Le Baal Masqué
World In Flames
WIF:FEr4c : quatrième partie.
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Le noyau
de notre groupe joue à World in Flames depuis 1989. Nous avons commencé avec la
version 4. Au fil des errata et des rééditions, nous en sommes maintenant
arrivés aux règles finales (WIF :FE), qui en constituent la sixième édition.
Cette édition finale a été corrigée plusieurs fois. La dernière correction en
date est la r4c.
Nous avons commencé au mois de janvier, notre quatrième partie depuis la
parution des règles finales de World in Flames.
J’ai décidé de ne pas donner un récit linéaire de cette partie, mais d’analyser
certaines campagnes, qui ont été à mon avis décisives. Dans un but
d’impartialité (je joue le Japon), j’essayerai d’inclure les commentaires des
autres joueurs. J’accueillerai aussi avec plaisir les contributions,
commentaires et critiques de tous ceux qui voudront bien m’envoyer un E-mail (mailto:chsaeby@vtx.ch?subject=WIF) à ce sujet.
Pour l’instant (17 mars 1999), seuls les événements importants qui ont eu lieu
entre septembre 1939 et juin 1941 sont rapportés ici. Bientôt suivront des statistiques
de production, une analyse de la guerre soviéto-nipponne telle qu’elle s’est
déroulée dans cette partie, avec des cartes, des conseils de jeu, etc.
Christophe
Aeby
Wif FE,
version r4c, avec toutes les options, sauf les options 1 : Afr. & Scandi.
Maps, 9 : Ships in Flames, et toutes les options qui en découlent, 10 :
Territorials, 17 : Variable Weather, 32 : Carpet Bombing, 43 : 2-dice Land
Combat, 45. Variable reorg. cost, 62 : Vlassov, 63 : Intelligence.
Options 70, 13 janvier 1999 :
Il s’agit
des règles adoptées par notre équipe de jeu au fil des parties. Certaines ont
été discutées sur Internet, d’autres sont de notre cru.
Task forces (Option 20 et 21), révision 7 oct. 1998.
Les règles suivantes remplacent les points correspondants des options 20 et 21
des règles WIF:FEr4c. Cette révision est effectuée en vue de faciliter la
gestion des pions navals et de reproduire le brouillard de la guerre navale.
Chaque pays dispose d’un nombre défini de pions de Task forces (TF) numérotés
sur une face, qui représente une limite absolue pour chaque pays, ainsi qu’une
feuille de TF.
Les navires au port sont soit placés sur la carte, soit se trouvent dans une
TF, placée face numérotée visible. Les navires en mer sont placés soit dans un
‘box’, soit sont représentés par un pion TF, face numérotée cachée.
Une TF représente soit des sous-marins, soit des navires de surface. Elles peut
aussi être un simple ‘fantôme’, qui ne contient aucune unité.
Mouvement des TF.
Le placement et le mouvement des TF est limité dans une impulsion combinées par
le nombre de mouvements navals autorisés, que les TF soient vraies ou fausses.
Le mouvement doit s’effectuer de la manière suivante :
Durant la phase de mouvement naval, le joueur retire ses pions de la carte et
les place sur les feuilles de Task forces. Il place les pions correspondants
dans les ports, face cachée, en mélangeant TF véritables et fantômes, il bouge
ensuite chacune de ses TF individuellement, en laissant le temps à l’adversaire
de déclarer des interceptions.
Les joueurs n’ont le droit de regarder les feuilles de TF de leurs adversaires
qu’au début d’une impulsion (phase de déclaration de guerre) et après la phase
de mouvement naval.
Les TF au combat.
Au moment du choix du combat, les joueurs annoncent si l’une ou l’autre de
leurs TF qui participent au combat sont des fantômes, avant de tourner leurs
pions.
On ne tourne que les pions TF qui participent au combat.
A la fin de la phase de combat, les TF sont retournées face cachée.
TF fantômes.
Elles se déplacent sur la carte de la même manière que les autres TF et sont
sujettes aux mêmes limitations.
Lorsqu’une TF fantôme commence son mouvement à partir d’un port, celui-ci doit
être occupé par au moins une unité navale capable de se déplacer. La portée et
le mouvement de
Les TF fantômes ne peuvent servir à engager le combat ni à repérer d’unités
adverses.
