Compte-rendu de partie

DOD III + WIFFE

 

 

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Avril 2004 = >

 

 

Allemagne Béryl

Japon Guillaume & Tristan

Italie Guillaume puis Arnaud

France Max

Commonwealth P’tit Seb

USA & Chine Nationaliste Jean-Luc

 

URSS et Chine Communiste Yann & Xavier

 

 

1936 1937 1938 1939 1940

 

 

Rédaction  Yann

Mise en page, illustrations  Jean-Luc

 

 

Merci à Sandrine et Yann pour leur accueil chaleureux et à chacun pour sa passion, sa bonne humeur et son esprit de camaraderie

 

1936

 
En Mai-Juin 1936, au terme d’une brillante campagne, l’Italie, par la conquête de l’Ethiopie, acquiert une position maîtresse dans la Corne de l’Afrique

Janvier - Février :

·         Chaque camp a vite pu voir la supériorité politique de l’Axe. Dès le début, des actions 0(g) sont jouées, leur permettant d’engranger rapidement plus d’une quinzaine de Bid Points… alors que Démocraties et Communisme se battent avec quelques malheureux points.

 

·         La France met une cellule anti-crise en Espagne de manière préventive (option 0(e)).

 

·         Mouvements d’unités soviétiques vers Vladivostok, dont un bombardier longue portée et un chasseur, ainsi que le HQ Tukachevsky.

 

·         Préparation italienne en Ethiopie.

 

Mars - Avril :

·         l’Allemagne règle le compte de la Rhénanie (option GE6)

 

·         le CW garantit la Belgique, accès aérien trop facile à son territoire.

 

·         Première attaque italienne en Ethiopie pleine de succès. Il ne reste que le HQ Ethiopien retourné et on ne déplore aucune perte côté italien.

 

·         Mouvements japonais sur la frontière mandchoue, et organisation des forces chinoises nationalistes en conséquence.

 

Mai - Juin :

·         Le Japon négocie le commerce de 2 ressources pétrolières avec le NEI…

 

·         L’Ethiopie tombe face à supériorité technique (bombardement tactiques italiens miraculeux) et numérique (pas moins de 8 unités sur place !)

 

·         Vladivostok et la frontière Chine / Mandchourie continue de s’armer, la tension monte sensiblement.

 

Juillet - Août :

·         Le Japon passe définitivement fasciste en mettant Tojo au pouvoir (option JA8), le mettant en puissance politique identique à ses alliés Allemands et Italiens.

 

·         L’Allemagne négocie le commerce de 2 ressources pétrolières avec la Roumanie.

 

·         Tension en Asie toujours latente.

 

Septembre - Octobre :

·         La France négocie le commerce de 1 ressource pétrolière avec l’Iraq.

 

·         L’Italie et l’Allemagne passent un pacte de non agression (Pacte de niveau 1)

 

Novembre - Décembre :

·         Garantie Allemande sur la Suède, ainsi qu’accord commercial d’une ressource minière avec cette dernière.

 

·         Pacte de non agression Italo-nippon avorté.

 

·         Retour des troupes italiennes d’Ethiopie au pays, gel des activités de frontière durant l’hiver.

 

Constat : ni la France ni les USA n’ont fait leurs élections en 1936 ! Ils doivent donc impérativement s’acquitter de cette tâche en priorité. Les USA éliront donc un Républicain à la Présidence, rendant ce pays un peu plus isolationniste qu’avant. Les fascistes et les communistes ricanent.

 

 

1937

 

Après des mois de tractations infructueuses, le Japon franchit le pas en Asie

Octobre 1937, aux portes de Pékin, un Type 94 modifié

couvre la progression de l’infanterie nipponne

 

Janvier - Février :

·         Augmentation de la production de guerre du Japon (dans les temps), de l’Allemagne et du CW (1 an d’avance sur l’historique, donc option coûtant le double).

 

·         Accords commerciaux italiens avec la Yougoslavie pour 1 ressource minière.

 

·         Sortie de croiseurs légers chinois et nippons, ainsi que de sous-marins soviétiques en mers de Chine et du Japon. La tension monte encore d’un cran.

 

Mars - Avril :

·         La Chine Nationaliste déclare à la surprise générale la guerre civile contre le Chinois Communiste (option CH7).

 

·         L’Allemagne parvient à annexer de manière politique les Sudètes, devant l’indignation des puissances démocratiques, malheureusement bien impuissantes.

 

·         La France parvient à faire ses élections en retard, ne pouvant alors contrer l’annexion des Sudètes.

 

·         La Hongrie est stackée avec l’Italie, l’Autriche avec l’Allemagne, assurant dès lors leur soutien politique et économique aux deux puissances de l’Axe.

 

·         Les forces Allemandes sont désormais massées dans les Sudètes, alors que la France arme la ligne Maginot.

 

·         En Chine, mouvements de repli du Chinois Communiste et placement autour du Chinois Nationaliste. Pas de combats.

Mai - Juin :

·         Elections Américaine en retard. Les Républicains gagnent, ce qui amoindrit les réactions américaines à la politique internationale.

 

·         Elections 1937 faites en France.

 

·         Le CW négocie le commerce de 2 ressources pétrolières avec le Vénézuela.

 

·         Le Chinois Communiste parvient à rallier la frontière mongole, assurant ainsi le ravitaillement du HQ Mao (connecté à l’URSS) qui peut désormais réorganiser. Accumulation d’armées au sud de Lan-Chow. Le mauvais temps ne permet aucune autre action en Chine.

 

Juillet - Août :

·         2ème tentative d’alliance italo-nippone avortée. Le rosé italien ne devait pas être frais et les sushi devaient sentir le moisi. L’URSS fait sa purge, supprimant ainsi son HQ Tukachevsky et ses trois meilleures corps d’infanterie, positionnées à l’ouest. Sa puissance politique fait un bond, la positionnant en rivale des puissances de l’Axe.

 

·         Beaucoup de mouvements sans combats en Chine, avec une surprenante prise de Si-An sans coup férir par le Chinois Communiste. Chacun se positionne et garnisonne de telle sorte que toute attaque est risquée de chaque côté (grand maximum 2 contre 1).

 

Septembre - Octobre :

·         Le Japon passe un pacte de non-agression avec l’URSS, assorti d’un accord commercial plutôt favorable au soviétique (1 BP contre 4 ressources dont 2 pétrolifères).

 

·         L’Allemagne négocie la dernière ressource Yougoslave disponible.

