutien et voisin Français crouler sous la
botte nazie, passe directement socialiste suite à des élections anticipées. La
volonté de passer sous la protection soviétique est évidente, et déjà des hauts
commissaires staliniens sont à Madrid
en tant que conseillers militaires. Cette montée du communisme en Europe
inquiète gravement Helsinki
qui choisit d’œuvrer ouvertement avec l’Allemagne Nazie, sa crainte de l’ogre
russe grandissant.
·
En France,
théâtre de milles atrocités, Metz
est assaillie par la
Wehrmacht après des bombardements tactiques massifs. Une
forte résistance de la milice locale force les troupes allemandes à réitérer
leur offensive plusieurs fois sans succès. Paris subit également de forts
bombardements, mais cela n’a apparemment pas entaché le moral gaulois,
l’attaque de la Wehrmacht
ayant été victorieusement repoussée. Les généraux allemands attribuent ce
manque de succès aux mauvaises conditions météo. Un corps mécanisé de la Wehrmacht a enfin
traversé la France pour rejoindre les
troupes Italiennes dans l’encerclement de Toulouse.
·
En France toujours, l’Italie s’acharne
sur Marseille malgré le mauvais temps, mais la ville phocéenne résiste toujours
malgré de fortes pertes.
·
L’URSS commence un énorme transfert
de sa garnison sibérienne vers ses frontières occidentales, notamment son
aviation et ses QG, ne laissant en Sibérie qu’un minimum de forces. Le Japon en
fait de même, quittant la
Mandchourie qui est désormais sous contrôle soviétique. La
cavalerie mongole et des hauts commissaires politiques soviétiques se sont
installés à Port Arthur
afin de guider les Mandchous sur la voie du communisme…
·
Les USA, craignant pour la sécurité
de ses territoires, renforce la garnison de la base de sous-marins de Dutch
Harbor, dans le détroit de Bering.
·
Le Japon conduit de forts
bombardements stratégiques et tactiques sur les forces chinoises nationalistes.
Un bombardement de nuit a vu une bataille aérienne d’une rare intensité dans
cette région se dérouler dans le ciel de Chung King, la capitale. La chasse
chinoise est anéantie par les chasseurs d’escorte nippons. Le japon a désormais
la suprématie aérienne totale dans toute la Chine. Quelques
attaques le long de la frontière indochinoise n’ont pas percé la ligne de
défense chinoise, mais les ont sérieusement éprouvées.
·
Apparition de résistants de la
première heure à Nantes, en France, paralysant ainsi les communications vers
la Bretagne et créant des
troubles administratifs.
·
Face aux réussites nippones en Chine,
le congrès des USA
a décidé de favoriser le renforcement des troupes avec leurs alliés
britanniques.
Mai / Juin :
·
A la troisième tentative, la France et le Commonwealth
réussissent enfin à se mettre d’accord sur les modalités d’un pacte de défense
commune. La Pologne
voit cette alliance d’un œil favorable et s’oriente donc politiquement vers un
fonctionnement démocratique, confiant dans la capacité de ces deux pays majeurs
de défendre ses intérêts… même si la
France
est dans une situation militaire critique. Des corps entiers se rendent aux
Allemands, faute de commandement et de ravitaillement. C’est la
débandade !
·
Les forces françaises en déroute sur
tous les fronts ! Metz, Marseille et Paris tombent sans coup férir,
exsangue après plusieurs mois de siège et de bombardements incessants. Le choc
est énorme et la volonté politique de la France
vacille. On parle de volonté de reddition, mais également de résistance
jusqu’au-boutiste. Le chaos règne en maître dans les campagnes où les troupes
de l’Axe ne rencontrent aucune résistance désormais. Seules Toulouse, Lyon et
Vichy résistent encore, mais pour combien de temps ?
·
La résistance de Nantes vient d’être décapitée. Les résistants
ainsi que leurs familles ont été fusillés sur la place Graslin.
·
La
Chine nationaliste vit des jours pénibles,
perdant Wuhan (à l’ouest de Shanghai) et forçant les troupes à une
retraite précipitée vers les plaines de Chung King. Certaines troupes sont
délibérément laissées en arrière dans la panique, les forçant à rester sur
leurs positions défensives, maintenant qu’elles sont coupées de leurs
ravitaillements. Leur anéantissement n’est qu’une question de temps. Nanning,
ville chinoise longeant la frontière indochinoise, a été prise avec peu de
pertes du côté japonais, offrant une possibilité de contournement et
d’isolement des défenses chinoises. Mais les troupes nationalistes réagissent
vivement en coupant la voie aux Nippons. Entre-temps, le ton monte entre
Chinois Nationalistes et Communistes, menant à un arrêt brusque des relations
entre les deux partis rivaux, et la prise de Cheng-Tu par le Warlord de
Cheng-Chow, alors que non loin de là, Chung King, la capitale Chinoise, essaie
de renforcer sa défense face à une future attaque japonaise.