Les TF fantômes de surface ne peuvent servir à changer le statut du
ravitaillement dans une zone. Lors de la phase de déclaration des combats
terrestres, il est possible de connaître l’état du ravitaillement dans une
case.
Exemples :
? La flotte italienne désire déravitailler Malte.
? Une partie de la flotte japonaise est déravitaillée à Truk. L’amiral Yamamoto
ne peut rétablir ses lignes de ravitaillement à l’aide de TF fantômes, même si
l’américain échoue dans ses jets de détection.
Tous les
fantômes sont obligés de rentrer à la base à la fin du tour.
Divisions
(31 dé. 1998)
Les divisions comptent pour ½, dans tous les cas (transport, mouvement normal
et ferroviaire, garnison, pertes, Gearing limit, etc.). Dans un combat, lorsque
la seule unité du défenseur est une division, l’attaquant, ne prend que la moitié
des pertes qu’il subirait normalement (Ex : 2/-, l’attaquant perd deux
divisions ou un corps).
Une division d’artillerie AA ou AT n’est pas doublée en défense lorsqu’elle se
trouve face-down ou qu’elle est face-up, mais déravitaillée.
Une artillerie ne peut faire plus que doubler la valeur des unités en défense
ou en attaque. Une artillerie qui bombarde est comptée dans la valeur de
soutien aérien (Ground support).
Les ingénieurs (ING) ont un effet sur l'empilement des avions et sur le combat.
On peut empiler sur une case une unité aérienne supplémentaire par point de
combat de l’unité d’ingénieur, mais une seule unité d’ingénieur peut octroyer
ce bonus dans un hexagone. Toutes leurs autres tâches sont dévolues aux
ingénieurs civils, non représentés dans le jeu: tout port majeur ou usine
redevient automatiquement fonctionnel au début du tour suivant sa capture,
pourvu que la case soit ravitaillée.
SCS transport: Un SCS transportant une division voit ses capacités réduites. Sa
portée est divisée par 2 et ses capacités de combat sont affectées comme si
l'unité était endommagée (facteurs de combat/2, blindage +1). De plus, il ne
peut appuyer un débarquement à l’aide de sa capacité de bombardement côtier.
Seules les divisions non-motorisées peuvent être transportées. Ne pas oublier
qu’une unité doit disposer d’au moins un point de combat après modification,
pour avoir le droit d’effectuer un assaut amphibie.
Pétrole,
production & réorganisation (31 déc. 1998).
Réorganisation et coopération : un joueur peut utiliser son pétrole pour
réorganiser les unités d’un pays avec lequel il coopère, pour autant qu’il n’y
ait pas d’autre possibilité.
Combat
terrestre et production : Une unité terrestre, détruite alors qu’elle est
isolée, ou éliminée par un résultat ‘B’ ou ‘S’ en étant dans l’incapacité de
reculer, est placée dans un pool spécial, à moins qu’elle ne soit scrappée.
Elle ne peut pas être produite durant le tour de son élimination. Dès le tour
suivant, elle peut être reconstruite, mais son coût et sa durée de production
sont augmentés d’un Point.
Une unité est isolée lorsqu’elle ne peut pas tracer une ligne de ravitaillement
de longueur illimitée vers une source de ravitaillement primaire au moment de
l’élimination.
Résultats
‘S’ et ‘B’ et coût en pétrole : Lorsqu’une unité dont la réorganisation
nécessite un ravitaillement en pétrole subi un résultat ‘B’ ou ‘S’ et qu’elle
peut reculer, on la place dans un pool spécial. Au début de la phase de renfort
suivante, les joueurs peuvent placer ces unités sur la carte, à condition de
dépenser le pétrole nécessaire à leur réorganisation. S’il ne veulent ou ne
peuvent pas payer, les unités entrent en jeu face-down.
Production
anticipée : une unité produite avec une année d’avance voit son coût augmenté
de 50% (et non d’un point seulement).
Troupes
motorisées (15 novembre 1998).
(MOT, MECH et ARM) : lorsqu’elles se déplacent le long d’une route ou d’une
voie de chemin de fer, elles dépensent le même nombre de points de mouvements
qu’une unité à pied (ex : 1 PM en forêt sur la carte européenne). Elles paient
le mouvement motorisé dès qu’elles pénètrent dans un hexagone par un côté non
connecté à une route ou à un chemin de fer.
Partisans (1 sept. 1998).