 

·         La France annonce la garantie des Pays Bas, alourdissant le contexte international d’une énième garantie.

 

·         Le CW fait enfin ses élections, et le premier ministre sortant a gardé toute la confiance de son peuple, et est réélu avec une confortable marge.

 

·         Après quelques actions confuses chinoises trahissant une volonté de collaborer plus que d’en découdre entre les deux factions supposées en guerre civile, le Japon déclare la guerre à la Chine. La surprise est totale : les deux croiseurs légers basés à Canton sont mis par le fond, une attaque aérienne sur les forces chinoises basées à Tsi-Nan a des effets dévastateurs sur leur organisation, un débarquement sans coup férir prend la côte est de Canton… La réaction Chinoise est timide et se résume à des placements en défense. Attaque de Pékin par les troupes Japonaises. Une prise difficile où la milice locale à peine levée et le Warlord local ont montré une grande résistance. Les pertes des deux côtés sont énormes, mais la ville passe tout de même dans les mains nippones.

 

Novembre - Décembre :

·         Aucune action politique, puisque seul le Japon a joué et a fait 0(g).

 

·         La guerre en Chine fait rage, mais les conditions météorologiques au nord de la Chine interdisent toute action dans l’immédiat. Par contre, une furieuse attaque japonaise lancée sur Canton quasiment encerclée échoue, faisant plus de pertes du côté nippon que du côté de la résistance chinoise. Il semblerait que même des femmes se soient battues à la défense de la ville, acte applaudi par Mao-Tse-Tung en personne. Un rapprochement communistes / nationaliste en Chine est pressenti dans ce contexte où la guerre civile n’est plus vraiment de mise.

 

Constat : la guerre engagée en Chine par le Japon calme la guerre civile qui y régnait. Le début des hostilités marque de fortes pertes dans les deux camps, mais également un avantage tactique évident pour le Nippon.

 

 

1938

 

 

12 mars 1938, le Reich et l’Italie signent un Pacte de niveau 2

 

De gauche à droite, on reconnaît Goering, Mussolini, Hitler et Ciano

A l’arrière-plan, deux artisans zélés du rapprochement germano-italien,

Le Reichprotektor Von Béryl et le Maréchal Arnoldi

 

Janvier - Février :

·         Augmentation de la production de guerre de l’URSS (dans les temps), ce qui inquiète certaines nations contiguës.

 

·         A la surprise générale, Hitler réussit à réunir l’Autriche au Reich par un Anschluß sous l’égide bienveillante de l’Italie.

 

·         La France, elle, remet en question son gouvernement, puisque des élections anticipées ont eu lieu. On pense que cette élection avait pour but la chute du régime populiste français, puisque l’énergie passée à faire ces élections a privé la France d’augmenter sa production de guerre. On parle de bolchévisation de l ‘industrie française, qui endormirait le peuple alors que la menace gronde à sa frontière. En effet, les troupes allemandes ont déserté les Sudètes pour s’installer face à la ligne Maginot. Une intense activité militaire s’opère des deux côtés du Rhin.

 

·         En Asie, une attaque foudroyante nippone remporte sans coup férir Canton, balayant les miliciens en armes sous un déluge d’acier provenant de ses énormes cuirassés mouillant au large. Profitant de cette victoire, l’armée japonaise s’empare de la plaine du sud de la Chine en un temps record. De son côté, le Chinois Communiste renforce ses positions et prend la ville encore libre de Tai-Yuan, au sud de Pékin actuellement occupée par les troupes japonaises. Alors que les deux factions chinoises officiellement toujours en guerre ont déserté leur front commun, il semble que c’est une course de vitesse entre les troupes communistes et nippones pour obtenir le contrôle des villes nationalistes chinoises du nord.

 

·         Face à la sauvagerie des troupes japonaises en Chine, les USAs ont décrété un embargo sur les matières stratégiques, mettant par là même un rude coup à l’entente entre les deux pays.

 

Mars - Avril :

·         Une forte activité politique, puisque toutes les nations ont pu s’exprimer. L’Allemagne signe son pacte de défense commune avec l’Italie (Pacte niveau 2). Les USA, voulant sceller un pacte avec la Chine Nationaliste en péril a oublié de venir à la tribune. Arrivé deux heures en retard, le représentant américain tituba quelques mots d’excuse pour enfin annoncer… un traité commercial avec le Pérou. Certains pays n’ont pas hésité à en rire en public.

 

·         Mais suite au fou rire général, la surprise est de taille lorsqu’on vit les français et Anglais se lever pour signer un pacte de non agression (Pacte Niveau 1) assorti d’un échange commercial des plus étranges, puisque très défavorable aux Britanniques (3 BP contre 1 ressource !). A croire que les Français sont de féroces négociateurs !

 

·         En Europe, on assiste toujours à une convergence des troupes allemandes et italiennes vers la frontières française, faisant monter la tension.

 

·         En Asie, le temps littéralement pourri ne permit que des renforcements de positions. A noter tout de même la prise du port majeur de Tsing-Tao laissée déserte par ses défenseurs, ainsi qu’une échappée d’une milice coréenne inquiète de se voir contournée par une cavalerie chinoise communiste en plein territoire mandchou ! L’audace de ces rouges n’aura donc aucune limite !

 

·         Dans la continuité de leur politique anti-nippone, les USAs ont cette fois gelé les avoirs Japonais… une façon de mettre des bâtons dans les roues de l’Empire du Soleil Levant.

 

Mai - Juin :

·         Les services secrets allemands ont renseigné le Führer sur le désintéressement des Français quant au couloir de Danzig, car absorbés par d’autres préoccupations politiques. Profitant de cette aubaine, Hitler demande le couloir de Dantzig afin de permettre la jonction de la Prusse Orientale à l’Allemagne. Aucune voix ne se faisant entendre contre, la Pologne, à sa grande douleur, dut céder son seul accès à la mer.

·         De leur côté, l’Italie et le Japon réussissent enfin à signer leur traité (niveau 1).