·
Face aux troubles internationaux et
la fraîche alliance avec le Commonwealth, les USA
ont voté au congrès une aide matérielle de destroyers d’escorte aux Commonwealth.
Un pas de plus vers un engagement américain dans la politique internationale.
Juillet / Août :
·
Alors que l’Italie conclut une
alliance avec la Roumanie,
la France se rend à
l’Allemagne. Le Maréchal Pétain signe un armistice tellement défavorable que beaucoup
de colonies refusent cette reddition qualifiée de caricaturale par le Général
de Gaulle, depuis son exil à Yaoundé, au Cameroun resté fidèle. La majorité des
colonies africaines ont répondu à l’appel du 18 Juillet du Général de Gaulle,
ainsi que la
Nouvelle Calédonie, la Polynésie, les îles Marquises et la Guadeloupe.
C’est un bouleversement à l’échelle planétaire, où nombre de
pays mineurs, dégoûtés et craignant des représailles fascistes pour leurs liens
avec la France,
s’efforcent de renier les relations qu’ils avaient avec elle. Des pays comme la Roumanie entrent
définitivement dans les rangs des pays autocratiques, faisant monter la tension
toujours vive dans les Balkans.
·
Alors que le monde a les yeux rivés
sur la débâcle et la honte de la
France, l’Italie déclare la guerre à la Bulgarie avec la Turquie qui a
définitivement embrassé la cause romaine. Le prétexte mentionné couvre
difficilement l’attaque directe aux intérêts communistes dans cette région, et
nuit directement à des années d’efforts politiques du Poliburo pour maintenir
une présence soviétique dans cette région. Les maigres troupes Bulgares ne font
pas le poids devant l’attaque combinée turque et italienne, et Sofia tombe sans coup férir. L’URSS clame son
indignation et renforce sa frontière roumaine et turque, craignant maintenant
pour sa propre sécurité. La
Bulgarie est tombée.
·
Pendant ce temps, la grande majorité
des troupes allemandes et italiennes qui se sont battues en France se
massent à la frontière espagnole. La tension monte considérablement, notamment
à cause de l’orientation politique de l’Espagne, résolument socialiste, et le
sort que les pays fascistes semblent leur réserver (exemple de la Bulgarie). C’est sans
surprise, toujours sous un prétexte fallacieux de terrorisme communiste, que
l’Allemagne et l’Italie déclarent conjointement la guerre à l’Espagne
socialiste. Malgré des bombardements massifs et des débarquements allemands et
italiens sur les côtes espagnoles, l’armée espagnole massée dans les Pyrénées
tient bon et retraite en bon ordre. Quelques corps ont été isolés et forcé à se
rendre aux assaillants dans cette retraite, mais les forces vives espagnoles
restent intactes, et ce malgré l’énorme différence de moyens entre les
belligérants. Bilbao tombe, ainsi que Barcelone. Malgré ce coup dur à la
défense, un cuirassé léger, le Canarias, tente une sortie en solitaire
et réussit à couler des convois italiens en Atlantique, non loin de Gibraltar.
Action d’éclat qui ne masque en rien la situation désespérée de l’Espagne qui
n’a pas les moyens de faire face de façon durable à ses adversaires. Le monde
retient son souffle, notamment la Grande Bretagne
et ses troupes actuellement situées à Gibraltar,
qui voient le conflit s’approcher dangereusement de leurs positions.
·
En Chine, une attaque japonaise
audacieuse coupe de ses bases une partie de l’armée chinoise nationaliste, au
prix de lourdes
pertes. Cette victoire stratégique permet de dégager des troupes afin d’effectuer
une attaque massive dans les montagnes au sud de Chung King, la capitale, et
d’emporter la place, ce qui désormais met la ville dans une situation beaucoup
plus critique, car attaquée sur deux fronts.
·
En Egypte, des renforts conséquents
sont arrivés à Port Saïd,
dont notamment le QG de Sir Alexander. La défense des accès à la mer
Méditerranée semble la priorité de l’Amirauté, à en juger les forces
stationnées désormais à Gibraltar et sur le Canal de Suez.