Les Partisans reçoivent 1 point de combat supplémentaire s’ils se défendent
dans un terrain autre que la plaine (clear) et le désert.
Unités navales repoussées (1 sept. 1998).
Les unités navales repoussées (aborted) retournent vers le port ravitaillé le
plus proche en nombre de zones maritimes. Une unité navale endommagée n’est
placée dans le pool de réparation que si elle peut atteindre un port majeur
ravitaillé, sinon elle reste en jeu, coiffée d’un marqueur de dommage et doit
chercher à atteindre un tel port lors d’une phase de mouvement ultérieure.
Nationalistes chinois (8 oct. 1998).
les HQ, les unités White print, les divisions et les artilleries chinoises
nationalistes ne sont pas divisées en attaque. De plus, les HQ permettent à
autant d’unité qu’ils disposent de points de réorganisation d’attaquer à pleine
puissance, dans leur rayon de commandement, pour autant qu’ils participent au
combat.
Le rayon de commandement est égal au nombre de points de réorganisation du HQ,
en nombre d’Hexes. Les Hexes de la carte pacifique comptent double. (Chiang
doit donc être superposé à l’unité à laquelle il octroie le bonus et Stilwell
agit sur deux unités à une case de distance).
Missions aériennes nocturnes (31 déc. 1998).
Le bombardement stratégique peut être effectué de nuit à demi-puissance, le
Ground support et le Ground strike à ¼ de la puissance.
Pays
mineurs de l’Axe (31 déc. 1998).
Les
Méchants : Christophe Roulin (DE), Jérémie Chenaux (ITA), et Christophe Aeby
(JAP), rédacteur de ce récit.
Les Gentils : Jean-Pierre Dorand (USA-NCH), Xavier Jungo (URSS-F-CCH), Cédric
Rossier (CW).
Le déroulement des opérations.
SO39
L’Allemagne déclare la guerre à
Le Japon déclare la guerre à l’URSS !
ND39
L’Allemagne déclare la guerre à
L’Italie déclare la guerre à
Le Japon resserre son étreinte sur Vladivostok et Khabarovsk.
JF40
Isolé du reste de
Les troupes italiennes progressent vers Alger.
MA40
Le Commonwealth déclare la guerre à l’Italie et effectue plusieurs attaques sur
les ports italiens, à l’aide de ses porte-avions.
L’Italie s’empare d’Alger et progresse vers Rabat. Elle perce le front des Alpes,
trop peu défendu par l’armée française.
L’Allemagne opère une vaste opération d’encerclement de Paris et piège une
bonne partie de l’armée française. Les restes se dirigent vers Bordeaux, alors
que la poche est réduite peu à peu. Paris est encerclée sur 5 côtés.
MJ40
Malgré une défense acharnée, Paris capitule. L’Allemagne impose un armistice et
crée
En Extrême-Orient, la guerre prend des proportions dramatiques. Le Japon essuie
des échecs sanglants devant les villes soviétiques, mais il commence à
repousser les troupes russes le long du Transsibérien, vers la ville de Chita.
JA40
Le gros des troupes allemandes se dirige vers
La
Des partisans apparaissent en Chine, mais sont rapidement éliminés.
SO40
Le Japon conquiert la mongolie et coupe le Transsibérien entre Chita et
Irkoutsk.
Les troupes allemandes, massivement soutenues par l’aviation, désorganisent,
déravitaillent et détruisent les troupes du Commonwealth concentrées autour du
canal de Suez.
ND40
Les dernières troupes du Commonwealth s’échappent par Suez et se réfugient à
Aden.
Les toupes japonaises coupent le chemin de fer à l’ouest d’Irkoutsk, isolant de
nombreuses troupes soviétiques.
JF41
MA41
L’Armée allemande est maintenant prête à lancer l’opération « Barbarossa ».
C’est une armée soviétique affaiblie qui l’attend, retranchée derrière le
Dniepr.
Le Japon renforce le front chinois et continue à avancer le long du
Transsibérien, à l’ouest d’Irkoutsk.
MJ41
L’Allemagne déclare la guerre à l’URSS, débarque près de Tallinn, fonce vers
l’est, malgré le mauvais temps et s’empare d’Archangelsk, Novgorod, Smolensk,
Gomel, Minsk, Kiev, Dnepopetrovsk et Odessa. Elle active la Roumanie, l’Irak et
la Perse, qui s’empare des puits de pétrole de Bakou !