 

·         Sur le terrain, loin de ces considérations politiques mondaines, l’été est synonyme de combats acharnés. Les Chinois Communistes lancent une attaque de grande envergure sur Pékin, faisant déferler des montagnes la quasi totalité de leurs forces. Le corps d’infanterie nippon se défend tant bien que mal, mais le manque de soutien extérieur les oblige à se rendre. Les rumeurs disent que le haut commandement nippon a grincé des dents. En représailles, le Japon s’est essayé sans succès au bombardement stratégique sur les usines de Chung-Ku. L’attaque de barrage aérien sur le nord des positions nationalistes n’ayant rien donné, des renforts venus du japon complétent les forces à Tien-Sin et Tsing-Tao. Une sortie en mer du croiseur léger chinois Chao Ho face à la flotte japonaise en Mer de Chine s’achève par sa perte corps et bien, sans surprise. Afin de mieux recentrer ses forces, le généralissime Chiang Kai Tchek abandonne Tsi-Nan et recule vers Shanghaï. La réaction nippone est immédiate et d’une grande violence, mais malgré un fort support aérien, la position nationaliste en nord est préservée, au prix de lourdes pertes japonaises. Enhardi par cette réussite militaire, le généralissime ordonne une contre-attaque sur un corps de cavalerie égaré. Mal lui en prit, puisque cela conclut la perte de deux corps nationalistes. La région nord de Shanghaï est le spectacle d’une véritable boucherie.

·         Pour couronner le tout et faire encore monter la pression internationale, le congrès des USA a voté hier une motion d’embargo du pétrole envers le Japon, ainsi qu’un renforcement des forces US aux Philippines. Jamais le désaccord entre le Japon et les USA n’a été si fort.

 

Juillet - Août :

·         Mao Zedong scelle officiellement une trêve avec Chiang Kai Tchek (RU8), permettant un front homogène face à l’invasion japonaise. Une décision attendue avec impatience par les observateurs américains, dit on.

 

·         La France, quant à elle, profite de la période de congé d’Août pour faire passer une motion d’augmentation des crédits militaires. On reconnaît bien là les pratiques politiques françaises ! En Europe, la France et l’Allemagne continuent de renforcer leur frontière, faisant de la ligne Maginot une zone hautement dangereuse. En parallèle, des sorties de croiseurs lourds allemands en mer du nord et en Atlantique inquiètent les marines britanniques et françaises, qui ont opéré des sorties préventives afin de palier à la menace.

 

·         En Asie, le ton se durcit puisque les bombardements stratégiques japonais ont repris sur Cheng-Tu, ainsi que des attaques aériennes au gaz ont eu lieu sur Shanghaï… mais ces bombardements n’ont fait qu’émouvoir l’opinion internationale, car seuls des civils sont touchés. Un débarquement de la Garde Impériale nippone au sud de Shanghaï provoque la panique dans la ville, seulement défendue par son Warlord qui refuse de quitter la ville. Des milliers de civils quittent les lieux en hâte, certains décidant même de rejoindre les troupes maoïstes du nord. Bien lui en prit, car malgré un feu nourri des cuirassés qui mouillaient au large, les troupes japonaises sont repoussées, sans trop de pertes de chaque côté. On prétexte une perte de l’effet de surprise du côté de l’état major japonais, mais les habitants parlent de miracle divin. Au nord de la Chine, les troupes japonaises se réorganisent et doivent faire face à une audacieuse montée d’une cavalerie communiste isolée dans les montagnes mandchoues qui menace le centre industriel de Moudken lui-même, au centre du pays. Des renforts venus du nord ont pu y palier à temps…

 

 

Septembre - Octobre :

·         Forte activité politique, puisque l’Italie s’allie avec la Turquie (IT3), provoquant un léger rapprochement de la Pologne vers elle.

 

·         De son côté, le Chili, écoutant les sirènes japonaises, change de position politique au point d’être en total accord avec le Japon (Chili stackée sous Japon).

 

·         Le Royaume Uni, de son côté, tente désespérément de faire du pacte actuel avec la France un pacte de défense commune (CW3)… sans succès, mais profite de ses démarches politiques pour convaincre le Portugal de se ranger sous sa bannière (Portugal rentre dans le secteur démocratique).

 

·         De son côté, l’URSS déchire le pacte de non agression avec le Japon (IPO11), prétextant une brouille qui ne convainc personne… un acte prémédité, dit-on depuis Tokyo.

 

·         Enfin, pour couronner cette activité politique les pays mineurs demandèrent le paiement de leurs dettes (IPO17), mettant dans le rouge certaines économies, dont l’économie américaine, déjà fort déficitaire.

 

·         Cette saison est remarquable essentiellement par son mauvais temps, permettant même de la neige en zones tempérées. Seul événement notable : la prise par les forces japonaises de Hangchow désertée et le renforcement par une division d’infanterie des forces US aux Philippines.

 

Novembre - Décembre :

·         Forte activité politique encore une fois, avec une Italie furieuse déchirant son ancien pacte de non agression avec la France (IPO 11), permettant un rapprochement vers la Turquie, ainsi qu’une redéfinition de sa politique (OPI1), rendant le régime de Mussolini plus souple et tolérant.

 

·         L’Allemagne propose un pacte germano-soviétique équilibré (GE3), malheureusement impossible puisque l’émissaire russe n’a pu se rendre à la table de négociations pour raison médicale.

 

·         Le Royaume Uni manque encore une occasion de renforcement de son alliance avec la France (CW3).

 

·         Durant cette période, l’Asie s’embrase, car Shanghaï tombe aux mains nippones sans pertes après un déluge de fer provenant des cuirassés mouillant au large, ainsi que des bombardements tactiques précédent l’assaut. Les USA s’insurgent, faisant monter d’un cran la tension existante. Le Japon réussit en outre son premier bombardement stratégique sur les usines communistes de Si-An.

 

·         En Europe, l’Allemagne continue le renforcement de sa frontière avec la France, et de ses ports, notamment Kiel. La France continue également cette course à l’armement en défendant la ligne Maginot et ses côtes sur la Manche, actuellement vulnérables. Le Royaume Uni renforce également son île, notamment avec les derniers nés de sa chasse, les Spitfire.

 

Constat : Le Japon connaît toujours des succès militaires en Chine, bien que la progression se soit ralentie. En Europe, la tension monte et est le théâtre de course à l’armement en Allemagne, UK et France.

 

1939

 

 

 

14 avril 1939 : des parachutistes du Fallschirm Regiment 2 de la 7° Flieger Division font feu à la MG-34, dans le secteur de Metz

 

Janvier / Février :

·         Augmentation de la production de guerre de plusieurs pays, dont le Japon (JA2), l’Italie (IT2) et les USA (US2). Réactions diverses dans le monde, amenant le Siam à se ranger sous la bannière japonaise.

 

·         L’Allemagne réussit enfin son pacte germano-soviétique (GE3), sous le regard inquiet des puissances démocratiques et provoquant une vague alarmiste dans la presse française notamment.