·
En réaction aux événements internationaux,
le congrès des USA a voté quatre mesures d’importance comprenant la possibilité
d’escorter les convois en mer par des appareils de surveillance aérienne, la
possibilité de protéger les convois de la côte atlantique des USA, la vente de
licences d’avions au Commonwealth ainsi que le déblocage d’un budget visant à
effectuer les réparations sur les bâtiments de l’Amirauté. L’opinion publique
américaine reste confuse et perplexe devant ces mesures jugées hâtives et
extrêmes par l’opposition.
Septembre / Octobre :
·
Le Japon, profitant de la faiblesse
du gouvernement de Vichy, acquiert par la
négociation l’Indochine qui est immédiatement rattachée à l’Empire du Soleil Levant. Le Général de Gaulle, exilé à Yaoundé, clame son
indignation face à « cette braderie de la grandeur de la France ».
·
Pour ne rien arranger au climat
international, l’URSS vient de modifier son plan quinquennal en augmentant
considérablement son budget militaire. L’Italie voit dans cet acte une volonté
de nuire à la liberté des états des Balkans et se dresse en libérateur face aux
attentats et manigances bolchéviques.
·
Le Commonwealth a proposé des
alliances aux USA et à la France, mais n’a
pas pu concrétiser celles-ci pour l’instant.
·
En Espagne, les troupes républicaines
retraitent en bon ordre face à la pression des armées allemandes et italiennes.
Des bombardements tactiques massifs n’ont pas fait plier les positions
espagnoles qui tiennent bon. Le passage d’une tempête sur l’Espagne permit aux
troupes républicaines de se replier vers Madrid,
ne déplorant la perte que d’une division d’infanterie qui due se rendre lors
d’une attaque démesurée allemande de plus de 11 contre 1 ! Mais le mauvais
temps n’a pas empêché l’échappée vers Madrid
d’un corps d’élite d’infanterie de la Wehrmacht, soutenu par ravitaillement aérien, et
mettant en danger les arrières des forces républicaines. De son côté, l’Italie
en profite pour annexer le Rif en prenant
Tanger grâce à ses troupes territoriales marocaines. Une fois le beau temps de
retour, les attaques reprirent de plus belle, annihilant des îlots de
résistance espagnoles aux alentours de Bilbao et à Saragosse écrasés par des
bombardements massifs et des attaques de très grande envergure. Le sacrifice
des ces troupes ne fut pas vain, puisque les forces allemandes ont tout de même
subi des pertes notables. Les dernières troupes républicaines sont désormais
concentrées autour de Madrid, dont la Garde Républicaine
et le QG de l’armée. L’Italie ayant pris Cartagena,
des corps italiens remontent vers la capitale.
·
L’Espagne fait preuve d’une audace
sans précédent en envoyant en mer le cuirassé Canarias pour couler des
convois italiens, mais qui se fit couler au canon par la forte marine italienne
stationnée non loin des côtes méditerranéennes espagnoles. Immédiatement après,
le cuirassé España réussit à franchir les lignes ennemies et coula les
convois italiens au nez et à la barbe de ceux-ci. Les cuirassés espagnols en
mer purent rentrer à bon port, sauf le Mendez Nuñez qui fut arraisonné
et sabordé en tentant de rallier Cadiz.
·
En Chine, des bombardements aériens
au gaz aux alentours de Chung King et de Kumming, les deux derniers bastions
chinois nationalistes, firent de nombreuses victimes, suivis d’assauts massifs.
Les troupes nippones ont désormais pied dans la plaine de Chung King et
encerclent presque la capitale et ont progressé vers Kumming qui continue de se
défendre vaillamment. Les troupes chinoises communistes sont désormais au
contact avec l’armée japonaise aux alentours de Cheng Tu et ont reçu l’ordre de
se préparer à la défense. Le Warlord local a été rallié à la cause communiste
après de nombreuses et houleuses discussions et devrait amener des renforts
pour la protection de la ville sous peu.
·
Toujours en représailles, le Congrès
américain vote des motions permettant de protéger à tout prix les intérêts
américains en mer dans n’importe quelle mer du globe, y compris en zone de
guerre, et décide d’autoriser l’armement des navires marchands dans le
Pacifique. Ces motions sont mal comprises par l’opinion publique américaine qui
reste plus que jamais isolationniste.