Le Japon et l’URSS signent la paix. La Russie abandonne tout l’Extrême-Orient
jusqu'à Irkoutsk non-compris.
Les USA tentent sans succès de déclarer la guerre à l’Allemagne.
JA41
Tour en cours. Seule la première impulsion a été jouée, mais tout indique que
l’URSS s’achemine vers un désastre.
Le Commonwealth a débarqué au Maroc.
le Japon achemine d’importantes forces terrestres et aériennes vers la Chine.
La situation devient critique pour l’URSS. La Russie l’Europe est virtuellement
perdue. Les Allemands on pris Moscou et poursuivent les restes de l’armée
soviétique en déroute. Grâce à une poussée en direction de Stalingrad, la route
du pétrole caucasien est fermée pour les Russes, tandis que les panzer de
Rommel roulent vers Tiflis. La Hongrie se range du côté allemand. La guerre
économique contre l’URSS est déjà gagnée et la victoire militaire ne saurait
tarder.
Les Anglais débarquent au Maroc, mais les Allemands concentrent des troupes
dans la région d’Oran.
Le Japon peut enfin respirer. Il s’applique à diriger maintenant ses forces en
direction du sud de la Chine, en vue d’une attaque hivernale dans la zone de la
mousson.
SO41
Le Japon occupe l’Indochine, ce qui lui permet de tourner le front chinois.
Yamamoto (sic) et ses troupes s’emparent de Kunming sans coup férir. La route
de Birmanie est coupée et la situation de la Chine s’est gravement détériorée.
Tout cela fait violemment réagir l’opinion américaine, mais pour le Japon,
c’est une grande victoire stratégique, acquise sans pertes.
La meilleure part des troupes mobiles soviétiques est anéantie lors d’une
offensive allemande de grande envergure menée en avant de la Volga, entre
Saratov et Stalingrad. Au nord, Gorki est encerclée, alors que Rommel a atteint
les contreforts du Caucase.
Au Maroc, on assiste pour l’instant à un Match nul, les Allemands étant
solidement établis dans les montagnes qui dominent Oran.
Les hommes grenouilles italiens font à nouveau parler d’eux en désorganisant la
flotte anglaise de Gibraltar. Ce n’est pas ce tour-ci que les Anglais
s’empareront de la Sardaigne. Tout indique cependant qu’une offensive
britannique de grande envergure se prépare en Afrique du Nord. Des troupes
terrestres, des avions et de nombreux navires sont amenés à pied d’œuvre. L’été
sera chaud en Méditerranée !
Les Allemands anéantissent une bonne partie de l’armée soviétique avant qu’elle
ne réussisse à se réfugier dans l’Oural. La course vers le Caucase continue et
il y a suffisamment de troupes allemandes dans la région pour décider la
Turquie à entrer en guerre aux côtés de l’Axe. Le ravitaillement de l’Egypte
par la terre sera ainsi assuré, les liaisons navales menaçant d’être coupées
sous peu.
A la fin du tour, des partisans apparaissent à Calcutta, dont l’usine est mise
en grève forcée.
ND41
Un long tour. De manière peu surprenante, il fait beau dans la zone arctique.
C’est devenu une règle dans notre groupe, que l’hiver russe est nettement plus
chaud que l’été. Telle est la magie des jets de dés météos. Voilà qui ne peut
que profiter à l’Allemagne. Regroupant ses unités, elle poursuit son offensive
en direction de l’Oural et des puits de pétrole de Bakou, assistée dans le
Caucase par ses alliés turcs. Tiflis et Bakou tombent. Kuibyschev est encerclée,
mais les troupes allemandes ne peuvent l’occuper. Les Russes se replient sur la
région montagneuse de Sverdlovsk.
Le tour commence par une attaque de Kondor sur Scapa Flow, qui coule un
transport.
Les Anglais lancent une offensive en Méditerranée Occidentale. Objectif :
contrôle de la mer, afin de priver les forces de l’Axe de ravitaillement au
Maghreb et débarquement à 200 kilomètres à l’Ouest d’Oran. On parlera encore
longtemps de la malchance anglaise dans les états-majors et du fatal ‘1’ sur le
dé lancé par Winston Churchill, qui condamne au trépas les vaillants Royal
Marines et un corps d’infanterie. Du côté italien, on fête la victoire des
bombardiers qui ont audacieusement volé de nuit pour soutenir les garnisons
côtières.