 

·         En Asie, les combats continuent de faire rage, avec des bombardements chinois déstabilisant le corps d’infanterie nippon basé à Chang Cha. La réplique japonaise sur Kwei Yang est tout aussi impressionnante et diminue la cohésion des troupes locales nationalistes. L’attaque japonaise qui s’ensuit échoue cependant, au prix de lourdes pertes chinoises nationalistes. Un bombardement opportuniste sur la garnison chinoise communiste de Cheng Chow ainsi que le renforcement des forces nippones aux portes de la ville provoque l’inquiétude chez Mao, car mettant en péril Si-An, directement vulnérable en cas de chute de Chang Chow. Une attaque surprise des forces de Mao sur le QG Japonais d’Umezu, supposée anéantir la menace nippone dans la région, échoue lamentablement face à la détermination des soldats du Soleil Levant. En fin de compte, épuisées, les troupes japonaises attendent une meilleure météo avant de lancer l’attaque sur Cheng Chow.

 

·         Les USA, dénonçant l’impérialisme italien, obtient l’autorisation du congrès pour lancer la production de bombardiers stratégiques, ainsi que l’autorisation de délocaliser la flotte du Pacifique US à Pearl Harbor. Le Japon semble vraiment être dans le collimateur des Américains.

 

 

 

Mars - Avril :

·         Alors que la tension est à son comble sur la frontière française, Hitler déclare l’annexion politique de la Tchécoslovaquie pure et simple. Profitant d’un élan de sympathie au sein de la Tchécoslovaquie dû essentiellement au noyautage des minorités germanophones de ce pays, des troupes volontaires se sont ainsi levées rapidement et complètent les troupes allemandes sur la frontière française. La réaction politique de la France s’avère timide (+1 en Political Effectiveness), mais celle du Commonwealth est fulgurante (+3 en Political Effectiveness), ce qui fait désormais du Royaume Uni un interlocuteur international ayant autant de poids que les nations autocratiques.

 

·         Le Mexique, par contre, profite de cet épisode pour officiellement se ranger sous la bannière fasciste. On rapporte que la population texane est prête à se lever en masse, et que le souvenir de Fort Alamo est évoqué dans la presse locale.

 

·         Au beau milieu du mois d’Avril, par un temps clément, l’Allemagne déclare la guerre à la France à cause d’un attentat manqué non loin de la frontière avec la France contre le Führer. Les avions qui ont mitraillé le véhicule du Führer sans résultat semblent appartenir à un escadron de l’Armée de l’Air Française stationnée à Strasbourg. Le monde en est cloué de stupeur. La demande de médiation de pays neutre et de la mise en place d’une enquête impartiale n’arrive pas à temps pour empêcher le conflit entre la France et l’Allemagne.

Tout va très vite et sur tous les fronts: Destruction des convois de ravitaillement français en Atlantique au large de Gibraltar par le patrouilleur léger Komett. Mission du même genre manquée pour le croiseur léger Admiral Scheer au large de Bordeaux, les convois français ayant rapidement rallié les ports les plus proches pour se mettre à l’abri. Pilonnages par les artilleries germaniques au dessus du Rhin sur les positions françaises le long de la ligne Maginot. Le résultat est essentiellement notable sur Metz, où les troupes stationnées ont été littéralement démoralisées et mises en déroute. Profitant de cette brèche inespérée dans le lourd dispositif de défense français, la Wehrmacht lance un assaut d’envergure rappelant les attaques de 1917, utilisant des armes nouvelles comme les parachutistes. Mais le commandement français se ressaisit à temps et permet une dépense désespérée qui stoppe l’attaque ennemie, préservant ainsi la Ligne Maginot. Le corps de parachutistes allemand a été immédiatement capturé, et les unités d’ingénieurs allemandes qui avaient été envoyées pour permettre de créer des ponts sur le Rhin ont été détruites. Débarquement de larges forces sans coup férir à Rouen. Une solide tête de pont est créée.

 

·         En Asie, les Chinois Communistes et Nationalistes opèrent un retrait stratégique en bon ordre afin de défendre au mieux les positions de Si-An et Wuhan, laissant Cheng-Chow et Nanking aux mains de l’ennemi japonais. Le viol de Nanking a engendré une forte réaction du peuple américain. En représailles et afin d’affirmer sa force dans le Pacifique, la Marine US a envoyé une flotte de 8 navires de bataille à Pearl Harbor, Hawaï.

 

Mai – Juin

·         Dans le sillage de son allié germanique, l’Italie déclare la guerre à la France sans ambages ni casus bellum d’aucune sorte. Profitant de la positon déjà critique de la France, l’Italie coule les convois français au large de Toulon et prend un à un les territoires français du pourtour méditerranéen : Tunisie prise par une troupe territoriale libyenne, Syrie par un débarquement inopiné d’une division d’infanterie italienne, Somalie Française par une attaque provenant d’Erythrée et enfin l’Algérie, par un débarquement d’une grande ampleur impliquant le général Badoglio. La réaction française est inexistante, mis à part des actes de bravoure isolés en mer par des convoyeurs téméraires bravant le contrôle total italien en Méditerranée.

 

·         Pendant ce temps, après avoir pris Le Havre et avoir élargi sa zone de débarquement en prenant la totalité de la Normandie, l’Allemagne tente une percée en Champagne vers Paris. Après une âpre bataille aérienne dans le ciel parisien où la France a perdu la totalité de sa chasse, l’attaque allemande a échoué pour des raisons inconnues. On évoque un manque de préparation au sein du QG allemand. Une seconde bataille moins étendue permet tout de même aux forces allemandes de déboucher au sud de la Seine. L’activité le long de la Ligne Maginot est attentiste, se réduisant à des pilonnages opportunistes par l’artillerie de campagne. En mer, la flotte française regroupée précédemment à Brest tente à plusieurs reprises d’engager le combat avec la Kriegsmarine en Mer du Nord. Mais la présence du Porte Avion Graff Zeppelin empêche toute bataille décisive au canon pour la France, qui y perd son croiseur léger Le Bearn par bombardement aérien. Ceci jusqu’au moment où la brume matinale permit l’accrochage tant attendu par une attaque surprise. Seuls deux croiseurs légers ont été touchés de chaque côté. On dénombre 2 pertes de chaque côté, ainsi que deux navires fortement endommagés du côté allemand contre 1 du côté français. A noter également une mission audacieuse par le croiseur léger français Suffren en Mer du Nord qui réussit à couler les convois de ravitaillement allemands au nez et à la barbe de la Kriegsmarine contrôlant pourtant largement cette mer. Au large de Bordeaux, la petite flotte légère de patrouille côtière française a réussi à couler le croiseur léger Admiral Scheer.