Du coup, les stratèges de l’Axe estiment que la défense des convois de
l’Atlantique a dû être fortement réduite pour permettre l’offensive malheureuse
en Méditerranée. Une audacieuse sortie du porte-avions Graf Zeppelin, escorté
par un croiseur lourd et une unité de U-Boote, réussi à chasser les 15 points
de convois de l’Atlantique Nord. La phase des partisans amène alors le coup
d’assommoir final : des partisans apparaissent à Bombay (1 chance sur 100 !) et
y saccagent les usines. Le Commonwealth est réduit à 6 points de construction !
Le Japon continue ses offensives destinées à réduire l’espace vital de la
Chine. Les offensives nipponnes ne sont guère concluantes, mais il faut dire
que les troupes doivent attaquer en terrain difficile, en montagne et à travers
des fleuves.
JF42
Les USA entrent dans la guerre contre l’Allemagne. Cela suffira-t-il ?
On peut en douter, car la chute s’accélère pour l’URSS. Malgré des semi-échecs
contre Leningrad et Rostov (à chaque fois une perte à chacun), la situation des
Russes se détériore. Le noeud ferroviaire de Kuibychev est pris d’assaut, ce
qui permet à l’armée allemande de continuer son avance en direction de
Sverdlovsk. Avec une maîtrise aérienne totale sur les axes de l’offensive,
l’issue ne saurait faire de doute. Seul le temps ralentit le rythme de
l’avancée allemande.
La flotte américaine toute entière se déploie dans l’Atlantique, de même que
l’aviation est les troupes terrestres. Il semblerait que les Alliés occidentaux
tentent de prendre pied au Portugal, peut-être en vue d’une poussée sur
l’Espagne, en vue de diminuer peu à peu l’espace vital allemand.
L’investissement américain en Europe retarde un peu la construction des
porte-avions, mais le Japon n’est pas en état de profiter de la situation.
Le Japon est en effet englué dans une guerre en Chine qui s’éternise. La
malchance s’acharne sur les troupes du Mikado (trois fois ‘1’ au dé lors de
trois combats successifs). Si les pertes sont limitées (2 Mil et 1 Gar
perdues), il est pour l’instant impossible d’entamer la ligne principale de
résistance des Chinois.
MA42
Les deux unités de partisans indochinois sont finalement éradiqués grâce à une
action vigoureuse des unités d’infanterie de marine japonaise, soutenues par la
flotte et l’aviation embarquée. Les troupes du Mikado tentent sans succès de
prendre pied dans les montagnes au Nord de Canton. Même si le combat se termine
par une victoire tactique (en deux combats, les Chinois perdent 3 corps
d’infanterie, les Japonais 1 corps de milice), la montagne est toujours aux
mains des Chinois, qui peuvent se renforcer.
En Russie, Rostov est finalement prise après de durs combats. Les Allemands
n’ont pas subi de pertes, mais leurs unités sont désorganisées jusqu'à la fin
du tour. Leningrad subit le même sort. Sur la carte européenne, seuls Mourmansk
et Sébastopol sont encore en mains soviétiques. Dans l’Oural, les Allemands
réussissent une percée dans le désert au sud de Sverdlovsk, amorçant ainsi une
gigantesque manœuvre d’encerclement de toutes les forces soviétiques à l’ouest
de Sverdlovsk.
Les Britanniques déclarent la guerre et envahissent le Portugal. Il prennent le
port de Porto, mais sont bloqué par une audacieuse avancée des troupes
portugaises dans les montagnes surplombant Porto. La route de Lisbonne est pour
l’instant fermée aux troupes du Commonwealth.
Quelques attaques de convois alliés par des sous-marins de l’Axe ont lieu dans
l’Atlantique. La bataille se solde par un convoi et un croiseur britanniques
coulés contre un sous-marin endommagé du côté de l’Axe.
Les USA déclarent l’embargo sur les matières stratégiques et le pétrole à
destination du Japon. Peu rancunier, le Japon lance l’idée d’une paix générale
dans le Pacifique, menacée par les mesures de guerre économique prises par les
Américains, acceptée avec joie par les Occidentaux, qui sont prêts à offrir des
fleuves de pétrole en échange d’une paix qui leur permettra peut-être de
vaincre l’Allemagne. Mais le glorieux Japon ne vend pas sa loyauté pour du
pétrole. Qu’ils tremblent donc, ces ploutocrates de Londres et de Washington,
confortablement assis sur leurs lingots et qui espéraient nous acheter !