 

·         En Asie, une course à l’armement s’effectue entre l’URSS et le Japon, alors que des attaques quasi désespérées sont lancées par Mao Zedong sur le QG nippon stationné au nord de la Chine. Les pertes sont supérieures du côté chinois mais ces attaques ont dû mobiliser constamment un énorme soutien aérien et naval. En fin de compte, il semble que la course à l’armement sur la frontière Mandchoue soit à l’avantage de l’Empire du Soleil Levant. Des rumeurs parlent de tentatives de rapprochement engagées par l’URSS face à ce désastre militaire et diplomatique. Déjà, le QG blindé du général Zhukov ainsi que des corps d’infanterie sont rappelés à Moscou, ainsi que les escadrons de bombardiers stratégiques et les flottes de sous-marins de Vladivostok.

 

·         Dans ce contexte mondial instable, les premiers résistants apparaissent dans les montagnes au nord de Tsing Tao, en plein territoire chinois contrôlé par le Japon. Ces résistants se disent membres du parti communiste chinois et suivraient les ordres de l’activiste Mao Zedong. Kyoto ne s’est même pas donné la peine de les éliminer, tellement leur menace est insignifiante.

 

·         Et enfin, face à la politisation autocratique du Mexique et de son rapprochement avec le Japon, le Congrès des USA a voté une motion permettant exceptionnellement la levée de milices en Atlanta et New Orleans afin de répondre à la potentielle menace extérieure sur le territoire américain. Mais certains de l’opposition affirment que c’est bien prendre au sérieux les quelques Pistoleros qui pourraient traverser le Rio Grande !

 

Juillet - Août :

·         Un été que tous appréhendaient comme particulièrement violent et qui, de manière surprenante, n’a pas tenu ses promesses, sauf en mer. On retiendra seulement la jonction du nord et du sud des territoires contrôlés par le Japon en Chine par une prise de contrôle des montagnes du sud-est, et l’annonce de l’URSS du changement de son plan quinquennal par l’augmentation de la production militaire (RU2), ce qui donne du grain à moudre à la presse anti-communiste qui voit en cet acte des velléités de rentrer dans les conflits actuels afin d’étendre leur influence néfaste sur d’autres pays innocents (souvenons nous de la Mongolie !).

 

 

 

·         Les flottes adverses en Europe se sont rapidement déployées, notamment en Mer du Nord, théâtre des combats maritimes les plus acharnés jusqu’à présent… ce qui ne se dément pas aujourd’hui. En effet, la flotte française réussit encore à intercepter des navires allemands en mer. Cette fois, ce sont les transports ravitaillant la tête de pont germanique en Normandie et leur escorte qui est sa proie. Engageant le combat au canon dans la pure tradition de La Royale, la marine française enregistre des succès en coulant la totalité des transports, coupant par la même le ravitaillement allemand. La réplique est alors foudroyante : rapidement, les Français perdent par bombardement aérien des navires de guerre d’importance comme le BB Bretagne et les CL Suffren et Algérie. On croyait les velléités maritimes françaises définitivement calmées, lorsque la nouvelle tombe : le bateau pirate allemand Komett est perdu corps et biens, intercepté par les croiseurs légers Duguay Trouin et Primaguet.

 

·         Au large du cap St Vincent, la flotte italienne sortie de Méditerranée (une première !) coule sans sommation les convois de ravitaillement français de la région. Un acte de piraterie au service de leur allié allemand, à n’en point douter. Puis Paris assiste impuissant à la prise sans coup férir de la Corse par les troupes italiennes. On parle de complicité de la mafia locale. Enfin, une tentative de passage de troupes montagnardes italiennes par le Col de Val d’Isère se solde par un échec, car cloués au sol par un bombardement d’interdiction tactique massif de l’aviation française et un renforcement de Lyon un moment menacée. Désormais coupées de leurs lignes de ravitaillement, ces troupes d’élites italiennes sont réduites à l’attente passive que ce front particulièrement stable flanche grâce aux actions de leur allié germanique. Malheureusement pour eux, nous n’avons assisté qu’à des bombardements tactiques peu convaincants et des déploiements de forces impressionnants autant que passifs, puisque aucune attaque n’a été menée, malgré les fortes probabilités que cela puisse être le cas. Paris exulte et annonce que cette hésitation est le début de la fin pour une armée ennemie essoufflée, consciente qu’elle se heurtera à la détermination gauloise comme 25 ans auparavant. Un formidable élan d’espoir monte en France, où encore plus de volontaires se bousculent dans les bureaux de recrutement.

 

·         Un été relativement attentiste, donc. Les USA ont annoncé la fermeture du Canal de Panama par mesure de sécurité face aux menaces extérieures. L’escalade continue !

 

Septembre / Octobre :

·         Après un long discours où le gouvernement britannique propose au gouvernement en guerre Français son aide via un renforcement du pacte de neutralité actuel vers une alliance défensive, la délégation française s’est fait attendre, retardant le processus de signature… peut-être en Décembre ?

 

 

·         Un été indien sévit sur l’Europe, permettant aux forces germaniques et italiennes des attaques sur les forces françaises dans des conditions inespérées. Suite à des bombardements tactiques en masse (au nord de paris, sur le commandement de l’Armée française, ainsi que dans les Alpes, grâce à des Stuka fraîchement arrivés afin d’épauler les troupes italiennes), le QG Français stationné au nord de Paris se voit désorganisé. L’attaque allemande qui suivit permet a à la Wehrmacht d’être aux portes de Paris, ou le commandement français a retraité en désordre, laissant sur le terrain plusieurs corps d’armée. S’ensuivit un bombardement tactique massif sur Paris, laissant toutes les troupes qui y restaient totalement désorganisées. C’est la panique dans la capitale, où les civils fuient par milliers vers le sud, où la Wehrmacht ne leur barre encore pas la route. Le front craque de partout simultanément, sauf à Strasbourg qui résiste tant bien que mal. La Bretagne (à l’exception de Metz) et la totalité de la Normandie sont aux mains des envahisseurs. Paris se fait quasiment encercler et n’a de lien avec le reste du territoire que par la banlieue sud. Les combats aériens qui font rage au dessus de la ville lumière voient la défaite des forces aériennes françaises, malgré leur courage et leur sacrifice.

 

 

·         En parallèle, une division Alpini italienne progresse vers Lyon vide, mais se voit stoppée grâce à un mouvement de renfort sur Lyon. Une attaque combinée aérienne et terrestre italienne finit tout de même par mettre en déroute le corps de chasseurs alpins qui empêchait leur progression vers Toulon et Marseille.

 

 

·         En Asie, le Japon élimine une poche de résistance apparue derrière ses lignes, au nord de Tien Sin, et rapatrie ses troupes mandchoues dans leur territoire. Une attaque massive sur Kwei Yang (sud ouest de la Chine) s’est soldée par un cuisant échec, retardant les plans de l’armée nipponne.

 

 

·         Il semble que les résistants chinois affiliés à mao que le haut commandement japonais pensait avoir détruit renaissent de leurs cendres dans ces mêmes montagnes au nord de Tien Sin.

 

 

·         Suite à leur annonce sur la fermeture du canal de Panama, les USA ont voté une motion permettant sa militarisation, en réponse à la demande du gouvernement panaméen. Certains esprits chagrins dénoncent une manipulation américaine.

 

 

Novembre / Décembre :

·         Les tractations Commonwealth / France n’ont toujours pas abouti… reculant à 1940 une éventuelle alliance défensive entre les deux pays.

 

 

·         En Chine, les chasseurs I-16 chinois de Chiang Kai Tchek ont descendu au dessus du ciel de Chung King (la capitale) les bombardiers japonais venus détruire leurs usines. La première victoire du genre face à la suprématie aérienne nipponne. Il faut croire que cela ait déstabilisé les pilotes nippons, car leur mission de bombardement sur Kwei Yang se solde dans la foulée par un échec, ne réussissant à toucher aucun objectif. Une seconde vague de bombardement parvient tout de même à ses fins… mais quelle débauche de moyens pour un si faible résultat !

 

 

·         Surprise également, lorsque les résistants chinois cloîtrés dans leurs montagnes ont attaqué sabre au clair la garnison japonaise de Tien Sin. Sans surprise, cela s’est terminé par un massacre des assaillants.

 

 

·         Pearl Harbor est de plus en plus garnisonnée, volonté clairement affichée du gouvernement américain de prouver son influence dans la région.

 

 

·         Le front sud de la France face aux Italiens cède de toutes parts. La Savoie tombe, envahie par un axe de progression italien longeant le Rhône. La dernière garnison française des Alpes leur barrant la route est éliminée, non sans faire payer le prix forts aux envahisseurs. Mais cela n’empêche pas Nice de tomber peu après.

 

 

·         la flotte française déserte Brest pour trouver refuge dans les Antilles et au Sénégal. Les raider allemands en profite aussitôt pour saisir les cargaison d'armes et de ravitaillement envoyés par les britanniques.

 

1940

 

Janvier / Février :

·         Les gouvernements japonais, britanniques, allemands et chinois nationalistes ont augmenté leur production de guerre, provoquant des mouvements divers chez les pays mineurs (sortie du Portugal de la sphère d’influence démocratique, sortie du Mexique de la sphère d’influence fasciste, entrée dans le camp totalitariste de l’Iraq…).

 

 

·         En Asie, les USA continuent le renforcement d’Hawaï. Cette fois, c’est une division d’artillerie motorisée qui s’y installe.

 

·         Lassé d’être en échec face à Kwei Yang, le haut commandement japonais a utilisé les gaz contre les troupes chinoises qui y résistaient. Leur effet spectaculaire a permis la prise par la suite, grâce à un formidable assaut, mais suscite une vague de presse accusatrice aux USA contre l’Empire du Soleil Levant.

 

·         Au même moment, profitant du gel du lac au nord de Chang Cha (centre est de la Chine) et la désertion inexpliquée de la place par les troupes chinoises nationalistes, l’armée japonaise s’infiltre au cœur même du dispositif de défense chinois. Une attaque de réaction chinoise n’y change rien, ajoutant à la désorganisation initiale des troupes de défense et permettant enfin la percée nippone jusqu’aux portes de Chung King, la capitale, le corps d’élite japonais confortablement retranché en position défensive dans les montagnes surplombant la ville. Un coup dur pour Chaing Kai Tchek qui se voit contraint à la retraite vers des positions plus sures, dans les montagnes de Kunming (sud ouest) et autour de la plaine embrassant la capitale chinoise.

 

·         En France, la Wehrmacht réduit consciencieusement chaque poche de résistance de l’armée française. Seules Metz et Lille résistent encore. Maubeuge et ses environs cèdent sans coup férir pour l’Allemand, Toulon est déserté afin de mieux défendre Marseille, laissant l’armée italienne mettre la main dessus.

 

·         Tentant de retarder l'échéance fatale, le haut commandement français envoie toute son aviation nouvellement reformée soutenir les poches de résistances dans un ultime sacrifice (du fait des pénuries de pétrole, les avions n'ont plus de carburant pour le retour). Les bombardiers français sont décimés par les lourds Zerstörer BF110 tandis que les as de la chasse allemande engrangent des records de victoires (on parle de plus de 900 appareils ennemis détruits). En quelques jours, la Luftwaffe règne en maître dans le ciel. En raison de la mauvaise météo et du plafond bas, ces combats acharnés resteront invisibles des armées encerclées, créant ainsi un ressentiment vivace d'abandon parmi les soldats français, jusque dans le rang des officiers. Les attaques allemandes sont menées sous une neige battante, les chars lourds épaulant les troupes de montagnes font des milliers de prisonniers.

 

Mars / Avril :

·         Trois actions politiques majeures dans l’équilibre mondial : l’Allemagne Nazie signe un pacte d’alliance totale avec l’Italie, conduisant les mêmes conditions que le pacte de défense le précédent, les USA ont signé un pacte de non agression avec le Commonwealth, entérinant la volonté d’une politique commune et l’URSS signe un pacte de non agression avec l’Empire du Soleil Levant, où l’une des clauses les plus surprenantes est la rétrocession de la Mandchourie à l’URSS ! C’est faire fi de l’histoire et de la défaite de 1905 de la Russie face au Japon… le tout accompagné d’un don de ressources russes dont du pétrole, en échange de machines outils nippones. Les chroniqueurs se perdent en suppositions, tellement les deux parties semblent satisfaits de cet accord. Le monde entier est circonspect, et l’Allemagne commence à craindre pour ses territoires les plus à l’est, malgré le pacte de non agression conclu avec l’URSS. Face à ce retournement de situation, l’Espagne, sentant son soutien et voisin Français crouler sous la botte nazie, passe directement socialiste suite à des élections anticipées. La volonté de passer sous la protection soviétique est évidente, et déjà des hauts commissaires staliniens sont à Madrid en tant que conseillers militaires. Cette montée du communisme en Europe inquiète gravement Helsinki qui choisit d’œuvrer ouvertement avec l’Allemagne Nazie, sa crainte de l’ogre russe grandissant.