Bientôt nous balayerons leurs empires vacillants d’un revers de la main !
MJ42
Les allemands utilisent un Ochit pour vaincre la résistance désespérée de l’armée
soviétique. La percée est effectuée comme prévu : il s’agit de déborder le
front soviétique par le sud, de manière à prendre au piège la plus grande
partie de l’armée russe dans la région de Sverdlovsk. Le nettoyage de cette
poche sera bien sûr difficile, mais il pourra être accompli par des unités
d’infanterie, soutenues par des avions tactiques à court rayon d’action,
laissant la majeure partie des troupes mobiles allemandes prêtes pour de
nouvelles missions contre les Alliés de l’Ouest.
Les Anglais progressent vers Lisbonne, qu’ils atteindront au tour suivant. La
possession d’un port majeur proche de la Méditerranée permettra d’évacuer
Gibraltar, en proie aux attaques saisonnières des hommes-grenouilles italiens.
Comme toujours, les combats en Chine sont meurtriers mais indécis. Les pertes
sont plus lourdes du côté chinois, mais les Japonais n’avancent pas d’un pouce.
De plus, la pénurie en pétrole se fait lourdement sentir. Heureusement que nos
ingénieurs construisent des usines de pétrole synthétique. L’une arrivera au
mois d’août 1942, l’autre en mars 1943.
Les USA font un pas de plus vers la guerre contre le Japon : ils décident de
militariser le Pacifique.
JA42 : Banzaï ! ! !
Confronté à l’agression et à l’arrogance capitaliste, l’empire du Japon est
contraint de déclarer la guerre au Commonwealth et à ses valets des Indes
néerlandaises. Il s’empare du pétrole de Bornéo, de Batavia, de Rabaul, dans
une phase « super-combinée ». Après la déclaration de guerre américaine à son
égard, il occupe Manille. Les combats dans le sud de la Chine sont toujours
indécis, mais dans le nord, les troupes mécanisées japonaises progressent dans
le désert contre les communistes. Destination : Si-An, qui est occupée, malgré
le terrain difficile. En revanche, une tentative d’élargissement de la brèche
au sud de Si-an ne rencontre pas le succès escompté.
Il n’y a pas de combat naval durant ce tour, sauf une attaque contre un port
indien, qui coule un transport néerlandais.
Pour l’Amérique, l’essentiel se passe à l’Ouest. Les Américains débarquent en
France, là où les Allemands sont les plus forts, autour de Brest. Arrogance ou
carence du système de renseignement ? En tout cas, ce premier combat marque la
première cuisante défaite américaine : 2 PARA, 1 MOT, 2 INF, 1 DMAR sont
massacrées sur les plages où au-dessus des zones de largage, tandis que 1 INF
et 1 MAR s’échouent sur une plage, dans la désorganisation la plus complète.
Les Panzer se rapprochent, prêts à assener le coup final pour les rejeter à la
mer, ce qui est fait deux impulsions plus tard, malgré l’appui de la flotte et
la maîtrise aérienne des Alliés.
Cette nouvelle victoire de l’Axe permet à l’Allemagne d’utiliser son dernier
Ochit contre l’URSS, afin de percer définitivement au sud de Sverdlovsk. La route
d’Irkoutsk est libre ! Libre ? Non, car avant de se retrouver complètement
encerclés dans la poche de Sverdlovsk, les Soviétiques sauvent assez de troupes
pour former une nouvelle ligne de défense plus à l’est. Les meilleurs troupes
s’échappent, mais la production soviétique est réduite à 6 BP.
SO42 : Avanti !
Malgré le déclin de la météo, les Allemands continuent leurs offensives :
L’Allemagne et l’Italie déclarent la guerre à
Les hommes-grenouilles italiens frappent pour la troisième fois, contre la
flotte américaine basée en Angleterre. 1 AMPH, 1 TRS, un cuirassé sont coulés,
alors qu’un porte-avions américain, le Wasp est endommagé. Voilà de quoi
retarder un peu nos amis d’outre-Atlantique. Mais cela ne s’arrête pas là. Les sous-marins
italiens trouvent un convoi anglais au large de
Le Japon commence par protéger ses fragiles convois contre les sous-marins
américains qui sont apparus dans le Pacifique.