 

·         En France, théâtre de milles atrocités, Metz est assaillie par la Wehrmacht après des bombardements tactiques massifs. Une forte résistance de la milice locale force les troupes allemandes à réitérer leur offensive plusieurs fois sans succès. Paris subit également de forts bombardements, mais cela n’a apparemment pas entaché le moral gaulois, l’attaque de la Wehrmacht ayant été victorieusement repoussée. Les généraux allemands attribuent ce manque de succès aux mauvaises conditions météo. Un corps mécanisé de la Wehrmacht a enfin traversé la France pour rejoindre les troupes Italiennes dans l’encerclement de Toulouse.

 

·         En France toujours, l’Italie s’acharne sur Marseille malgré le mauvais temps, mais la ville phocéenne résiste toujours malgré de fortes pertes.

 

·         L’URSS commence un énorme transfert de sa garnison sibérienne vers ses frontières occidentales, notamment son aviation et ses QG, ne laissant en Sibérie qu’un minimum de forces. Le Japon en fait de même, quittant la Mandchourie qui est désormais sous contrôle soviétique. La cavalerie mongole et des hauts commissaires politiques soviétiques se sont installés à Port Arthur afin de guider les Mandchous sur la voie du communisme…

 

·         Les USA, craignant pour la sécurité de ses territoires, renforce la garnison de la base de sous-marins de Dutch Harbor, dans le détroit de Bering.

 

·         Le Japon conduit de forts bombardements stratégiques et tactiques sur les forces chinoises nationalistes. Un bombardement de nuit a vu une bataille aérienne d’une rare intensité dans cette région se dérouler dans le ciel de Chung King, la capitale. La chasse chinoise est anéantie par les chasseurs d’escorte nippons. Le japon a désormais la suprématie aérienne totale dans toute la Chine. Quelques attaques le long de la frontière indochinoise n’ont pas percé la ligne de défense chinoise, mais les ont sérieusement éprouvées.

 

·         Apparition de résistants de la première heure à Nantes, en France, paralysant ainsi les communications vers la Bretagne et créant des troubles administratifs.

 

·         Face aux réussites nippones en Chine, le congrès des USA a décidé de favoriser le renforcement des troupes avec leurs alliés britanniques.

 

Mai / Juin :

·         A la troisième tentative, la France et le Commonwealth réussissent enfin à se mettre d’accord sur les modalités d’un pacte de défense commune. La Pologne voit cette alliance d’un œil favorable et s’oriente donc politiquement vers un fonctionnement démocratique, confiant dans la capacité de ces deux pays majeurs de défendre ses intérêts… même si la France est dans une situation militaire critique. Des corps entiers se rendent aux Allemands, faute de commandement et de ravitaillement. C’est la débandade !

 

 

·         Les forces françaises en déroute sur tous les fronts ! Metz, Marseille et Paris tombent sans coup férir, exsangue après plusieurs mois de siège et de bombardements incessants. Le choc est énorme et la volonté politique de la France vacille. On parle de volonté de reddition, mais également de résistance jusqu’au-boutiste. Le chaos règne en maître dans les campagnes où les troupes de l’Axe ne rencontrent aucune résistance désormais. Seules Toulouse, Lyon et Vichy résistent encore, mais pour combien de temps ?

 

 

·         La résistance de Nantes vient d’être décapitée. Les résistants ainsi que leurs familles ont été fusillés sur la place Graslin.

 

 

·         La Chine nationaliste vit des jours pénibles, perdant Wuhan (à l’ouest de Shanghai) et forçant les troupes à une retraite précipitée vers les plaines de Chung King. Certaines troupes sont délibérément laissées en arrière dans la panique, les forçant à rester sur leurs positions défensives, maintenant qu’elles sont coupées de leurs ravitaillements. Leur anéantissement n’est qu’une question de temps. Nanning, ville chinoise longeant la frontière indochinoise, a été prise avec peu de pertes du côté japonais, offrant une possibilité de contournement et d’isolement des défenses chinoises. Mais les troupes nationalistes réagissent vivement en coupant la voie aux Nippons. Entre-temps, le ton monte entre Chinois Nationalistes et Communistes, menant à un arrêt brusque des relations entre les deux partis rivaux, et la prise de Cheng-Tu par le Warlord de Cheng-Chow, alors que non loin de là, Chung King, la capitale Chinoise, essaie de renforcer sa défense face à une future attaque japonaise.

 

 

·         Face aux troubles internationaux et la fraîche alliance avec le Commonwealth, les USA ont voté au congrès une aide matérielle de destroyers d’escorte aux Commonwealth. Un pas de plus vers un engagement américain dans la politique internationale.

 

 

 

Juillet / Août :

·         Alors que l’Italie conclut une alliance avec la Roumanie, la France se rend à l’Allemagne. Le Maréchal Pétain signe un armistice tellement défavorable que beaucoup de colonies refusent cette reddition qualifiée de caricaturale par le Général de Gaulle, depuis son exil à Yaoundé, au Cameroun resté fidèle. La majorité des colonies africaines ont répondu à l’appel du 18 Juillet du Général de Gaulle, ainsi que la Nouvelle Calédonie, la Polynésie, les îles Marquises et la Guadeloupe. C’est un bouleversement à l’échelle planétaire, où nombre de pays mineurs, dégoûtés et craignant des représailles fascistes pour leurs liens avec la France, s’efforcent de renier les relations qu’ils avaient avec elle. Des pays comme la Roumanie entrent définitivement dans les rangs des pays autocratiques, faisant monter la tension toujours vive dans les Balkans.

 

 

·         Alors que le monde a les yeux rivés sur la débâcle et la honte de la France, l’Italie déclare la guerre à la Bulgarie avec la Turquie qui a définitivement embrassé la cause romaine. Le prétexte mentionné couvre difficilement l’attaque directe aux intérêts communistes dans cette région, et nuit directement à des années d’efforts politiques du Poliburo pour maintenir une présence soviétique dans cette région. Les maigres troupes Bulgares ne font pas le poids devant l’attaque combinée turque et italienne, et Sofia tombe sans coup férir. L’URSS clame son indignation et renforce sa frontière roumaine et turque, craignant maintenant pour sa propre sécurité. La Bulgarie est tombée.

 

 

·         Pendant ce temps, la grande majorité des troupes allemandes et italiennes qui se sont battues en France se massent à la frontière espagnole. La tension monte considérablement, notamment à cause de l’orientation politique de l’Espagne, résolument socialiste, et le sort que les pays fascistes semblent leur réserver (exemple de la Bulgarie). C’est sans surprise, toujours sous un prétexte fallacieux de terrorisme communiste, que l’Allemagne et l’Italie déclarent conjointement la guerre à l’Espagne socialiste. Malgré des bombardements massifs et des débarquements allemands et italiens sur les côtes espagnoles, l’armée espagnole massée dans les Pyrénées tient bon et retraite en bon ordre. Quelques corps ont été isolés et forcé à se rendre aux assaillants dans cette retraite, mais les forces vives espagnoles restent intactes, et ce malgré l’énorme différence de moyens entre les belligérants. Bilbao tombe, ainsi que Barcelone. Malgré ce coup dur à la défense, un cuirassé léger, le Canarias, tente une sortie en solitaire et réussit à couler des convois italiens en Atlantique, non loin de Gibraltar. Action d’éclat qui ne masque en rien la situation désespérée de l’Espagne qui n’a pas les moyens de faire face de façon durable à ses adversaires. Le monde retient son souffle, notamment la Grande Bretagne et ses troupes actuellement situées à Gibraltar, qui voient le conflit s’approcher dangereusement de leurs positions.

 

 

·         En Chine, une attaque japonaise audacieuse coupe de ses bases une partie de l’armée chinoise nationaliste, au prix de lourdes pertes. Cette victoire stratégique permet de dégager des troupes afin d’effectuer une attaque massive dans les montagnes au sud de Chung King, la capitale, et d’emporter la place, ce qui désormais met la ville dans une situation beaucoup plus critique, car attaquée sur deux fronts.

 

 

·         En Egypte, des renforts conséquents sont arrivés à Port Saïd, dont notamment le QG de Sir Alexander. La défense des accès à la mer Méditerranée semble la priorité de l’Amirauté, à en juger les forces stationnées désormais à Gibraltar et sur le Canal de Suez.

 

 

·         En réaction aux événements internationaux, le congrès des USA a voté quatre mesures d’importance comprenant la possibilité d’escorter les convois en mer par des appareils de surveillance aérienne, la possibilité de protéger les convois de la côte atlantique des USA, la vente de licences d’avions au Commonwealth ainsi que le déblocage d’un budget visant à effectuer les réparations sur les bâtiments de l’Amirauté. L’opinion publique américaine reste confuse et perplexe devant ces mesures jugées hâtives et extrêmes par l’opposition.

 

Septembre / Octobre :

·         Le Japon, profitant de la faiblesse du gouvernement de Vichy, acquiert par la négociation l’Indochine qui est immédiatement rattachée à l’Empire du Soleil Levant. Le Général de Gaulle, exilé à Yaoundé, clame son indignation face à « cette braderie de la grandeur de la France ».

 

 

·         Pour ne rien arranger au climat international, l’URSS vient de modifier son plan quinquennal en augmentant considérablement son budget militaire. L’Italie voit dans cet acte une volonté de nuire à la liberté des états des Balkans et se dresse en libérateur face aux attentats et manigances bolchéviques.

 

 

·         Le Commonwealth a proposé des alliances aux USA et à la France, mais n’a pas pu concrétiser celles-ci pour l’instant.

 

 

·         En Espagne, les troupes républicaines retraitent en bon ordre face à la pression des armées allemandes et italiennes. Des bombardements tactiques massifs n’ont pas fait plier les positions espagnoles qui tiennent bon. Le passage d’une tempête sur l’Espagne permit aux troupes républicaines de se replier vers Madrid, ne déplorant la perte que d’une division d’infanterie qui due se rendre lors d’une attaque démesurée allemande de plus de 11 contre 1 ! Mais le mauvais temps n’a pas empêché l’échappée vers Madrid d’un corps d’élite d’infanterie de la Wehrmacht, soutenu par ravitaillement aérien, et mettant en danger les arrières des forces républicaines. De son côté, l’Italie en profite pour annexer le Rif en prenant Tanger grâce à ses troupes territoriales marocaines. Une fois le beau temps de retour, les attaques reprirent de plus belle, annihilant des îlots de résistance espagnoles aux alentours de Bilbao et à Saragosse écrasés par des bombardements massifs et des attaques de très grande envergure. Le sacrifice des ces troupes ne fut pas vain, puisque les forces allemandes ont tout de même subi des pertes notables. Les dernières troupes républicaines sont désormais concentrées autour de Madrid, dont la Garde Républicaine et le QG de l’armée. L’Italie ayant pris Cartagena, des corps italiens remontent vers la capitale.

 

 

·         L’Espagne fait preuve d’une audace sans précédent en envoyant en mer le cuirassé Canarias pour couler des convois italiens, mais qui se fit couler au canon par la forte marine italienne stationnée non loin des côtes méditerranéennes espagnoles. Immédiatement après, le cuirassé España réussit à franchir les lignes ennemies et coula les convois italiens au nez et à la barbe de ceux-ci. Les cuirassés espagnols en mer purent rentrer à bon port, sauf le Mendez Nuñez qui fut arraisonné et sabordé en tentant de rallier Cadiz.

 

 

·         En Chine, des bombardements aériens au gaz aux alentours de Chung King et de Kumming, les deux derniers bastions chinois nationalistes, firent de nombreuses victimes, suivis d’assauts massifs. Les troupes nippones ont désormais pied dans la plaine de Chung King et encerclent presque la capitale et ont progressé vers Kumming qui continue de se défendre vaillamment. Les troupes chinoises communistes sont désormais au contact avec l’armée japonaise aux alentours de Cheng Tu et ont reçu l’ordre de se préparer à la défense. Le Warlord local a été rallié à la cause communiste après de nombreuses et houleuses discussions et devrait amener des renforts pour la protection de la ville sous peu.

 

 

·         Toujours en représailles, le Congrès américain vote des motions permettant de protéger à tout prix les intérêts américains en mer dans n’importe quelle mer du globe, y compris en zone de guerre, et décide d’autoriser l’armement des navires marchands dans le Pacifique. Ces motions sont mal comprises par l’opinion publique américaine qui reste plus que jamais isolationniste.